Mais de quelle nature est cette « espèce » dite civilisée, sa « justice », son « équité », son « humanisme » ? Comment ose-t-elle, avec dédain, et arrogance, sans pudeur, se légitimer, se mettant faussement dans la peau des opprimés, se dissimulant dans l'innocence du loup pour mieux dévorer sa proie. Ainsi, paraître aux yeux de ses protégés européens, notamment les USA, se démarquant de ce fait, de ses manigances habituelles, à l'endroit d'un peuple reconnu historiquement. Une légitimation, pour encore, sévir et exécuter ses basses besognes, massacrant pleinement, impunément, et toujours, des innocents enfants, femmes, vieillards, hôpitaux, écoles, ONG, et institutions officielles, des manœuvres outrancières, machiavélique. Ghaza sera la cible convoitée, initialement convenue, sous le diktat d'un sionisme, aveuglé par son histoire sous l'emprise hitlérienne (1939-1945), d'où ce sémitisme israélien flagrant, et son hégémonie. Cette secte barbare ordonna le parachèvement final de ses plans d'anéantissement de toute la ville de Ghaza, et le reste du pays. Un scénario d'éradication bien ficelé avec ses pairs détracteurs, arrogants, émanant d'un pacte arrangé depuis lustre. Et pour camoufler son génocide, accoure à l'élimination de dizaines de journalistes pour ficeler son itinéraire barbare. Sans impunités, ce sionisme-nazisme, s'arroge le droit à l'annexion des terres d'autrui au vu et au su du monde, certains hypnotisés par ces fourberies, et ces mensonges répétitifs connus, dans l'unique intention d'exterminer, et de raser ces 2 millions et demi de la carte Palestinienne, avec le concours hypocrite de ses alliés traditionnels. Cette nature hideuse, et inhumaine, expansionniste nous renvoi aux mêmes caractéristiques assassines de la France coloniale à l'annexion de l'Algérie, aux années de braises, envahissant le pays par ses feux, ses massacres, ses enfûmades, ses carnages monstrueux de populations. Les Algériens ont vécu dans leurs chaires ces épopées historiques amères, de 1830 à 1962 (date de l'indépendance). Comme pour la Palestine, tout a été planifié pour assouvir son instinct bestial. Ainsi, l'histoire se répète dans tous les cas de figures, et nul n'échappe à ses évènements, et avènements programmés. Rome à bien envahi l'Europe, l'Afrique, l'Orient, comme les croisés voulant conquérir le monde au nom des religions. La France, l'Angleterre et l'Espagne, vers le 14e, le 15e siècle, jusqu'à 1789, à l'extermination des indiens d'Amérique, l'ère napoléonienne glorieuse du 18e, et sa défaite en 1815 à Waterloo, l'Allemagne hitlérienne (du 20e siècle) par son hégémonie, engouffrant les 60 millions de morts. Et enfin, les USA de notre ère, à l'Irak, la Syrie, l'Afghanistan, s'arrogeant le droit au dirigisme planétaire, au nom de sa démocratie...voilà ces «justiciers de l'ordre mondial» qui prônent une justice, et l'égalité des peuples, mais de l'autre agissent paradoxalement, au nom de leur «droit», et leur «état civilisationnel» contradictoire, et déficient. Le temps fini toujours de remettre la nature (des peuples) dans son droit initial, quel qu'en soit les circonstances. «Qui s'évertue ce droit ne trompe que lui-même», c'est là, la vérité incontournable. Le colonisateur se fera coloniser à son tour, et la roue tournera chaque fois que l'un ou l'autre versera dans la tentation, disent nos sages. L'histoire contemporaine du 19e et 20e siècle eut ces prototypes d'invasions, en Afrique, notamment l'Algérie, ou ces « honorables » détracteurs de l'humanité y décidèrent d'envahir ces pays. La France ayant peaufinée sa carte d'annexion, usa illico de l'alibi en 1830, au prétexte du «Coup de l'éventail» prôné