Appel unanime au renforcement du front interne !    Les deux visages de la trahison post-coloniale    Lancement d'un concours scientifique sur la cybersécurité    Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2008    Bouffée d'oxygène pour les travailleurs de ''ERGR Aurès''    La compagnie aérienne turque ''Pegasus'' inaugure sa liaison vers Alger    Quand Marianne se vautre dans la fange avec tous les criminels de la planète    Perte d'un artiste accompli aux qualités exceptionnelles    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha supervise les travaux du séminaire national sur le Sahel africain    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de la République des Seychelles    Le Mouvement de l'entente nationale souligne l'importance de la conscientisation des citoyens pour relever les défis    Journée de l'Afrique: Mme Haddadi appelle à adopter le thème de l'année de l'UA, "La justice pour les Africains"    CNEP-Banque: transfert de l'agence Ben M'Hidi 2 à Alger vers de nouveaux locaux    Ghaza: le bilan s'alourdit à 53.939 martyrs et 122.797 blessés    Football/ MB.Rouissat : l'objectif, préserver l'acquis d'accession en ligue Une et réaliser d'autres succès    Hadj: les préparatifs aux Lieux saints ont atteint "un stade très avancé"    Barrage vert: lancement du premier projet d'investissement pour la production de bois fin 2025    Une délégation nigériane de l'INEPS en visite en Algérie à partir de lundi    Concours du Festival de musique andalouse: l'association ''Wasl El Andalous'' remporte la 1e place    Equitation: Brahim Ait Lounis s'adjuge le trophée deux étoiles    78e Assemblée mondiale de la santé: les maladies rares, une "priorité de santé mondiale"    Conseil d'affaires Algéro-mauritanien: appel à la conclusion d'un accord préférentiel entre les deux pays    Six stades retenus pour le tournoi    Athlétisme/Mémorial Boris Hanzekovic: Slimane Moula décroche la 2e place    Les journalistes Dounia et Adnan Filali persécutés en France par Bruno Retailleau et Laurent Nunez    Vers un établissement de deux Etats ?    L'aide entrant dans la bande de Ghaza satisfait à peine un pour cent des besoins de la population    Des mesures draconiennes pour préserver les récoltes agricoles    Le Mouloudia met la pression sur ses concurrents    L'ESBA retrouve l'élite, après l'avoir quittée il y a une année seulement        Décès du grand cinéaste Mohamed Lakhdar Hamina: perte d'un artiste accompli aux qualités exceptionnelles    Début des travaux du rassemblement arabe des pionniers scouts et guides    33 601 candidats pour les épreuves du BEM et du Baccalauréat    Lancement des festivités à El Bayadh avec une forte affluence    Une école supérieure d'agriculture, un rêve toujours attendu ?    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les deux visages de la trahison post-coloniale
Affaire scabreuse
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 05 - 2025

Rien ne peut justifier la libération du pseudo-écrivain, fraîchement «franco algérianisé», Boualem sansal, quelque que soit la nature des raisons invoquées ou encore, toute forme d'influence, pression, voire de chantage d'où qu'il vienne.
La clarté et la force de l'affirmation ne laissent de place à aucun doute. Il serait, par conséquent illusoire de penser pouvoir faire plier le pouvoir algérien dans l'exclusivité de ses compétences judiciaires liées à sa souveraineté nationale. Pour qui comprends, peu de mots suffisent. A la cacophonie et au va-en-guerre qui entourent de l'autre côté, cette affaire, est venu se greffer un scénario fantaisiste sur fond d'intrigues rocambolesques au sujet d'un auto -proclamé influenceur mais qui, dans la réalité, n'est qu'un sinistre individu porteur d'un double chapeau, celui de vulgaire membre d'une organisation islamiste terroriste (Rachad) et de sbire au service d'intérêts étrangers. Un scénario à travers lequel on tente de mettre en cause les autorités algériennes dans leurs rapports avec des cyberactivistes algériens installés en France. Le comble du politiquement incorrect et du paradoxe sélectif se manifeste dans le fait que la France officielle, d'un côté, refuse de remettre aux autorités algériennes un ancien ministre (Bouchouareb) corrompu et des algériens membres d'organisations terroristes (Rachad et Mak)
condamnés et recherchés par la justice dans le cadre de mandats d'arrêt internationaux dont, justement, l'énergumène Boukhors et de l'autre côté, sans gêne aucune et toute honte bue, demande la libération du pseudo-écrivain. Une demande qui, avec le temps, a pris,
carrément forme, d'une injonction d'Etat à Etat.
Une stupidité politico-diplomatique qui masque très mal la résurgence d'un ressentiment longtemps contenu à relents nostalgiques d'une époque révolue, d'une rupture consommée et non digérée.
La persistance à vouloir coûte que coûte récupérer le pseudo-écrivain Sansal et protéger l'auto-proclamé influenceur Boukhors et au-delà, faire pareil avec le renégat Kamal Daoud qui incarne l'un des nouveaux visages de la trahison post-coloniale, participe d'une démarche de mise au pas héritée d'une époque, largement, révolue, qu'une certaine classe politique extrémiste et de véreux politicards refusent encore et toujours de reconnaître.
Il appartient, aujourd'hui, au pouvoir algérien de tirer avantage de cette parenthèse conflictuelle cyclique pour repenser la stratégie relationnelle avec la France et l'adapter aux seules exigences des intérêts fondamentaux de la nation. Face à cette kyrielle de critiques et et de positionnements indécents, il ne s'agit pas de s'en émouvoir et s'en inquiéter mais au contraire, il faut savoir en tirer profit pour faire la part des choses, de déceler le vrai du faux, l'apparent du caché et asseoir une approche diplomatique digne d'une Algérie nouvelle forte, imposante et surtout inébranlable, débarrassée des tergiversations diplomatiques du passé. En définitive, la lenteur enregistrée ces derniers mois dans les réponses aux nombreuses demandes d'extradition d'Algériens installés en France et qualifiés par la justice algérienne de terroristes était annonciatrice, dès le départ, d'un refus systématique de remise aux autorités algériennes des mis en cause. Une manière de discréditer la justice et le régime algériens sous couvert de dispositions juridiques inappropriées en matière terroriste et de scrupules diplomatiques mal placés pour la circonstance et d'avoir sous emprise des algériens vulnérables prêts à piétiner leurs propres compatriotes, à trahir leur nation pour le moindre gain, le plus petit avantage matériel ou administratif.
Khaled Ziari – Ancien haut


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.