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Le silence inquiétant du ministre du Commerce
Mascara
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 11 - 2020

L'affaire du marché de gros des fruits et légumes de la daïra de Tighennif, distant d'environ une quinzaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, n'a pas fini de livrer tous ses secrets, où l'histoire débile se répète d'une manière flagrante, débile et outrancière où le tout est enveloppé dans des accusations gratuites et autres conflits d'intérêts à des fins occultes.
Pour rappel, en 2018, l'Assemblée populaire communale de Tighennif constatant que toutes les issues persistent à être fermées pour résilier la prolongation du contrat de location du marché de gros de ladite daïra, limitée à une période d'une année, sans pour autant mentionner la clause «reconduction tacite».
Les clauses dans cette disposition déplorable, où le tout demeure enveloppé dans les additions et de soustractions, sont limitées dans le temps. Des personnes rompues dans ce type de contrat ont été unanimes pour déclarer en ces termes : « L'utilisation des clauses tacites de reconduction dans les contrats de la commande publique est donc strictement subordonnée à la durée initiale du contrat et ne saurait au-delà de cette dernière, permettre l'indemnisation des contractants de l'administration».
Ledit contrat dûment signé par le président de l'Assemblée populaire communale de la commune de Tighennif en date du 19 juin de l'année 2018, a ouvert un véritable imbroglio qui en dit long sur les affaires des P/APC dans la wilaya de Mascara, où 15 élus contestataires sur les 23 qui agencent l'auguste assemblée, se sont alignés devant le siège de l'Assemblée populaire communale, au cours de la journée du 9 du moi en cours, pour protester et dénoncer l'affaire de la location du marché de gros des fruits et légumes, et ce, parait-il, contrairement à la réglementation en vigueur, disent ils. Ce qu'on pouvait parcourir, ou plutôt distinguer noir sur blanc sur les banderoles qu'ils brandissaient avec le slogan «appliquer la loi et la constitution, non à l'anarchie, non à la dilapidation des biens de la commune». Autant de slogans qui font froid dans le dos par ces temps qui courent d'une situation économique et sociale catastrophique, l'austérité où notre pays se prépare et s'endette.
Loin des allocutions et autres bobards des ministres censés appliquer la loi et sans les étiqueter. En effet, selon des experts contactés, ils ont été unanimes pour déclarer en ces termes : «L'utilisation des clauses tacites de reconduction dans les contrats de la commande publique est donc strictement subordonnée à la durée initiales du contrat et ne saurait, au-delà de cette dernière, permettre l'indemnisation des contractants de l'administration. En 2020, et au cours du mois de septembre, une vidéo dispensée par une chaîne de télévision privée, dont on se refuse à en faire un thème de propagande, a fait un véritable «Buzz» sur les réseaux sociaux, qui sérieusement prête à équivoque. Des propos et autres délations ostentatoires sur des personnes qui ont une relation avec un haut fonctionnaire de l'Etat, parait-il , un fils de ministre qui a menacé le directoire du marché de gros des fruits et légumes de Tighennif, des déclarations qui restent à vérifier (la vidéo en question est toujours en circulation sur les réseaux sociaux), même les services de sécurité sont au parfum, mais dans de pareils affaire, c'est le black-out.
Revenons aux choses sérieuses, revenons à nos moutons sur le statut du marché de gros de la daïra de Tighennif et dont plusieurs élus et autres fonctionnaires ont été éjectés de leurs sièges anglais, et ce, vu leur connexion dans des histoires de sucreries et autres bakchichs qui en dit long. Une deuxième tentative a été observée, ce 3 juillet 2018, où les mêmes contestataires se rebiffent pour monter sur le créneau en foulant le sol du ministère de l'Interieur, vu le black-out de la tutelle dans ce qui se passe dans la wilaya de Mascara, où ces derniers ont été reçus par le chef du cabinet du ministère de l'Intérieur pour émettre un énième son de cloche à cette intrigante affaire qui en dit long. Le chef du cabinet du ministre de l'Intérieur a fait état de son aspiration aux élus contestataires présents ce jour : «qu'une correspondance sera transmise à qui de droit pour résilier purement et simplement la prolongation du contrat de location du marché de gros». Dans un autre contexte, il y a lieu d'évoquez que suite à ces histoires qui se développent dans la daïra de Tighennif, le marché de gros des fruits et légumes du chef-lieu de la wilaya, a mis les clés sous le paillasson, et ce, devant le regard médusé des commis de l'Etat et autres pseudo-responsables qui ont foulés le sol de la wilaya.
Ainsi, environ 150 mandataires se retrouvent abusés, entre le marteau et l'enclume, à des problèmes qui dépassent l'entendement. Pour les élus, qui n'ont aucun pouvoir sur la scène locale, et pour se sucrer, ils ne savent que «distribuer à des proches des kiosques, lot de terrains et autres logements via des enveloppes conséquentes». Ici, rien n'est gratuit, et tous ce beau monde ne semble pas s'offusquer sur ces affaires épicés au vu et au su de tous ce beau monde qui régente la wilaya de Mascara dans le summum de la corruption éhontée via des cols blancs patentés, se moquent éperdument des directives et autres menaces du président de la République à l'encontre de la «voyoucratie» sans foi ni loi. Pour rappel, une deuxième tentative a été observée, au cours de la journée du 3 juillet 2018, sous le règne de Bedoui, où les mêmes contestataires se rebiffent pour monter au créneau en foulant le sol du ministère de l'Interieur, vu le black- out de la tutelle dans ce qui se passe à la wilaya de Mascara où ces derniers ont été reçus par le chef du cabinet du ministère de l'Intérieur pour émettre un énième son de cloche à cette intrigante affaire qui en dit long.
Enfin, nous laissons le soin aux responsables qui sont autour de la table de décision de prendre les dispositions qui s'imposent pour séparer le bon grain de l'ivraie ,et du coup, donner à la fiscalité locale un autre quitus pour le bien-être de la population ciblée. Y a-t-il eu des dépassements où favoritisme dans le renouvellement de prolongation du contrat de location du marché de gros des fruits et légumes ? Et pourquoi ces élus contestataires se sont plaints à deux reprises au ministre de l'intérieur ? Autant de questions stationnent dans ce vide institutionnel déficient où seul l'argent fait ses dividendes, donc sans réponse, et du coup, demeure ouverte à toutes les suppurations ! A quand une intervention du ministre du Commerce pour séparer le bon grain de l'ivraie et rendre au chef-lieu ce qui appartient à César.


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