Au lieu d'utiliser ses ports à leurs vocations créatives, c'est-à-dire faire le commerce avec l'Algérie, le régime français a, pour des considérations géopolitiques, choisit de faire de ses ports des planques pour le grand trafic des drogues de synthèse et d'armes de guerre contre l'Algérie. Les preuves sont à l'appui. Partant des ports français, les tentatives d'inonder l'Algérie en armes de guerre et en grandes quantités de drogues de synthèse, en tous genres, se sont succédé durant ces deux dernières années et la dernière en date remonte à avant-hier seulement, lorsque les enquê- teurs de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la Sûreté nationale ont saisi une quantité record de drogue d'ecstasy estimée à 1,65 million de comprimés psychotropes venant du port de Marseille. Jamais dans son histoire l'Algérie n'avait réalisé une telle saisie record d'ecstasy. S'agit-il d'un complot géopolitique exercée par le régime français contre l'Etat algérien dans un contexte régional et mondial crucial et à la limite d'une guerre régionale ? S'agit-il plutôt d'un manque flagrant de compétences des douaniers et policiers français dans la détection des drogues et d'armes de guerre ? Ou s'agit-il encore d'un chantage sécuritaire du fait que la coopé- ration sécuritaire et les échanges d'information entre Alger et Paris sont à l'arrêt ? L'interception par les éléments de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), avant-hier lundi au port de Mostaganem, d'une saisie record de 1,65 million de comprimés d'ecstasy soigneusement dissimulés dans un camion venu tout droit du port de Marseille en France, a relancé la polé- mique, renforcé le doute jusqu'à confirmer que les ports français sont devenus des planques de trafic de drogues et d'armes pour êtres acheminées vers l'Algérie. L'objectif est très clair : il s'agit d'inonder l'Algérie en tous genres de drogues de synthèse et, également, en armes de guerre pour semer le chaos parmi la population et sur le territoire algé- rien. Il s'agit d'une autre forme de la guerre hybride à laquelle le régime français l'utilise dans sa politique envers l'Algérie dans l'espoir de parvenir à faire tomber le plus grand pays de l'Afrique qui est à quelques pas de devenir un pays émergent. Les complots du régime français appuyé par l'extrême-droite, voire les descendants de l'ex-Organisation armée secrète (OAS) qui a fait des massacres en Algérie, sont devenus nombreux. Comment les ports fran- çais sont devenus une plaque tournante du grand trafic de drogues et d'armes contre l'Algérie ? Remontant un peu dans le temps pour mieux comprendre la situation. Les 1, 65 million d'ecstasy, le port de Marseille et le plan machiavélique On se demande où sont passés les douaniers et policiers français, alors que des grandes quantités de drogues et d'armes de guerre débarquent de leurs territoires maritimes, voire au niveau des ports fran- çais pour finir en Algérie ? Une question à laquelle se posent les observateurs et experts locaux et internationaux. S'agit-il d'une complicité géopolitiques ou d'un cris d'incompétence ou encore d'un chantage sécuritaire du fait que la coopération sécuritaire entre Alger et Paris est à l'arrêt depuis que les deux capitales sont entrées en conflit politique et diplomatique causées par l'extrême-droite française. Avant-hier lundi et dans une nouvelle tentative d'inondation de l'Algérie en grandes quantités de drogue de synthèse, les enquêteurs aguerris de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) relevant de la DGSN ont réussi de mettre la main sur une quantité record d'ecstasy estimée à 1,65 million de comprimés psychotropes d'une valeur évaluée à quelque 26 millions d'euros, la qualifiant de « plus grande quantité de ce type de drogue jamais saisie en Afrique ». Dans un communiqué datant d'avanthier lundi, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a annoncé la saisie de 1,65 million de comprimés d'ecstasy en provenance du port de Marseille et l'arrestation de neuf suspects liés à un « réseau criminel international opérant entre le Maroc et la France ». Dans un communiqué diffusé par la Télé- vision nationale, la police a estimé la valeur de cette saisie à environ 4 milliards de dinars (quelque 26 millions d'euros), la qualifiant de « plus grande quantité de ce type de drogue jamais saisie en Afrique ». Les autorités algériennes n'ont pas dévoilé l'identité des personnes interpellées. Les suspects ont été présentés au Procureur et doivent répondre d'accusations de « trafic de drogue international au sein d'un groupe criminel transfrontalier » et de « blanchiment d'argent », selon le communiqué. Les 100 kg cocaïne, l'appartement chic d'Alger, le français et le Port de Marseille La police a affirmé que la cargaison était dissimulée dans un camion arrivé par bateau en provenance du port de Marseille, où vit une importante communauté algérienne. D'autres véhicules et d'importantes sommes d'argent, supposées provenir d'« activités illicites », ont également été saisis, ont précisé les forces de l'ordre. En décembre 2024, les éléments du Service central de