Les forces d'occupation et les colons israéliens ont détruit les terres palestiniennes et brûlé un grand nombre d'arbres fruitiers dans les villes de Beit Ula et Turqumia, au nord-ouest d'Hébron au sud du territoire occupé. Des groupes de colons illégaux des colonies « Adora et Telem » ont incendié entre 200 et 300 dunums de terres plantées d'oliviers et d'amandiers, à « Khallet Al-Bir », dans la région de Taibe, appartenant à plusieurs familles palestiniennes, selon Suleiman Jaafra, militant des comités de résistance au mur et aux colonies de la ville de Turqumia. Dans la région « Al-Hardash » menacée par la colonisation, les colonisateurs israéliens ont également procédé à des destructions des terres palestiniennes. Jaafra a souligné que le ravage de ces terres vise à s'emparer davantage des terres des civils palestiniens et à étendre l'avant-poste colonial installé après le 7 octobre dernier. Dans la ville de Beit Ula, au nord-ouest d'Hébron, les forces d'occupation ont détruit au bulldozer environ 2,5 dunums de terres appartenant au citoyen Wael Farasha, en plus de déraciner tous les oliviers et autres. Ces forces ont détruit les installations agricoles, sous prétexte qu'elles sont situées dans des zones classées comme « C » et que son propriétaire avait été prévenu au préalable. Farasha a déclaré à notre correspondant que les forces d'occupation ont détruit et vandalisé ses terres après qu'elles aient été récupérées et qu'il les ait cultivées pendant des années. Il a souligné que le processus de destruction au bulldozer a eu lieu bien qu'il a obtenu une décision du tribunal israélien stipulant l'annulation de l'ordre de destruction au bulldozer et de démolition.
