En prévision de l'événement culturel initié par l'Institut Français d'Algérie en partenariat avec le ministère de la Culture et des Arts et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, une conférence de presse, animée par Ahlem Gharbi, directrice de l'Institut Français et Feriel Gasmi Issiakhem, commissaire de la Biennale a été organisée le 17 avril 2024 à la Villa Abdeltif. Les intervenantes ont dévoilé le riche programme de cette 2e édition, prévue entre le 9 mai et le 8 juin 2024 et qui verra la participation de pas moins de 112 créateurs et la tenue de plus de 100 événements divers dont des expositions, des conférences-débats, des ateliers, des masters-classes. Après une première édition organisée en pleine pandémie de Covid-19, l'événement rempile en 2024 en mettant l'accent sur l'un des principaux défis du monde actuel, à savoir l'éco-responsabilité. A ce titre, Mme Ahlem Gharbi a souligné, lors du point de presse organisé au siège de l'AARC, que « cette seconde édition permettra de creuser cette problématique en abordant les questions du réchauffement climatique et la disparition du vivant. A travers cette biennale axée sur l'éco-responsabilité, il sera démontré qu'on peut faire du local de grande qualité avec des matériaux algériens ». De son côté, Mme Feriel Gasmi Issiakhem a fait savoir qu'elle s'est inspirée du travail de l'un des précurseurs de l'éco-design, le designeur Victor Papanek, précisant que « les projets de DZIGN 2024 se veulent attentifs aux vécus des communautés de chaque territoire ». Pour cette 2e édition, cinq villes ont été choisies, à savoir Alger, Oran, Annaba, Constantine et Tlemcen. « Les auteurs de projets interprètent la question du Vivant dans leur environnement social immédiat. Leurs projets nous invitent à repenser nos manières de consommer, de vivre, de transformer et d'appréhender notre futur, pour faire advenir une culture matérielle plus respectueuse des écosystèmes qui nous entourent » a encore expliqué la Commissaire de la Biennale. Elle a souligné par ailleurs que « la collaboration avec le Ministère de l'Enseignement Supérieur a permis de concrétiser ce souhait de donner à la biennale une dimension académique en dehors des mondes des arts ». A noter que plusieurs universités et écoles, situées dans les cinq villes participant à la biennale de design algéro-française sont partenaires de l'événement, en l'occurrence l'Ecole polytechnique d'architecture et de l'urbanisme d'Alger (EPAU), l'université Salah-Boubnider – Constantine 3, l'université Badji-Mokhtar de Annaba, l'université d'Oran USTO ainsi que l'université Aboubakr-Belkaïd à Tlemcen.