Rien ne semble tourner dans le sens de l'amélioration du football chez l'équipe nationale malienne. Ce qui se passe n'illumine pas le ciel footballistique, mais ne surprend personne. Les plus proches des Aigles savent que la situation que traversent le groupe ne volera pas plus longtemps comme le prédisent certains experts, et d'autres s'interrogent sur la place qu'elle pourra occuper sur l'échiquier de la coupe d'Afrique des Nations alors que le tirage au sort des éliminatoires de la CAN-2025 prévu le 4 juillet prochain. Les Aigles seront fixés sur les trois équipes qu'il devront affronter pour s'accrocher à cette compétition qui s'annonce différente des précédentes. Eric Sékou Chelle, recruté en 2022, évincé en 2024 Seront-ils au grand complet pour entamer ces éliminatoires ? Tous les ingrédients semblent ne pas être en mesure d'assurer la meilleure saveur espérée. La fumée qui assombrit le football malien intervient après l'éviction de leur sélectionneur, Eric Sékou Chelle. Recruté en 2022, l'ancien défenseur international malien a été remercié le 13 juin dernier après la 4e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Les Aigles occupent la 4e position sur 6 dans sa poule avec 5 points seulement, juste derrière Madagascar à 2 points de plus et Comores et Ghana occupent les premières places avec 9 points. Aigles du Mali, quart de finaliste à la CAN-2023 Il faut rappeler que les Aigles du Mali, quart de finaliste à la CAN-2023 en Côte d'Ivoire, ont raté leur entrée dans cette position. Les résultats acquis démontrent que le moral était déjà affecté et qu'ils ne pouvaient aller au-devant de ce qui a été promis aux supporters, seulement avec une victoire contre le Tchad, mais une défaite contre le Ghana et deux nuls contre la République centrafricaine et le Madagascar. «Deux jours après le match nul contre les Barea malgaches du 11 juin, pourtant en infériorité numérique pendant une longue période, le sélectionneur Chelle est limogé par la fédération malienne de football», rapporte un confrère de la presse étrangère. Les effets de la mauvaise gestion Dans une lettre ouverte rendue public le 21 juin, les internationaux maliens menacent de boycotter la sélection nationale. Un acte rare et extrême pour appeler leurs dirigeants à remédier à la crise que traverse le football malien. Plusieurs joueurs maliens reviennent a la charge ,ils menacent de boycotter la sélection avant de mettre à exécution leur menace, une lettre est rédigée, expédiée sur les réseaux sociaux et publiée, pour que cela ne soit pas un jeu de mots ,Tout porte à croire que cette crise âgée de plusieurs années est source d'une mauvaise gestion , maintes fois dénoncée et dont ses répercussions risquent de perturber le développement de l'équipe nationale si leurs dirigeants ne remédient pas à la crise que traverse, selon eux, le football national depuis plusieurs années. « A se remettre en question et à prendre leurs responsabilités » Cette l'équipe nationale malienne, dont le capitaine Hamari Traoré (Real Sociedad), ont publié sur les réseaux sociaux une lettre aux supporters qui déplore l'absence de résultats depuis des années, la « mauvaise gestion » de leur sport par leurs dirigeants et le manque de professionnalisme de ces derniers. Les joueurs maliens disent avoir «besoin du soutien et de la vision éclairée de dirigeants» et appellent ces derniers «à se remettre en question» et «à prendre leurs responsabilités». «Si la situation reste inchangée, nous nous réservons le droit de ne pas honorer la sélection et de ne pas participer aux prochains matches de qualification», dit le texte. Une lettre se promène sur les réseaux sociaux « Nous partageons pleinement votre colère et votre déception », disent-ils aux supporters dans ce message republié par El Bilal Touré (Atalanta Bergame), Kamory Doumbia (Brest), Falaye Sacko (Montpellier) et d'autres. « Si la situation reste inchangée, nous nous réservons le droit de ne pas honorer la sélection et de ne pas participer aux prochains matchs de qualification » pour la Coupe du monde 2026, précise le texte. Les Aigles restent sur un nul 0-0 contre Madagascar en juin, bien qu'en supériorité numérique pendant une grande partie de la rencontre. Plusieurs joueurs de l'équipe nationale malienne, dont le capitaine Hamari Traoré (Real Sociedad), ont publié sur les réseaux sociaux une lettre aux supporters qui déplore l'absence de résultats depuis des années, la « mauvaise gestion » de leur sport par leurs dirigeants et le manque de professionnalisme de ces derniers. « Si la situation reste inchangée » « Nous partageons pleinement votre colère et votre déception », disent-ils aux supporters dans ce message republié par El Bilal Touré (Atalanta Bergame), Kamory Doumbia (Brest), Falaye Sacko (Montpellier) et d'autres. « Si la situation reste inchangée, nous nous réservons le droit de ne pas honorer la sélection et de ne pas participer aux prochains matchs de qualification » pour la Coupe du monde 2026, précise le texte. «La menace de boycott de joueurs maliens de la sélection nationale fait office d'électrochoc. L'enjeu est de taille : les Aigles du Mali ont encore six journées pour tenter de décrocher une qualification historique à la Coupe du Monde 2026 en Allemagne. Il faudrait pour cela terminer premier sur 6 équipes de leur Groupe ou bien finir parmi les 4 meilleures deuxième et disputer le dernier ticket». En résumé Les prochains matchs sont désormais prévus en mars 2025 contre les Comores puis la République centrafricaine. Personne ne veut ce boycott, une situation qui met face à ses responsabilités les cadres de la Femafoot, qui sont mis au pied du mur. «La FIFA pourrait nommer un comité de normalisation au Mali pour dénouer la crise des instances locales. Ce fut déjà le cas en 2017 et cela avait abouti à l'élection mouvementée de Mamoutou Touré Bavieux à la tête de la Femafoot, estime en substance un journal de la presse étrangère».
