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Un chantier à ciel ouvert
Bordj-Menaïel
Publié dans La Nouvelle République le 14 - 02 - 2024

Effectivement, si la situation actuelle de la localité de Bordj Menaïel est désolante et même choquante, la cause est due à l'incompétence des hommes qui occupent le devant de la scène. Un constat amer qui n'honore en aucun cas les habitants de cette charmante et paisible ville qui n'a rien vu venir.
On ne comprend plus rien, On est en train de faire des travaux qui ne veulent en aucun cas se terminer, on casse le bitume en long et en large pour faire passer une nouvelle installation de gaz naturel, d'autres la fibre optique d'internet, voila ce qui veut dire placer la charrue avant le bœufs. La ville des Bordj-Menaïel a besoin d'espaces verts, de jardin publics pour les vieux retraités qui ne trouvent nulle part ou aller.
Bordj Menaïel agonise depuis plusieurs années à cause des promesses, des mensonges de certains gens malhonnêtes qui lors des élections promettent monts et merveilles à leurs électeurs mais une fois installés que ce soit comme maires ou élus de la collectivité locale, ils tournent leurs vestes pour s'occuper de leurs propres affaires, ils n'ont jamais pu changer quoique ce soit et n'ont pu permettre à Bordj Menaïel de se développer et de promouvoir des activités industrielles, commerciales, touristiques, culturelles et sportives en mesure de répondre aux nombreuses attentes de la population menaïlie qui ne cesse de subir les conséquences désastreuses.
Tout le monde reconnait que cette agglomération était réputée hospitalière de par la gentillesse de ses habitants, une ville ouverte à tout le monde et où chacun venait se ressourcer et trouver son équilibre moral, chaque visiteur était ébloui par l'attitude admirable de tant d'amabilité de ses habitants.
Pour ceux qui ne le savent pas, la localité de Bordj Menaïel plus connue par la «cité des coquelicots» avait apprivoisé deux grands noms de la révolution algérienne, le colonel Amar Ouamrane et aussi l'un des grands négociateurs des Accords d'Evian le stratège colonel Krim Belkacem et possède une grande et riche histoire à tous les niveaux, que ce soit culturel, sportif, social, économique avec un passé glorieux rempli d'événements de grande envergure durant la Guerre de libération nationale.
Pourquoi cette situation d'abandon ? La réponse est simple : c'est la faute à la génération 1980 à ce jour qui n'a pas pu remplacer les anciens qui ne sont plus de ce monde qui, eux, étaient une source de référence positive à tous les niveaux. Ils sont partis ceux qui étaient réputés défendre la localité par la transparence, la bonne parole, l'hospitalité, l'aide aux plus démunis.
La génération actuelle se caractérise par des appétits voraces qu'elle satisfait en concourant à la perte de valeurs essentielles de toute société qui veut avancer (sens de la famille, entraide, valeur du travail, honnêteté, probité et sens de l'honneur), tout cela s'est perdu au fil du temps, laissant la place à la loi de la jungle, c'est-à-dire la loi du plus fort et du plus riche. Bordj Menaïel a perdu son âme quelque part en cours de route dans une course effrénée qui a enfanté des groupes d'intérêts, les gens sont devenus plus matérialistes que jamais, leurs discussions n'honorent en aucun cas les personnages. Ils sont partis les «zouama» , les personnes honnêtes et infaillibles qui pleurnichaient leur ville, ceux qui ont toujours défendus avec puissance de force et d'autorité la ville des coquelicots, de vrais hommes qui adoraient orchestrer les situations car ils étaient très entreprenants, actifs et dynamiques qui ont toujours menés des combats pour les causes justes, ils étaient et resteront la fierté de la ville pour l'éternité, eux qui reposent au cimetière de Lalla Aïcha ou de Sidi Smid et qui ont pour noms : les Bouhamadouche( Zmimi) Ouriachi Ali, Djouab Ali (Kabrane) Badis Ahmed, Bournissa Omar (Moussa Omar) Amrous Ali (Hamou Nassaid) Amrani Ahcène et Mohamed (Moh bel Hadj) Bourahla Laïd, Bouharrou Said, Hamidouche Mouloud (el abbassi) Abdenour Hacène ( pharmacien) Mansouri Abdelmadjid, Ouriachi Slimane, Hamrioui Hocine, Benmechta Ahmed Naili Amar, Amara Ahmed(directeur de CEM et maire) Mazouzi l'hadj, Bentarzi Moh Said, Ghalem (Si Mahmoud) Ouradi (Koum Ahdache) les frères Azazna» plus connus par «dar cheikh Edachra» Miloudi Said, Bouchareb (Embarek Ben Aissa) Guenoun(Ali Moh Omar) Tachert (les Babaazizane), les familles Toumi, les Tadjer, les Agraniou, les Lafer, les Amazouz, les Bouchareb, les Ameur, les Tachert, les Benmouhoub khalifa et termoul, les Bacha, les Tahanouti, les Cherchouri, les Bouchni, les Chaouchi, les Tadjer, les Rebihi, les Naïli ( moh sargene) les Khaber, les Abaziz, les Mezali, les Ait amar, les Gaouaoui, les Mohamadi,, les Hamadou, les Aoudachéne, les Mendil, les Assoul, les Baouali hadj Toutah, les Gabour, les Dahak, les Cheriet Moh Cherif et fils plus connu par Bilbil les Goumiri Hadj, et fils Hamid, Nordine, Rachid, Kamel et le regretté Mustapha, les Ghalem (Boualem, Bouazza et Dahmane) les Cherifi , les Miloudi, les Kaidi, les Sabeur, les Bakhali, les Sadaoui, les Drici, les Abdelhak, les Dries, les Lafer, les Rafa Debbah, les Derouazi, les Djenane , les Terki, les Triki, les Benaceur, les Bouguetaf, les Siad, les Sebaia,les Kouache, les Boudoumia, les Bougaoua, et des centaines d'autres qui étaient des hommes au vrai sens du terme, qui avaient vécus avec des valeurs et des principes fondamentaux basés sur le respect, l'amour d'autrui, du pays et surtout de la religion musulmane. Ils ne sont plus de ce monde certes, mais malgré cela, ils demeurent l'image de marque de la ville de Bordj Menaïel.
Que l'on nous excuse si l'on a omis d'en citer d'autres noms car une chose est sûre, tous ceux qui ont cotoyé ces personnages les décrivent comme d'honnêtes citoyens, des sages et des érudits, avec des qualités d'intelligence qui leur ont permis de s'acquitter à merveille de leurs rôles de responsables de famille, d'avoir su gérer convenablement leurs foyers en bons pères de famille. La population de Bordj Menaïel leur reconnait le legs d'un bien très précieux, à savoir la bonne éducation, le savoir-faire, l'islam et le respect d'autrui. C'était des personnes qui agissaient collectivement et cela pour le bien de la société, ce qui n'est plus le cas actuellement car il y'a un manque d'hommes. Bordj Menaïel a besoin de changement et pour cela, il faudra des hommes intègres. Bordj Menaïel a perdu de sa nostalgie. Depuis pas mal d'années, la ville de Bordj Menaïel est devenue une localité sans âme. Pourquoi un tel constat amer qui n'honore en aucun cas les habitants de cette ville ?


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