C'est demain que les supporters de la JS Kabylie découvriront leur équipe remaniée au goût de la nouvelle saison 2024/2025. Le géant stade de Tizi-Ouzou, Hocine Ait Ahmed, abritera ce duel qui sera indéniablement très animé entre deux formations de la région kabyle JSK-OA. Soutenir et protéger l'infrastructure sportive Les deux formations sont pliées aux impératifs de performance et d'efficacité propres à une époque si impatiente, où il était aisé de souligner. Sans se tromper que la tendance invite à confondre deux choses qui n'ont rien à voir : gagner et avoir raison. Une notion vieille comme le monde. Les nouveaux joueurs seront face à des supporters connaisseurs pour avoir grandi avec ce grand club qu'est la JSK. L'envie de poser pied dans cette arène neuve, découvrir la nouvelle équipe, signifie aussi un engagement de leur part de la soutenir et de protéger cette infrastructures sportive de toute tentative d'atteinte à son image «C'est un bien national, toutes les équipes sont les bienvenues, elles seront traitées comme nous souhaitons aussi être traitées lors de nos déplacements», affirme A. Metref jeune enseignant et d'ajouter «Nous espérons ouvrir le bal avec une première victoire, fêter l'ouverture du stade Omnisport par une belle victoire». En résumé Demain, le football sera mis à l'épreuve, les équipes surprennent lorsqu'ils respectent les consignes de leur entraîneur, notamment sur le terrain. Le cas contraire sera décevant lorsque les joueurs tentent de piétiner les valeurs sportives et démontrer que le professionnalisme n'est pas leur préoccupation. »Il n'y a pas pire déception que lorsque le joueur fonce sur l'arbitre pour contester ses décisions », dixit M. Kouici. Demain, cette première sortie est un indicateur du niveau de performance des Canaris, et de l'Olympique d'Akbou. Pour la JSK, c'est au nom d'une certaine idée qu'il se faisait de leur propre destinée par le passé que ce club va tenter de convaincre ses supporters et…ses spectateurs. «Demain, on aura à assister à une rencontre sportive et non un simple problème d'esthétique». Les amoureux du foot seront-ils convaincus de ce qui se passera ce vendredi sur le nouveau terrain ? Les jeunes savent que le football n'est en tout cas pas un rapport de force mais plutôt un «rapport de sens», exactement comme l'art, le langage et l'envie d'être avec et non contre l'équipe. En résumé «Si finalement 98 % des gens ne savent pas ce qu'est une identité de jeu», comme le concède un sélectionneur mondialement connu, c'est que la question est trop mal posée pour y être répondue favorablement. Alors il faudra reformuler la question pour que les supporters, non seulement, mais aussi tous les Algériens devront comprendre ce qu'est le foot et ses retombées positives sur la société. «Nous retiendrons, nous disait un vieux supporters des années de Khalef, les supporters de la JSK ? Combien de fois priver de victoires, combien de fois ont-ils réclamé de nouveaux dirigeants ? Combien de fois ont-ils assisté à des déchirements, à des déceptions qui n'ont finissaient pas, à des changements d'entraîneurs, de joueurs, de présidents à des conflits internes, mais demain avec Akbou, ou avec le MCA ou autre équipe, vous verrez que les supporters sont amis et souvent applaudissent les adversaires lorsqu'ils prennent les trois points du stade du 1er novembre, enfin nous attendons nos adversaires qui sont nos amis, comme ceux du Mouloudia d'Alger, de l'USMA, de l'Entente de Sétif et ceux de demain Akbou». Enfin, pour paraphraser un sélectionneur européen «Si le football est un langage au même titre que la danse ou le théâtre, c'est que chaque rencontre est l'occasion d'exprimer, avec la grammaire de tous, une attitude nouvelle à l'égard du monde. Bref, y laisser une trace en imprimant un style».
