Concernant les positions des deux pays vis-à-vis des questions internationales, l'Algérie et la Chine ont réaffirmé leur attachement à «intensifier la concertation et la coordination autour des questions internationales et multilatérales, poursuivre le soutien constant de leurs intérêts fondamentaux, se soutenir mutuellement lorsqu'il s'agit de la préservation de leur souveraineté et intégrité territoriales, consentir des efforts communs pour défendre le principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays, entre autres règles de la légalité internationale et principes fondamentaux des relations internationales». Les deux parties ont convenu, en outre, de «maintenir leur attachement au multilatéralisme, au renforcement des principes de coopération, de solidarité, de justice et d'équité dans les relations internationales, et de préserver les intérêts des pays en voie de développement et défendre leurs droits». La partie algérienne a réaffirmé son «respect du principe d'une Chine une et unie, Taïwan étant partie intégrante des territoires chinois», et exprimé son «opposition à l'indépendance de Taïwan, quelle qu'en soit la forme, soutenant aussi la position de la Chine dans les questions relatives aux droits de l'Homme, au Xinjiang, à Hong Kong, au Tibet et autres, et rejetant toute tentative de politiser la question des droits de l'Homme ou de l'utiliser comme moyen de pression dans les relations internationales». Les deux parties ont souligné la «nécessité de régler la question palestinienne conformément au Droit international et aux résolutions de la légalité internationale, qui consacrent le droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant et entièrement souverain sur les frontières de 1967, avec El-Qods comme capitale, pour instaurer la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient, dans le cadre du respect mutuel et de l'observation des principes de justice et d'équité». L'Algérie et la Chine ont aussi mis en avant leur «soutien aux efforts de l'Etat de Palestine pour obtenir la qualité de membre à part entière aux Nations unies et dans les organisations pertinentes». Concernant la question du Sahara occidental, les deux parties ont affirmé leur «soutien aux efforts visant à parvenir à une solution durable et juste dans le cadre de la légalité internationale, notamment les résolutions pertinentes de l'ONU, à même de garantir au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination, suivant des démarches conformes aux principes de la charte de l'ONU et ses objectifs, exprimant leur soutien aux efforts des Nations unies dans ce sens».