Les exportations de l'Algérie ont atteint 6.6 milliards de dollars, durant les onze premiers mois de 2022, soit une hausse de 36 % par rapport à la même période de 2021, qui elle, a enregistré 4.5 milliards de dollars, indique le sous-directeur auprès du ministère du Commerce chargé du Suivi et de la Promotion des exportations, Abdelatif El Houari.Invité, dimanche, de la rédaction de la Chaîne I de la Radio algérienne, celui-ci, souligne que l'Algérie œuvre à augmenter le volume des exportations hors hydrocarbures à 15 milliards de dollars en 2024. Le responsable du ministère du Commerce fait savoir que les produits algériens ont été exportés vers 147 pays, essentiellement européens, en particulier la France, l'Italie et l'Allemagne. L'invité cite également des pays de l'Afrique de l'Ouest et frontaliers, à l'image du Mali, le Niger, la Tunisie, la Sénégal et le Ghana. Grâce à ces réalisations exceptionnelles en 2022 en matière d'exportation hors hydrocarbures, l'intervenant affirme que « l'excédent commercial a atteint 18.1 milliards de dollars », soit +17,1 milliards de dollars par rapport à 2021. Ce bond enregistré dans la balance commerciale, autrefois déficitaire, n'aurait pas été possible sans une politique commerciale de l'Etat en faveur des exportations hors hydrocarbures, même si la hausse des prix des hydrocarbures sur le marché international a fortement contribué à cette performance. Il est à noter que le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali avait affirmé, récemment, que l'économie nationale enregistrerait une croissance hors hydrocarbures de 5,6% en 2023, grâce aux performances prévues dans différents secteurs d'activités. Lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), consacrée aux réponses du ministre aux interrogations des députés sur le Projet de loi de Finances (PLF-2023), M. Kassali avait précisé que le taux de croissance hors hydrocarbures devrait atteindre 5,6% en 2023, contre 4,6% d'ici à fin 2022. Un taux de croissance économique global de 4,1% est attendu l'année prochaine, contre 3,7% d'ici à la fin de l'année en cours, «expliquée par les performances de l'ensemble des secteurs, à l'exception du secteur des hydrocarbures qui connaitra un stabilité en termes de volume», avait-il expliqué.