la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (SCLTIS) relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) avaient mis fin à un important réseau criminel organisé transfrontalier de trafic de drogues, dont le cerveau est un ressortissant français. Cette opération avait permis de saisir un total impressionnant de drogues dures, voire 100 kilogrammes de cocaïne, 89,860 kilogrammes d'ecstasy ainsi que 81,820 kilogrammes de kif traité, soit un montant estimé à des dizaines de millions d'euros. L'enquête menée par les hommes du SCLTIS a démontré que le réseaux criminel est en activité en Europe, voire sur le territoire français et acheminait ses quantités de drogue depuis le port de Marseille vers l'Algé- rie. Un réseau transfrontalier bien structuré et avait bénéficié d'une existence d'une structure sur le territoire algérien. Quelques mois après cette belle prise, et en mars 2025, plus de 88.000 doses d'ecstasy et de Subutex ont été saisies au port de Béjaïa par les services de Douanes. Les éléments de l'Inspection principale de visite aux voyageurs à la gare maritime du port de Béjaïa, relevant de l'inspection divisionnaire des Douanes de la wilaya, ont procédé à une saisie importante de substances psychotrope lors du traitement d'un car-ferry français en provenance du port de Marseille. Selon un communiqué de la sous-direction de l'informatique et de la communication de la direction régionale des Douanes de Sétif rendu public mardi 18 mars 2025, avaient précisé que la marchandise prohibée se compose de 1,18 kilogramme de poudre d'Ecstasy, 84.233 comprimés d'Ecstasy et 3.875 comprimés de Subutex. Ces quantités étaient soigneusement dissimulées dans un moteur à filtre ainsi que dans deux colonnes de douche d'une piscine gonflable (spa-baignoire), transportées parmi les bagages et effets personnels d'un voyageur à bord de son véhicule. En conséquence, les agents des Douanes avaient procédé à la saisie de la marchandise prohibée, des objets ayant servi à la dissimulation, ainsi que du moyen de transport utilisé. Le contrevenant avait été arrêté et déféré devant les instances judiciaires compétentes pour l'accomplissement des procédures d'enquête. Cette opération, qui s'inscrit dans le cadre des efforts des unités opérationnelles des Douanes activant sur le territoire de la direction régionale de Sétif, illustre la vigilance et la détermination des douaniers algériens à lutter contre la criminalité et à assurer un contrôle rigoureux des flux de voyageurs. MAK, « Zaïdi Moussa », le port de Marseille, les armes de guerre et le projet terrorisme En août 2024, les forces militaires de la 5ème Région Militaire (RM) en combinaison avec d'autres services de sécurité avaient réalisé un grand coup en arrêtant un dangereux terroriste activiste du groupe terroriste du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), le dénommé « Zaïdi Moussa » en compagnie de son épouse en possession d'une importante quantité d'armes à feu, de munitions, d'une somme d'argent en devises, ainsi que d'autres objets, minutieusement dissimulés dans leur véhicule, dans l'intention de les introduire clandestinement au pays depuis le port de Marseille. Suite à l'ouverture d'une enquête, le mis en cause avait avoué son implication et son adhésion à l'organisation terroriste « MAK ». Il avait également affirmé que les armes saisies avaient été acquises par un réseau de cette organisation terroriste activant dans le territoire français, ayant planifié de les introduire au pays et les remettre à certains éléments des cellules dormantes de ladite organisation, qui agissent dans l'ombre afin de commettre des actions terroristes, selon un agenda établi et commandité avec la complicité de services de renseignement étrangers hostiles à l'Algérie, ayant pour objectif de semer le trouble et l'insécurité et perturber, ainsi, le bon déroulement des prochaines élections présidentielles. De ce fait, et grâce à l'exploitation efficace de ces renseignements, les services de sécurité compétents avaient procédé, par la suite, à l'arrestation de 19 autres membres du même réseau terroriste et de saisir une autre quantité importante d'armes découverte dans un atelier clandestin de réparation d'armes à proximité de la ville de Béjaïa. Cette opération qualitative avait permis ainsi l'arrestation, au total, de 21 individus, qui avaient été présentés devant les autorités judiciaires compétentes, et la saisie de ce qui suit : 46 armes à feu de différents calibres, une quantité importante de cartouches, de balles et de projectiles de divers calibres, 12 paires de jumelles, 10 armes blanches, un ensemble de pièces et accessoires pour armes à feu, des équipements et matières premières pour la fabrication de munitions, un appareil de géolocalisation (GPS), des ordinateurs et téléphones portables, divers autres objets. Cette opération témoigne, une fois de plus, de la vigilance et de la détermination des personnels des services de sécurité à mettre en échec tous les plans des organisations terroristes et des cercles étrangers hostiles, qui ciblent la stabilité et la sécurité du pays.