Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) iranien a qualifié l'entité sioniste d'entité née du terrorisme, affirmant qu'elle deviendra progressivement la proie de ses propres transgressions. Le général de division Hossein Salami a fait ces remarques lors d'un événement organisé dans la capitale Téhéran à l'occasion de la Journée nationale des journalistes, lundi 5 août 2024 «L'entité sioniste est née du terrorisme et ne possède aucun des éléments pour être une nation», a-t-il déclaré. Le commandant en chef du CGRI faisait référence à l'émergence de l'entité dans la région de l'Asie de l'Ouest en 1948, suite au déplacement de centaines de milliers de Palestiniens dans une guerre fortement soutenue par l'Occident. Selon ses propos Depuis cette année-là, l'armée d'occupation israélienne se livre à des actes de terreur quotidiens contre les nations de la région, à la fois pour combattre l'opposition populaire à son existence imposée et pour étendre les zones sous son occupation. «Par ses violations meurtrières récurrentes, l'entité sioniste s'est entouré d'un tourbillon de feu», a fait remarquer le général Salami parlant de l'assassinat ciblé de nombreux scientifiques nucléaires iraniens dans le passé et de celui d'Ismaïl Haniyeh, le chef politique du Mouvement de résistance palestinien Hamas, le 31 juillet 2024 à Téhéran. Indique-t-on. «Ces atrocités sont cependant des fosses que les sionistes ont creusées eux-mêmes et dans lesquels ils s'enterreront progressivement, Une fois qu'ils auront reçu une réponse forte, ils comprendront qu'ils ont commis une erreur de calcul.» a-t-il souligné. L'entité sioniste a assassiné un homme moudjahid qui réclamait les droits de son peuple, la riposte sera retentissante. Ces propos font une suite à ceux tenus par l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei au lendemain de l'assassinat de Haniyeh. Il a mis en garde le régime contre un sévère châtiment, soulignant qu'il est du devoir de la République islamique de venger le sang du chef de la Résistance palestinienne. Dans un message publié le mercredi 7 août, 2024 le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a fermement condamné l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, considérant cet acte comme une violation flagrante des normes fondamentales des relations internationales et de la Charte des Nations unies. De tels actes criminels conduiront à une nouvelle escalade des tensions et pousseront la région dans une situation plus dangereuse, a averti le ministre chinois des Affaires étrangères. Les tensions sont à leur comble au Moyen-Orient après l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh dans la capitale iranienne Téhéran et l'assassinat d'un haut commandant du Hezbollah sayyed Fouad Chokor perpétré par Israël à Beyrouth. Le Mouvement de résistance palestinien Hamas a nommé ce mardi Yahya Sinwar à la tête de son bureau politique. Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Yi a discuté ce mardi de l'assassinat de Haniyeh avec ses homologues égyptien et jordanien lors d'appels téléphoniques. Le chef de la diplomatie chinoise a déclaré à Badr Abdelatty et Ayman Safadi que Pékin condamne fermement cet assassinat, qui viole les normes fondamentales des relations internationales et porte atteinte à la souveraineté de l'Iran. «Cet assassinat viole les principes fondamentaux de la Charte des Nations unies», a déclaré Wang Yi à son homologue égyptien Abdelatty. L'entité sioiste a assassiné 10 043 étudiants depuis le 7 octobre Le ministère de l'Education et de l'Enseignement supérieur palestinien a déclaré qu'environ 10 043 étudiants sont tombés en martyr et 16 423 ont été blessés, depuis le début de l'agression israélienne le 7 octobre contre la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée. Le ministère a expliqué dans un communiqué publié que, le nombre d'étudiants martyrs dans la bande de Gaza depuis le début de l'agression a atteint plus de 9 936, et ceux qui ont été blessés ont atteint 15 897, tandis qu'en Cisjordanie, 107 étudiants sont tombés en martyr et 526 autres ont été blessés, en plus de 390 arrêtés. Indiquant aussi que 504 enseignants et administrateurs sont tombés en martyr et 3 426 ont été blessés dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, plus de 117 ont été arrêtés en Cisjordanie. Il a souligné que 119 écoles publiques de la bande de Gaza ont été gravement endommagées et que plus de 62 écoles ont été complètement détruites, tandis que 191 écoles publiques affiliées à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés (UNRWA), ont été bombardées et vandalisées, 20 universités ont été détruites et plus de 31 bâtiments ont été exposés. En Cisjordanie, 69 écoles ont été vandalisées et 5 universités ont été soumises à des raids répétés, à des actes de vandalisme et à des altérations de leur contenu, informe-t-il .