par son consul Deval, «arguments» tant désavoués, ouvrant toutes porte aux manœuvres expéditionnaires, et la déchéance beylicale d'Alger, en ces circonstances (en 1827). Autre alibi, des plus spectaculaire, des deux juifs incriminés dans l'escroquerie, en Nathan Bakri et Naphtali Busnach, début du 19e siècle, dans l'accaparement des fonds de l'Etat en 1818, des 7 millions aux détriments d'Alger et la France, considérés intermédiaires fiables, et prirent la tangente. Lequel forfait, a mis ces belligérants dans un état conflictuel, d'où l'expédition. Ces millions convertis en or seront réservés à la confection d'israël. Ainsi, se construisit depuis, la notion du sionisme. Prétexte à sa royauté pour annexer le pays : de Louis Philippe 1er, à Charle X, à Napoléon III, dès 1827-1829-30. L'annexion de l'Algérie le 31-Jan-1830, à Sidi Fredj, se fera par traitrise. De cette occupation, en 1830-1844, sont désignaient le maréchal Bugeaud, Trezel, Desmichel, Montagnac, Lamoricière, Pélissier, et consorts, des êtres sanguinaires, venus avec une fiche de route déterminante : « La terre brulée », avec tout ce qu'elle comporte d'atteinte aux droits humains, jusqu'à l'extinction de la nature. C'était le fin mot de cette expédition meurtrière, savamment orchestrée. Nul n'échappera à ce carnage, des êtres sans moralité, ils s'en orgueil avec leurs supplices, les exactions, tortures, les enfûmades (Dahra,1845), de milliers de martyres, à Mostaganem, Sétif, Gelma, Kherrata, Béchar, Blida, Constantine, Alger, Oran, Bejaïa et autres, sous les feux. Postérieurement, seront achevés en mai 1945, plus de 45.000 martyres en 24h00, itinéraire macabre attisé par ces sanguinaires, ségrégationnistes. Actes prémédités par sa royauté, de l'antique période du 18e et 19e siècle. De ce fait inéluctable, le nombre des martyrs algériens de 1830-1962, n'est plus de 1 million et demi, mais, d'après mes investigations, ici là, est de 8 millions et demi de martyres. Ceci dit, des centaines de milliers de morts pour chaque décennie. «Le concept de l'élimination des races» prendra toute sa signification depuis cette ère historique macabre, alimentant l'esprit racial du vieux continent afin de conquérir l'Algérie, et le reste Africain. L'éveil des braves enclencha des révoltes de par le territoire national, Mascara verra son fondateur le 27-Nov-1832, à l'âge de 24 ans,en Abdelkader Ould Mahieddine, sous l'arbre de Dardara, on lui fera la Moubayaa (l'allégeance), en Amir el Mouminine (Amir des croyants), les troupes de toutes les régions s'alignèrent à ses côtés, d'où la riposte d'une guerre impitoyable à son adversaire français.Plus de 17 années, sans répits, ou fit la déchéance de l'armée coloniale dans la Macta, sous le commandement du général Trézel, puit celle de Sidi Brahim, et d'autres. Amir Abdelkader, humble, et juste, sut entretenir ce respect envers tous, même envers ses prisonniers. Farouche et stratège, sans égale, des analystes de renoms lui reconnurent ces qualités au-dessus des généraux dégradants. Fin dirigeant, il se déploya avec justesse envers tous. Mais, ces généraux viles, despotiques, comploteront encore, du traité de la Tafna du 24-Fév-1834, remettant en cause ses droits. Aussi, des violations, les soumissions marchandées par le maréchal Bugeaud, etautres, pactes et serments (de 1847),y compris. Par traitrise des généraux, ilest misen résidence en France, puis libérer par Napoléon III, il rejoindra la Syrie pour le restant de sa vie. Se consacrant au droit humain, et la méditation.Ses œuvres seront d'une portée philosophique exceptionnelle. Amir Abdelkader eut à défendre en ces circonstances particulières en Syrie, 1860, la communauté chrétienne, sauvée in extremis, évaluée à 20000 âmes, qui renseigne sur l'acte humain,un dignitaire de l'humanisme sans égale. Les Rois, Sultans, Princes, savants, et autres, lui firent les révérences, dignes de sa haute personnalité universelle. 