La richesse du football, bien cachée, se révèle au grand jour lors des grandes rencontres de football. Cela n'est étranger pour personne, qu'il soit supporter ou pas, qu'il soit amoureux de ce sport ou pas, ce qui coule encore dans les 'robinet' de l'information sportive, c'est bien la Coupe arabe, le succès extraordinaire des Algériens, mais aussi cette Coupe africaine des Nations. Deux sujets qui se collent à l'actualité difficile de les séparer. La saison footballistique en veilleuse Le Championnat national est mis en veilleuse, non seulement par les supporters, mais aussi par les amoureux de ce sport, Equipe nationale oblige, mais cette actualité s'efforce de trouver une place, tente de percer tout de même cette actualité en évoquant, ça et là, les résultats des équipes qui jouent presque dans un silence que tout le monde a remarqué, hélas. Un phénomène qui va persister durant cette saison footballistique, jusqu'à la fin de la CAN-2022 avant de s'engager dans un autre terrain, celui des qualifications pour la Coupe du monde. Il faut être passion ! Que faire pour retrouver les ambiances et les attitudes du Championnat ? Même cette interrogation semble ne pas intéresser son monde, l'essentiel est d'être derrière les Verts. L'Equipe nationale n'est pas autre chose. Justement cette compétition africaine qui faisait face à des tentatives d'annulation a eu sa part d'analyses et de commentaires, fort heureusement elle vient de sortir du tunnel où la FIFA voulait l'étouffer. Les clubs européens viennent d'assister impuissants à l'échec de leurs stratégies, celles de reporter d'une année cette CAN que voulait la FIFA. La CAF s'impose enfin L'Afrique retrouve sa force, et comme le soulignait le président de la CAF Patrice Motsepe, dans son message adressé aux clubs africains avant même la rencontre du mardi, avec le président de la République camerounais, où il a montré que la CAF peut organiser des événements sportifs africains et le maintien de la CAN-2021 (9 janvier-6 février 2022) en est une finalité et ce «malgré la pression exercée par la FIFA et les clubs européens pour un report ou une annulation» , le patron du football africain a assuré que le tournoi aura bel et bien lieu aux dates prévues ! «Message pour l'Afrique et pour le monde» «Nous serons tous présents au Cameroun dans quelques semaines. Ce tournoi, c'est pour les Camerounais et les Africains. Je suis si fier et excité du travail effectué. On peut se rendre compte de l'ampleur des engagements pris pour que les problèmes évoqués ces derniers jours soient réglés. Mon message est pour l'Afrique et pour le monde : nous allons organiser cette CAN, en partenariat avec le gouvernement du Cameroun, le peuple du Cameroun, la CAF et le nouveau président de la Fédération camerounaise (Samuel) Eto'o. Nous sommes prêts à montrer au monde le meilleur du football africain, le meilleur de l'hospitalité africaine. Ce sera une CAN réussie, la plus réussie de toutes !», a-t-il fait fait entendre aux monde sportif international à l'issue d'une visite du stade d'Olembe, qui accueillera le match d'ouverture et la finale. «Je vous donne rendez-vous le 9 janvier. Je serai là dès le 7 avec ma femme et mes enfants, parce que nous sommes tous Camerounais ! (...) Donc si je suis là à partir du 7, tout le monde doit être là le 7, pour le coup d'envoi de l'épreuve le 9», a clamé sur un ton plus grave, qui peut être interprété comme une réponse aux réticences venues d'Europe. «Nous devons croire en nous, nous devons cesser d'être négatifs et sceptiques sur nos propres capacités. Parfois, nous sommes excessivement critiques vis-à-vis de nous-mêmes. Si nous-mêmes n'avons pas confiance en les Africains, qui aura confiance en eux ?», s'est interrogé l'homme d'affaires. «J'ai confiance en mes frères, je suis impatient, je suis fier, très fier d'eux, du gouvernement, de mon vieux 'Eto'o-Eto'o-Eto'o' (rires), du vice-président de la CAF, de 'mon frère' Véron (Mosengo-Omba, le secrétaire général de la CAF, ndlr). Notre génération doit être celle qui croit en les Africains. Nous pouvons organiser une compétition de football aussi qualitative que celle organisée en Europe et ailleurs dans le monde». Et à un confrère d'un journal africain de dire «enfin le genre de discours que tous les fans de football africain attendaient !»
