Le Hirak populaire algérien a longuement revendiqué cette fameuse phrase «tnahaw guaa», en d'autres termes, «les pourris doivent disparaître» sans discussion des postes de responsabilité des institutions nationales afin de redonner la confiance perdue au peuple, et surtout rendre crédible les institutions étatiques. Or, des membres, dont le président de la section syndicale de l'établissement public de santé de proximité de Annaba se sont déplacés vers la centrale syndicale de l'UGTA pour dénoncer l'incompétence, l'autoritarisme et les agissements indignes piétinant de nombreux travailleurs affiliés à cet organisme contre l'actuel secrétaire général de l'union des travailleurs de la wilaya d'Annaba qui, par coïncidence, se trouvait déjà au même lieu à Alger. Face à face dans le hall de l'UGTA, furieux, ce dernier commença à proférer des insultes contre des syndicalistes et le président de l'EPSP Annaba qui a été surpris de le croiser à cet endroit.Une fois à l'étage du bureau des conflits devant des témoins, l'actuel SG de l'UGTA Annaba déclara : «Vous êtes venus vous plaindre, vous aller voir, je vous chasserai de votre section syndicale et vous aurez des comptes à rendre à votre directeur dès votre retour à Annaba», lâcha-t-il sans aucune gène devant des gens présents. Le motif de la requête était la résiliation de la section syndicale et l'installation d'une nouvelle section sans passer par l'assemblée générale, selon l'article 70 du règlement intérieur de l'UGTA», nous ont signalé les victimes de cette hogra qui se sont rapprochés de la rédaction de la Nouvelle République, hier, pour dénoncer les faits.