Le responsable du Bureau des martyrs, des prisonniers et des blessés du Hamas, Zaher Jabareen, a déclaré lundi soir qu'Israël «tergiverse» concernant la trêve dans la Bande de Gaza. Jabareen a indiqué dans des déclarations publiées sur le site officiel du Hamas que le mouvement «a établi un cadre général pour la mise en œuvre de tout accord, à savoir un cessez-le-feu, une condition pour achever la trêve et la mettre pleinement en œuvre». Plus tôt lundi, la Société de radiodiffusion publique israélienne a annoncé qu'Israël a donné son «feu vert» pour un accord d'échange de prisonniers et attend la réponse du Hamas. «Nous sommes maintenant à des heures cruciales, car nous sommes plus proches que jamais d'un accord d'échange», a rapporté le média. «Nous portons sur nos épaules la responsabilité de libérer nos otages, et la résistance, si Dieu le veut, tiendra sa promesse. Cependant, la communauté internationale qui a choisi l'injustice, n'a jamais mentionné les prisonniers palestiniens», a-t-il conclu. Les combattants des Brigades Al-Qassam ont capturé environ 239 Israéliens, militaires et civils, dont certains détiennent la double nationalité, au terme de l'opération menée contre des colonies israéliennes et des bases militaires autour de la Bande de Gaza le 7 octobre dernier, dans le cadre d'une opération baptisée «Déluge d'Al-Aqsa». Dimanche soir, le Premier ministre qatari et ministre des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, a déclaré que la finalisation de l'accord d'échange entre Israël et le Hamas est pour bientôt, sans mentionner de date précise. Le Hamas propose à Tel-Aviv de libérer un certain nombre de prisonniers israéliens, y compris ceux de nationalité étrangère, en échange d'une trêve de plusieurs jours, de l'entrée de carburant et de vivres à Gaza ainsi que de la libération des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Depuis qu'Israël a commencé à bombarder Gaza le 7 octobre dernier, à la suite d'une attaque surprise du Hamas, plus de 13.300 Palestiniens ont été tués, dont plus de 5 600 enfants et 3 550 femmes, et plus de 31 000 autres blessés, selon les derniers chiffres du gouvernement à Gaza.
