Le ministre de l'Education nation nationale, Mohamed- Seghir Saâdaoui, a affirmé, hier dimanche, à partir de Ghardaïa, que l'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM, session juin 2025) que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour permettre aux candidats de passer cet examen dans des conditions pédagogiques favorables, propices à une compétition positive et équitable.« Le lancement officiel de cet examen national important s'est déroulé hier matin à travers l'ensemble du territoire. Tous les moyens ont été mobilisés afin que les élèves puissent passer leurs épreuves dans un climat pédagogique serein, après quatre années d'enseignement au cycle moyen », a-t-il indiqué. Soulignant que cet événement constitue une opportunité de saine émulation et d'évaluation constructive. Animant une conférence de presse après avoir donné le coup d'envoi officiel des épreuves de cet examen depuis le CEM Mohamed Boudiaf à Ghardaïa, le ministre a appelé les candidats à se concentrer sur leurs révisions et sur les enseignements reçus dans leurs établissements scolaires, loin de toute source de perturbation, et à ne pas prêter attention aux fausses informations circulant sur les réseaux sociaux. « Les sujets proposés sont conformes au niveau des élèves », a-t-il dit. Evoquant la question de la triche, le ministre a salué avec satisfaction la baisse notable des cas de tricherie, y voyant un indicateur positif de l'efficacité des mesures de prévention mises en place. « Cela permet aux élèves de passer leurs examens en toute fluidité et dans un climat de confiance », a-t-il poursuivi. Saluant, à l'occasion, l'ensemble de la communauté éducative pour le travail accompli auprès des élèves tout au long des quatre années du cycle moyen. Sur un autre registre le ministre a fait cas de dispositions spéciales qui ont été prises en faveur des élèves atteints de maladies les empêchant de rejoindre les centres d'examen. « Nous avons assuré la prise en charge de ces cas au sein même des établissements hospitaliers, même s'il ne s'agissait que d'un seul élève », a-t-il affirmé. Faisant remarquer que le ministère s'est également occupé des enfants de la diaspora algérienne rentrés au pays et rencontrant des difficultés à passer les épreuves en langue arabe. « Ces élèves ont bénéficié de sujets adaptés à leur situation spécifique », a-t-il assuré. Pour sa part, le Directeur général des enseignements au ministère de l'Education nationale, Kacem Djehlane, a mis en avant, hier dimanche, la nécessité pour les candidats de se concentrer sur une bonne préparation et de ne pas céder aux fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux, en particulier celles qui pourraient propager des rumeurs de fuite des sujets. Appelant tous les candidats aux examens du Brevet de l'enseignement moyen, dont le nombre dépasse cette année 826.000 élèves, à ne pas perdre de temps et à se concentrer entièrement sur la préparation scientifique et psychologique pour l'examen. « Le ministère est entièrement mobilisé pour réussir ce rendez-vous éducatif crucial », a-t-il indiqué. S'exprimant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale à l'émission l''Invité du matin'', Kacem Djehlane a fait savoir que la fuite des sujets est impossible. « Le ministère de l'Education nationale, en coordination avec l'Office national des examens et concours, a pris des mesures administratives, pédagogiques et sécuritaires intégrées pour garantir l'intégrité des examens, depuis la préparation des sujets, en passant par les opérations de transport et de stockage, jusqu'à l'ouverture des enveloppes dans les salles d'examen, sous la supervision stricte des représentants du ministère et des forces de sécurité », a-t-il poursuivi. L'invité de la Chaîne I de la Radio nationale a par ailleurs confirmé l'ouverture de 3.000 centres d'examen à travers le pays pour accueillir les candidats et prendre toutes les mesures nécessaires pour leur garantir un accompagnement sanitaire et psychologique pendant les jours d'examen, en coordination avec les différents services centraux et locaux, ainsi qu'une contribution efficace des secteurs concernés tels que la santé, la protection civile et la sécurité nationale. « Nous avons enregistré cette année une augmentation de 9.000 candidats par rapport à l'année 2024, tandis qu'une légère baisse a été constatée dans le nombre de candidats libres ».