Il fut un temps, pas si lointain, où Israël s'arrogeait le monopole de la violence au Moyen-Orient, bombant le torse derrière son Dôme de fer, ses armes américaines et ses armes nucléaires non déclarées, dictant ses volontés aux médias corrompus et subventionnés, sous la bénédiction muette d'un Occident complice. La propagande a fait le reste où l'Iran est devenu un « Etat voyou » aux ambitions atomiques démoniaques, pendant qu'Israël, pourtant détenteur clandestin de l'arme ultime, se pavane comme gardien autoproclamé de la paix. Mais cette fiction s'effondre à présent. La stratégie israélienne, construite sur le bluff, l'intimidation et le silence nucléaire, ne résiste plus à l'épreuve du réel. Ce sont les missiles iraniens qui s'abattent désormais sur ses centrales électriques, ses bases militaires, ses centres de recherche. Ce sont les cibles israéliennes, jadis à l'abri des représailles, qui flambent les unes après les autres. Ce n'est plus une question de dissuasion, c'est une leçon de réciprocité. Et cette leçon commence à fissurer l'aura d'invincibilité d'Israël, dont l'arrogance nucléaire est aujourd'hui exposée, ciblée, et retournée contre lui. Car pendant des décennies, Israël a eu l'audace, ou le culot, de se présenter comme une victime perpétuelle, un David assiégé par des Goliath barbares, justifiant au nom de sa « survie », une diplomatie fondée sur les assassinats, le sabotage, l'intimidation et le chantage militaire. Mais que se passe-t-il lorsque les services secrets de ce « peuple auto-élu » se comporte exactement comme l'ennemi qu'il prétend combattre ? Il se passe ce que le monde commence enfin à voir qu'Israël a industrialisé le terrorisme d'Etat, avec le raffinement d'un chirurgien et la sauvagerie d'un escadron de la mort. Quand au Mossad, ce n'est pas un service de renseignement. C'est une organisation d'élimination systématique. Un groupe de terroristes internationaux. Son mode opératoire, avec une signature unique, utilise des voitures piégées, des agents dormants, des explosions ciblées, des cyberattaques, et des liquidations physiques de toute personne jugée « menaçante » pour la supériorité israélienne. Si Daesh et Al-Qaïda (d'ailleurs financés par les USA) posaient des bombes, on criait au djihad. Si Israël fait exploser un scientifique nucléaire iranien dans les rues de Téhéran, c'est juste un silence poli, voire admiration feutrée en déclarant sur les plateaux TV subventionnés et sionisés : « quelle efficacité du renseignement ». Même méthode, même lâcheté mais un tout autre narratif. Et depuis avril 2025, le vernis craque. Des explosions secouent Téhéran, des voitures sautent dans des quartiers civils, des enfants iraniens meurent en jouant dans la rue. Le coupable est officieusement le Mossad. Mais officiellement... personne. Ces tactiques, autrefois camouflées dans des récits de défense préventive, sont aujourd'hui recyclées dans l'horreur nue du terrorisme urbain, comme si l'armée israélienne avait enfin décidé d'imiter ses ennemis au lieu de les combattre. On reconnait les mêmes méthodes que celles des groupes terroristes, ce qui pourrait bien faire penser que ce sont bien les mêmes personnes qui agissent ainsi. Certes, la guerre propre n'existe pas, mais Israël a toujours aimé se salir les mains avec des gants blancs. L'armée « la plus morale du monde » n'est finalement qu'un ramassis de terroristes protégés par les médias et les armes de l'Oncle Sam. Sauf que cette fois, l'opinion publique internationale, saturée d'images, de vidéos, de preuves, commence à faire le lien entre ces méthodes qui sont tellement identiques à celles d'organisations terroristes qu'elles en sont des signatures de sang. Le seul élément qui change, c'est la nationalité du tueur énoncée par les médias. Ce terrorisme d'Etat a atteint un sommet grotesque quand des sources iraniennes ont affirmé que le Mossad planifiait une fausse attaque contre des bases américaines pour déclencher une guerre totale contre l'Iran. Une manipulation aussi vile qu'un false flag, digne d'un thriller paranoïaque… sauf que dans le scénario moyen-oriental, ce genre d'intrigue est banal. C'est la politique étrangère israélienne en action qui persiste à allumer une mèche, puis accuser les autres de l'incendie. Et lorsque l'Iran réplique, méthodiquement, en ciblant les centres de renseignement cachés au cœur même des colonies israéliennes, – ce qui, rappelons-le, fait des civils israéliens de facto des boucliers humains autour d'installations militaires – on redécouvre alors les grandes larmes crocodiles de Tel-Aviv. Le Mossad tue dans l'ombre, Israël frappe dans la lumière, puis crie au martyr dès qu'un missile tombe sur Haïfa ou Tel Aviv. Mais cette fois, la mise en scène ne prend plus. Le scénario est éculé. Et les drones « Shahed » filment leurs cibles avant de les détruire. Les vidéos se répandent plus vite que les démentis officiels. La propagande israélienne vacille, le mythe s'écroule. Même la sainte alliance médiatique occidentale peine à suivre car il y a trop