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La guerre des prix fait des ravages
Mascara
Publié dans La Nouvelle République le 08 - 10 - 2021

La pomme de terre, légume national, est pour la énième fois sous la mainmise d'une clique intouchable qui refait surface à chaque crise pour s'accaparer plus de richesses mal acquises, au vu et au su de tout le monde au niveau de la wilaya de Mascara.
Il est déplorable de voir que ces mêmes énergumènes parias, qui font et défont la cotation des fruits et légumes en adoptant des tromperies sur la marchandise où dernièrement les prix connaissent des hausses vertigineuses à l'exemple de la pomme de terre, la carotte et l'indispensable navet. La wilaya de Mascara qui dispose sur son territoire plus de 250 chambres froides, pour un volume de 200.000 m3 touchant les fruits et légumes et environ 4500 m3 pour le volume des chambres froides dites «négatives» affectées aux viandes rouges et blanches, n'arrive plus à maîtriser une profession qui perdure. L'objectif réel de ces frigos industriels, disposés, rappelons-le, grâce à l'Etat providence, qui a investit des sommes faramineuses afin de réguler le marché de la pomme de terre, a complètement perdu la main, c'est-à-dire son droit de regard dans ce qui se passe réellement dans ces fameuses chambres froides et qui se sont transformées en véritable succursale de rétention de stock et autres pénuries maquillées. La création de plusieurs Epic, sous la tutelle du ministre de l'Agriculture tels que : Proda, Magoran et Magmos, qui sont agréées d'acquérir la pomme de terre auprès des agriculteurs pour la placer dans des chambres froides disséminées à travers le territoire de la wilaya, pour la déstocker par la suite en phase où la pomme de terre est réduite sur le marché. La crise serait elle cernée ? Il est encore trop tôt pour le confirmer hors et fort, comme aime à le souligner les responsables à chaque flambée des prix. D'autant que plusieurs manèges entre en lignes, où la plupart des prédicateurs, communément appelée «grosses patates», connues sur la place publique chemine complètement à l'encontre de la ligne directrice proposée originellement par le ministère de l'Agriculture. En un mot, il faudrait s'attendre, selon le baromètre de la mercuriale, a une autre hausse programmée du tubercule devenu d'ailleurs une tradition d'une très mauvaise saveur, et dont le prix pourrait atteindre la barre des 120 dinars le kilogramme. «Le prix de 90 dinars le kilogramme qui est concédé actuellement sur le marché de gros n'aménage nullement notre clause de travail des plus pénibles, et dont sûrement vous connaissez l'existence, à l'exemple des prix fluctuants des engrais, une main- d'œuvre agricole introuvable, trop onéreuse et autres problèmes climatiques et bureaucratiques, dont nous sommes victimes, compensent à peine nos dépenses qui se chiffrent à des centaines de millions», explique un gros fellah de la région de Mascara. Les prétextes climatiques, pénuries, fisc, désengagement de l'Etat vis-à-vis de ces nouveaux gros riches de paysans et autres dessins déloyaux, qui sont devenus légions pour faire cuisinier les consommateurs et autres ménagères dont le salaire de misère ne fait plus recette par les temps qui courent, ne sont plus palpables pour les ventres creux. Une dangerosité réelle, de l'avis de plusieurs personnes averties, qui voient dans la mercantilisation de ce juteux secteur de la patate une mauvaise passe, qui n'est pas loin de porter préjudice à l'agriculture, et ce contrairement à ce qui se réalise dans les autres pays voisins. Ce qui est le plus dangereux dans ce jeu, c'est que la plupart des propriétaires des chambres froides se préoccupent de cette nouvelle manne de l'Etat-providence au détriment d'une population résignée, qui demeure pour le moment silencieuse devant ce volumineux permis de voler à outrance. Un point de vue que partage un économiste de l'université de Mascara, qui dira en ces termes : «Vu ce grand dérapage qui est dû à un lobby agricole puissant soutenu par la voyoucratie en cols blancs, domine le marché et remonte les uns contre les autres où le seul perdant est l'Algérie, car l'élément spéculatif prend le dessus sans que l'Etat, qui pourtant distribue cette manne financière à outrance n'intervienne pour mettre de l'ordre dans les rangs des grosses patates. Néanmoins, enchaîne t-il, le marché souffre de l'absence des règles qui définissent les rapports entre ce qu'on appelle communément l'offre et la demande. C'est tout le système d'intermédiation qui s'est complètement englouti dans les textes et autres arrêtés qui