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Les années football comment étaient-elles ?
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 10 - 2021

Dans son bouquin «Médias et football» qui est un chef-d'œuvre, Daniel Riolo, son auteur met en scène plusieurs scénarios footballistiques qui puisent leur histoire de faits réels. Et comme l'événement sportif mondial approche via ses éliminatoires, ces scènes méritent bien leur place dans cette actualité sportive mondiale.
Un cas a marqué ses premières pages, celui qui a eu lieu «début 2005 à Saint-Germain-en-Laye, près de Paris», au centre d'entraînement du PSG. Le club parisien a traversé alors l'une de ses fameuses «crises» qui ont fait sa mauvaise réputation. L'attention des médias spécialisés est soutenue, soutient-il, et de poursuivre «excédé par la présence constante des journalistes et surtout par leurs questions, Jérôme Rothen, alors l'un des joueurs vedettes du club, lâche : «Je ne vous comprends pas, vous, les journalistes. Vous nous faites ça à longueur de journée, mais si un jour on refuse de vous parler, vous ferez quoi ?…» Voilà que derrière ce coup de gueule, naît la question qui dérange, qui perturbe et agace dirigeants et joueurs de football de plusieurs équipes.
«Relation entre les médias et le football»
Elle a comme nom «Relation entre les médias et le football». Et pour provoquer la lecture, on se réfère vite à la déclaration du célèbre Dominique Wolton, qui disait dans l'un de ses essais «informer n'est pas communiqué». Aux yeux de l'auteur, «cette idée erronée se serait imposée du fait que l'information et la communication sont inséparables de l'histoire de l'émancipation de l'homme». En effet, la révolution de l'information, survenue au XIXe siècle, a permis la connaissance du monde et le développement de l'esprit critique.» La barrière qui sépare l'acteur de l'observateur a-t-elle déjà existé ? Mais, alors s'interrogent les observateurs, existe-t-il une barrière entre clubs et supporters ? Comment ces deux milieux se nourrissent-ils l'un et l'autre dans ce grand ensemble qu'on a coutume de nommer «foot business» ?
Diversifier les recettes
«Le foot a toujours été sous perfusion. En France, on est passé de la tutelle du maire, à celle de Jean-Claude Darmon, l'homme du sponsoring, à celle aujourd'hui écrasante de la télévision. Et si on parle de foot français, la perfusion, c'est évidemment Canal+». C'est une analyse du Consultant pour INEUM Consulting, Vincent Chaudel qui publie chaque année un rapport dans lequel il préconise aux clubs professionnels une plus grande diversification des recettes.
L'histoire des droits télévisuels
Qu'en est-il des droits télévisuels ? Ils représentent aujourd'hui 50 à 60% du budget d'un club. Le jour où le diffuseur ne voudra plus ou ne pourra plus payer cette «télé-dépendance», cela posera un problème majeur pour l'économie du foot. Mais en attendant que cette hypothétique menace se réalise, le football reste un marché porteur à la télévision, écrit Danier Riolo.
«Football, produit phare»
Un peu partout dans le monde et particulièrement en Europe, la guerre du contenu que se livrent les différents médias, n'a jamais cessé puisque le football demeure un produit phare. L'auteur fait place à une chaîne qui bouscule toutes les chaînes télés en l'occurrence Canal+ qui devient ainsi le financier du football en France. Un nouveau spectacle est né. L'objectif est simple, explique Charles Biétry, directeur du service des sports de la chaîne de 1984 à 1998 : «On voulait mettre le téléspectateur dans le stade. Lui montrer ce qu'il ne voyait jamais. Mais si on est fier de ce qu'on a fait, je crois qu'au final, on a échoué car on est finalement jamais mieux qu'au stade pour voir du foot». Le succès est phénoménal. Sur une autre fenêtre, on verra que les droits versés par les chaînes de télévision sont tout aussi importants. Grâce aux diffuseurs, «le football professionnel italien récolte un peu moins de 800 millions d'euros. En Espagne, un seul club, le Real Madrid, touche 160 millions d'euros. Les diffuseurs allemands versent 450 millions d'euros tandis que le record revient à l'Angleterre. La Premier League enregistre le contrat le plus élevé du monde, bien que les 5 milliards de livres pour 2019-2022 (5,5 milliards d'euros) soient légèrement inférieurs aux 5,4 millions de livres (5,9 milliards d'euros) du cycle précédent (2016-2019). En Allemagne, cette nation a négocié en juin 2020, dans un contexte marqué par la crise sanitaire, les droits des matches de première et deuxième divisions du championnat pour un montant global de 4,4 milliards d'euros, soit 1,1 milliard d'euros par an, en retrait par rapport au précédent contrat (1,6 milliard d'euros par saison).
Les «missions» du média
Le média, estime-t-il, devient avant tout un promoteur. Innovations technologiques, fabrications de vedettes grâce à des méthodes empruntées au monde du cinéma et de poursuivre, la télévision fait du contenu, le joueur devient une star, augmente sa notoriété et ainsi sa valeur marchande. Le marché du foot transforme la passion en bénéfices et les fans en consommateurs. «L'expression peut éventuellement faire mal à certains, mais il s'agit tout simplement de la mise en scène d'un spectacle», explique Charles Biétry, en reprenant à son compte la fameuse prédiction d'Ernest Chamond, inventeur de la télévision, qui, en 1927, déclarait que le foot deviendrait «le plus grand spectacle télévisuel». L'auteur termine par confirmer qu'en somme la relation entre football et télévision s'articule autour d'intérêts communs. Un mariage dont les convives seraient, pêle-mêle, l'audience, le gain financier, la promotion, la publicité et le sponsoring.


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