de corps, trop de flammes, trop de missiles pour qu'on puisse encore maquiller ça en opération « défensive ». Et cet Etat illégal qui faisait régner la peur dans les rues de ses voisins goûte aujourd'hui à ses propres recettes. Le Mossad, orgueilleuse incarnation de la « précision chirurgicale », vient de découvrir que la guerre, la vraie, ne se limite pas à poser des bombes sous les sièges de voiture des autres. Elle finit toujours par revenir à domicile. Face à cette pluie de feu, les élites israéliennes fuient dans les bunkers, les soldats désertent, et les chefs des services de renseignement démissionnent. Le Shin Bet vacille, le Mossad perd la main, et Netanyahou, sorti de ses tunnels pour inspecter les ruines, n'a plus que la cendre comme horizon politique. Pendant que l'Occident ferme mollement les yeux, Israël découvre, sidéré, ce que signifie subir ce qu'il a longtemps infligé aux autres. Le choc n'est pas seulement militaire, c'est un effondrement moral. Un peuple habitué à frapper sans être puni réalise aujourd'hui et avec terreur, que la guerre, la vraie, ne distingue plus rien entre le bourreau et sa propre façade de victime. De plus, après avoir armé jusqu'aux dents l'Ukraine comme un gladiateur sacrifié sur l'autel de l'OTAN, Washington détourne désormais les yeux, lassé par un conflit qui n'a rien rapporté si ce n'est des stocks de munitions à reconstituer et des milliards évaporés dans le néant. Zelensky, devenu silhouette tragique, quémande des obus pendant que les think tanks de D.C. préparent déjà les prochaines funérailles géopolitiques d'Israël. Car en coulisses, les Etats-Unis se désengagent lâchement, mais méthodiquement. L'allié fidèle est désormais un boulet stratégique, bon à agiter dans les discours mais trop risqué à défendre lorsque les missiles pleuvent. Le message de Mac Gregor est clair pour tous : « Si vous déclenchez un enfer régional, ne comptez pas sur nous pour venir l'éteindre avec notre sang et notre trésorerie ». Israël, comme l'Ukraine, sont dorénavant deux pions sacrifiés sur l'échiquier impérial. Deux alliés trop fanfarons désormais livrés à eux-mêmes, pendant que l'Amérique, ivre de dette et de fentanyl, se replie derrière son slogan « America First ». Traduction contemporaine du « chacun pour sa peau » ! Ainsi, pour la première fois depuis des décennies, Israël, ce colosse aux pieds d'argile, est forcé de réviser sa prétendue invincibilité dès lors qu'il n'est plus soutenu par les USA. L'Iran, jusque-là perçu comme un Etat « paria » soumis à un embargo permanent et à une guerre de l'ombre, vient de briser le monopole de la force unilatérale au Moyen-Orient. Par des frappes massives, précises et implacables, Téhéran renverse le narratif occidental d'un agresseur perpétuel devenu victime légitime. Mais ce basculement ne concerne pas qu'Israël puisqu'il ébranle aussi toutes les alliances, les équilibres, et pousse les puissances mondiales à réévaluer leurs calculs stratégiques. L'arrogance avec laquelle Israël a perpétré son génocide à Gaza, en massacrant des civils sous le prétexte d'une « légitime défense », aura finalement été la tombe que le pays s'est creusée lui-même par son arrogance, en s'attaquant frontalement à l'Iran. C'est une chose de réduire à néant une population sous embargo depuis 40 ans, affamée, assoiffée et martyrisée ; s'en est une autre de s'attaquer à un pays comme l'Iran ! Cette politique d'ultra-agression, fondée sur l'impunité et la brutalité décomplexée, a réveillé un adversaire déterminé, prêt à redéfinir définitivement les règles du jeu militaire et diplomatique. Aujourd'hui, c'est Israël qui apprend, au prix fort, ce qu'est la terreur qu'il a imposée à ses voisins. Et dans ce jeu de dupes sanglant, c'est la logique implacable de la justice historique, douloureuse, lente, mais inexorable qui vient de frapper à la porte de Tel-Aviv. Mais cette stratégie fondée sur la force brute et l'injustice ne pouvait que finir par se retourner contre lui. Et il était temps… ! Désormais, l'Iran ne se contentera plus d'être la victime silencieuse des provocations et des frappes illégales. Ce que le monde voit aujourd'hui n'est plus simplement une guerre régionale, mais le retour brutal de la justice historique. Qu'il le veuille ou non, Israël est en train d'être remis à sa juste place et non pas par la diplomatie ou les tribunaux internationaux, mais bien par la force implacable d'un Etat qui refuse de se laisser humilier d'avantage et anéantir sans réagir. L'Iran démontre que la résistance et la souveraineté peuvent prévaloir face aux puissances dominantes, envoyant ainsi un message fort à la communauté internationale sur la nécessité de respecter les droits et les aspirations des peuples. Le récit victimaire s'effondre, les masques tombent et une nouvelle ère pourrait bien commencer pour le monde entier, fatigué de vivre les horreurs et l'injustice au quotidien. Une ère où l'arrogance d'hier devient la rétribution d'aujourd'hui. Israël a tellement invoqué l'enfer qu'il est en train d'y brûler…