L'attractivité du marché algérien pour les investisseurs étrangers notamment avec la suppression de la règle 51/49% pour les secteurs hors hydrocarbures a été au centre d'une rencontre algéro-américaine tenue hier à Alger. Une occasion pour l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, John Desrocher, de témoigner que le climat des affaires en Algérie est devenu «plus attractif pour les investisseurs américains». Le représentant de la diplomatie américaine, qui a rencontré le ministre du commerce Saïd Djellab, a exprimé le souhait de voir les opérateurs économiques américains renforcer leur présences dans le marché algérien «de plus en plus accueillant, attractif et prometteur». Pour sa part Djellab a appelé les partenaires étrangers, les américains en particulier, à contribuer à l'accroissement du volume d'exportations de l'Algérie hors hydrocarbures. Il a, par la même, insisté sur l'investissement dans l'agroalimentaire, l'agriculture et le tourisme et le transfert du savoir-faire et de l'expérience américaine dans ces domaines notamment après la suppression de la règle 51/49. Auparavant, lors d'une réunion avant-hier avec le Directeur exécutif du programme de commerce de l'université de Harvard, Craig Vangrasstek, en présence de l'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, John Desrocher, M. Djellab a mis l'accent sur l'importance de bénéficier de l'expérience américaine en matière d'export. «Les Etats-Unis étant l'un des premiers fournisseurs du marché algérien sont appelé à ouvrir de nouvelles perspectives de partenariat en vue de booster la croissance économique dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant à réguler les équilibres de l'économie nationale, préserver les réserves de change et à promouvoir le commerce algérien», indique un communiqué parvenu du ministère du Commerce. Rapporté par l'APS, le ministre a évoqué plus particulièrement les propositions relatives à la concrétisation des investissements américains dans le Sud algérien, notamment en ce qui concerne les décisions du gouvernement portant création des zones d'activités dans les wilayas frontalières. «L'expert américain, en visite en Algérie du 20 au 23 octobre, a affirmé, pour sa part, que l'Algérie était un partenaire économique important pour les Etats-Unis en Afrique du Nord, ajoutant que son pays œuvrait à honorer ses engagements vis-à-vis de la partie algérienne en boostant et en accompagnant l'investissement et le partenariat à travers les consultations des experts en la matière», informe la même source. En somme, les représentants de la partie américaine, dont son ambassadeur à Alger, ont exprimé leur souhait de voir se concrétiser la volonté des opérateurs économiques de son pays d'accéder au marché algérien au vu de l'attractivité du climat d'affaires en Algérie.
