Les opérations de qualité du Service central de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (SCLTIS) contre les cartels de la drogue se poursuivent de fort belle manière.Après le démantèlement, il y a un mois, d'un dangereux réseau de trafic de cocaïne à Alger, les hommes du SCLTIS viennent de porter un autre coup dur aux narcotrafiquants en anéantissant, toujours à Alger, un réseau criminel transfrontalier impliqué dans le trafic de cannabis en provenance du Maroc. Composé de six membres, le réseau criminel transfrontalier démantelé il y a quelques jours seulement par le SCLTIS, est impliqués dans le trafic de cannabis traité en provenance du Maroc, soit aux frontières de l'Ouest du pays, où une importante quantité estimée à 224 kg de haschich marocain a été confisquée, outre 320 grammes de cocaïne, a précisé, avant-hier, un communiqué de la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Selon la même source, les investigations intensives menées par le SCLTIS ont permis de découvrir le plan criminel de ce réseau, qui opérait depuis les wilayas de l'Ouest du pays jusqu'au Centre. Cette opération de qualité a conduit à l'arrestation de six éléments, mis en cause dans ce trafic transnational, outre, 224 kg de cannabis traité, 320 grammes de cocaïne ont été saisis, ainsi que quatre véhicules, touristiques et utilitaires, utilisés pour dissimuler et transporter ces substances. Les six mis en cause ont été présentés, jeudi dernier, devant le procureur de la République près du pôle pénal spécialisé de Sidi M'hamed à Alger, pour les chefs d'accusation de détention et de transport de drogues dans le but de les vendre dans le cadre d'un groupe criminel organisé, ainsi que de blanchiment d'argent, explique la DGSN. En décembre dernier, les mêmes services du SCLTIS avaient mis fin à un important réseau de trafic de drogues organisé, avec la saisie de quantités colossales de substances illicites et à l'arrestation de quatre individus, dont un ressortissant français qui n'est autre que le cerveau du réseau. Cette opération avait permis, rappelons-le, de saisir un total impressionnant de drogues dures, dont 100 kilogrammes de cocaïne, 89,860 kilogrammes d'ecstasy ainsi que 81,820 kilogrammes de kif traité. De plus, 181 comprimés de substances psychoactives avaient été récupérés par les forces de sécurité. Selon la DGSN, cette opération a permis de suivre de près les membres du réseau et d'identifier leur lieu de stockage à Alger. Ce réseau transfrontalier organisé avait été localisé dans un quartier huppé de la capitale, qui servait comme lieu de cachette pour dissimuler et distribuer à la fois les commandes de stupéfiants en tous genres. Les membres du réseau utilisaient des véhicules adaptés, équipés de caches secrètes pour le transport de ces substances illicites à travers la capitale. Un mode opératoire bien structuré. Le rôle du ressortissant français, dont l'identité n'a pas encore été révélée, témoigne de la dimension transnationale du trafic. Selon la DGSN, une somme d'argent s'élevant à 1,849 milliard de centimes, provenant des profits du trafic de drogue, avait été saisie, outre deux véhicules, une moto et plusieurs équipements liés au réseau criminel avaient également été récupérés. Les mis en cause avaient été présentés devant le procureur de la République du tribunal de Sidi M'Hamed pour possession, achat dans le but de vendre, stockage, distribution et transport de drogues et de substances psychoactives au sein d'une organisation criminelle, ainsi que pour importation illégale de ces substances et blanchiment d'argent.