entravent l'épanouissement du secteur de l'agriculture. La distribution des richesses aux seuls producteurs et autres gros fellahs via une manne financière des plus ahurissantes n'a pas eu l'effet escompté, ou ni le PNDA et autres dénomination débiles qui contribuent à favoriser l'intégration de l'économie nationale à partir de ces interactions n'est venu corriger les bavures à répétition au niveau des exploitations agricoles. Devant cette hémorragie des deniers publics en se rendant compte que le soutien de l'Etat prévu pour la régularisation du marché de la pomme de terre ne profite qu'a un clan précis gavé par un argent fou jeté par les guichets des banques. Le ministère de l'Agriculture, qui empile à sa manière des erreurs monumentales, en instituant dernièrement la création d'une autre institution pour la «validation» des volumes stockés ou déstockés, pour que les différents détenteurs puissent jouir de la prime de l'Etat via des anciens contrôleurs qui faisaient partie de la direction des services agricoles. Dans cette affaire, selon, des fonctionnaires de la DSA de la wilaya de Mascara rencontrés n'ont pas voulu trop converser sur ce sujet, vu que le problème réside précisément dans ce volet, où les milliards réservés à la location des chambres froides, ainsi que les différentes primes allouées par l'Etat aux différents intermédiaires sont peu ou prou respectées. Dans cette optique, s'agissant de la manipulation d'argent, l'agriculteur, qui est toujours gagnant vend son produit qui reste toujours dans les locaux, dits «chambres froides», appuyés par la manne de l'Etat-providence. Loin de faire un thème de propagande, les responsables centraux du ministère de l'Agriculture, savent incontestablement que l'agriculture algérienne est encore loin des espérances avancées qui s'est avéré une faillite du système agricole. A l'heure actuel, aucun bilan n'est venu confirmer ou infirmer si une quelconque politique agricole au niveau de la wilaya tient la route, comme aime à le reproduire certains officines officielles devant les médias lourds pour se faire voir. La question qui revient à chaque fois devant ces scènes de gros sous de l'Etat- providence reste à savoir, «à qui exactement profitent les profits de ces cercles très fermés ?» Pour plus de preuves : la pomme de terre est cédée à 100 dinars, les carottes et la tomate à 80 DA, les navets à 200 DA, la salade verte à 200 DA, les oignons à 50 DA, les poivrons d'une qualité douteuse à 120 DA, observent désespérément les consommateurs. Pour les prix des viandes rouges, d'ailleurs intouchables, elles se monnayent aux alentours de 1.500 DA le kilogramme, les viandes blanches sont dans la fourchette des 470 dinars le kilogramme demeurent hors de prix. On notera, qu'à l'exemple des abats de poulets sont bradées à 700DA/kg. Les produits halieutiques, c'est-à-dire la sardine, qui est le baromètre des pauvres est cédée au prix fort de 500 DA/le kg au niveau du chef- lieu, à l'exemple des autres régions de la wilaya.
Les poissons blancs, quant à eux demeurent hors de portées des bourses moyennes. La liste est longue, et même des pages entières de notre journal ne pourrait contenir les abus et autres excès des prix enregistrés dernièrement sur les produits de première nécessité qui ont accusés une flambée destructrice, a l'exemple des légumes secs, le sucre, le café ou certains grossistes se sont permis de faire augmenter le prix des différents huiles mis sur le marché en toute impunité.
Pourtant, il paraît que la loi face à ce phénomène persistant de spéculation est claire : ce qui donne droit aux responsables concernés à intervenir, lorsqu'il est constaté des hausses injustifiées, à l'exemple du prix du sucre qui oscille entre 110 et 120 dinars le kilogramme et l'huile de table de 5 litres qui a disparu une énième fois des étales est rétrocédée à 700 dinars, et ce à compter de ce mercredi 6 du mois en cours. Le sens de l'Etat par son absences. 600 dinars le kilogramme de café de qualité douteuse. Les légumes secs ont carrément explosé, vu le prix qui a triplé, à l'exemple des pois chiches et les haricots secs. Le droit de regard de l'Etat, devant cette situation dangereuse dans le marché des fruits et légumes, est vivement souhaité par une population qui ne peut plus joindre les deux bouts, qui depuis un certain temps n'a plus le droit à l'accès à la patate et autres légumes dont les prix se sont complètement envolés, quand certains responsables dans la wilaya de Mascara se font par contre servir par camionnettes entières de fruits et légumes.


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