1849, El Amir répliqua à ses «hôtes Français : «Je ne demande ni grâce, ni faveur, je demande l'exécution des engagements pris envers moi. J'avais demandé une, par le général Français, qui me l'a donnée sans restriction; un autre général, fils de roi, l'a confirmée ; la France était liée vis-à-vis de moi, et moi vis-à-vis d'elle. Aujourd'hui, vouloir revenir là-dessus, c'est vouloir l'impossible. Votre parole, je ne vous la rends pas, je mourrai avec elle pour votre déshonneur, Les peuples et les rois sauront la vérité ». C'est la mèche qui développa inéluctablement la résurrection par les Cheikhs Bouamama, El Mokrani, El Haddad, jusqu'à 1872, envers l'envahisseur, sans répits, même réprimés. La relève des Oulama, en cheikhs Ibn Badis, Larbi Tebessi, Bachir Ibrahimi, fondateurs de l'identité du peuple Algérien, dès 1931, en relevant le défi sur la mémoire identitaire. Ce fut les prémices des soulèvements avec ses dignes fils Algériens en Messali Hadj en 1927, du PPA de Farhat Abass, président du GPRA, en 1943, puis du FLN-ALN-1954, déclenchement de la Révolution.Malgré les incarcérations, et maltraitances extrêmes, des Algériens réprimés sauvagement aux massacres, et exécutions généralisées du peuple. Date qui génèrera la riposte Révolutionnaire par ses fils, et filles, indescriptibles, à l'exemple des AbenRamdane, Amirouche, Hassiba Benbou Ali, Ben Mhidi, Zirout Yousef, Didouch Mourad, Ait Ahmed, Boudiaf, Ben Bella,Boumédiènne, Ali la pointe, petit Omar, sans omettre, les artistes en Med Touri, Ali Maâchi (martyres), Masrah Watani d'Alger, de Mostaganem, d'Oran, Constantine, les équipes sportives, tous enrôlés à l'OCFLN se soulevant d'une seule voix. Le rôle indéniable des personnalités, amis (es), à la révolution : en IvetonNatan, juif Algérien (guillotiné, martyr en 1956), maitre Bouaziz et sa femme Simone engagés pour l'Algérie, le Dr Pierre Chaulet, participa pendant et après, au développement du pays, l'avocat Mr Vergès, et autres figures de proue. L'Algérie connaitra ses hauts et ses bas, crucialement, des assassinats ignobles, massacres incommensurables, de ses enfants Martyres. Cette Algérie, retrouvera sa dignité spoliée, sa liberté, son identité bafouée, son Indépendance totale, en 1962, par ses hauts faits d'armes. La Palestine est l'itinéraire similaire à l'Algérie, et est à la mesure de ses capacités humaines, et digne représente de son peuple, sachant tous les sacrifices, les morts qui s'amassent,plus de 36000 morts, des milliers de blessés, par les bombes à phosphores, et autres, interdit par les institutions internationales. Engloutis sauvagement par une entité qui n'a ni foie, ni lois, encore moins de dignité d'un être humain. Mais, de quelle guerre s'agit-il ? Une guerre est une guerre que si-il y a deux forces armées qui s'affrontent, dans la logique des choses. Ce que nous constatons dans ce cas, il n'y a qu'une seule...celle du sionisme-nazisme, qui se paye ces randonnées meurtrières à l'endroit du peuple Palestinien, aux mains nues, mettant en feux Ghaza, khan Younes, Fatah, Cisjordanie, lesquels vivent un scénario apocalyptique, des sacrifiés du 21e siècle. Un signe gravissime apparentà nos frères arabes, ayant les capacités voulues pour répondre aux réalités du terrain, au sort palestinien. A suivre … Abbou Abdelkader-Dadi- Artiste peintre- Ecrivain-sculpteur, ex-Pr des arts et culture ex-chargé des Festivités nationales