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Sentiment d'hostilité urbaine, absences d'espaces ESverts et jardins vides
L'ultime paradoxe urbain
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 08 - 2025

Le compte à rebours est lancé. L'œil critique et le commentaire des citoyens mécontents qui n'ont pas cessé de dénoncer la mauvaise gestion de l'APC de Annaba depuis trop longtemps. Cette dernière est, selon leurs dires, la seule responsable du manque d'entretien des jardins publics et espaces verts qui souffrent d'une parfaite dégradation selon les constatations faites sur les lieux du peu qui existe des jardins publics de la ville. Que se passe-t-il dans l'administration communale ? Pourquoi est-elle donc gérée par des personnes vraiment incompétentes ? Dans ces endroits censés être un lieu de détente, ils se sont transformés il y a quelques temps en jardin des affaires scabreuses. Comme ce beau jardin de la liberté, le plus ancien de son époque qui est juste situé tout près du centre-ville attire malheureusement plusieurs délinquants.
Le jardin public en face du marché El Hattab, celui-ci n'est même pas aménagé au paysage de lieu de détente. Les gens le montre du doigt comme un endroit mal fréquenté. Celui du 11 Décembre 60 est totalement déserté. Tandis que celui de la rue Ayachi Saleh, des filles de mœurs légères, des trafiquants de drogue, des repris de justice notoires viennent accomplir des actes délictueux au vu et au su de tout le monde. Les familles ont déserté hélas ces endroits depuis belle lurette à cause de ce laisser-allé frappant. Profitant de la négligence des autorités locales, les malfrats se rencontrent librement en ce lieu ou autres et accomplissent normalement leurs odieuses transactions. Les enfants ici à Annaba n'ont pas réellement où aller jouer, leurs parents ne savent absolument pas où peuvent-ils les emmener pour se distraire et jouer dans des aires de jeux qui sont pratiquement inexistant dans cette grande wilaya de l'Est. A travers ce constat, il semblerait que les services communaux, malgré l'enveloppe budgétaire importante accordée par l'Etat sont occupés à faire autre chose au lieu d'essayer de remédier à cette critique et inadmissible situation, souligne-t-on. Le petit square près du Palais de la Culture est un exemple frappant étant un petit jardin envahi par les herbes sauvages et surtout par les marchands d'oiseaux quotidiennement.
Recherche désespérement d'espaces verts dans la ville
Comparativement à d'autres villes du pays, la ville de Annaba souffre d'un manque total d'espaces verts. Plusieurs constatations ont été faites à travers les peu d'endroits qui, notamment, existent comme jardins publics et espaces verts, ceux-là se sont transformés soit en lieu de débauche ou en décharge publique si ce n'est pas en endroit mal famé. Bref, ceci relève d'un manque de civisme et d'irresponsabilité de la part des citoyens comme aussi le manque de suivi du coté des services municipaux. L'état des lieux offre d'ores et déjà une situation réellement catastrophique. Pour une population d'environ 870 800 habitants se plaignant de l'inexistence de jardin public, de verdure mais surtout de propreté. Il est impératif que les autorités mettent le holà, de plus les responsables de la DUCH doivent au préalable vérifier que dans les plans d'urbanisme, il doit systématiquement figurer une partie pour les espaces verts. Soulignons également que le jardin situé à proximité de la gare ferroviaire est abandonné à son triste sort. Il faut noter tout de même que le gardiennage des parcs de loisirs est assuré à 50% par des personnes handicapés et qui n'arrivent pas du tout à assumer une totale surveillance vu leur état il devrait être aidé par des agents de sécurité afin de parfaire une sécurité aux familles originaires de la ville venant chercher un peu de détente. Le printemps n'est pas loin et les grandes vacances arrivent alors pensons à ces petits enfants qui auront besoin d'espaces verts pour s'épanouir et s'amuser. Certainement l'investissement pour la lutte en faveur d'un environnement durable passe obligatoirement par la formation, l'information et la sensibilisation des esprits jeunes. L'homme a renoncé à l'écoute de la nature qui s'exprime par les chants des rivières, les chants des oiseaux et par la brise balayant les feuilles des arbres par les gouttes de la pluie. En fin on ne peut vivre sans un brin d'espace vert au tour de nous, on ne peut se sentir libre sans l'existence de verdure propre à l'intérieur de nos villes et cela c'est une vitalité pour l'être humain en ce bas monde. Il faut dire que les aménagements ont eu à toucher les bancs et le nettoiement du jardin, pour une enveloppe assez conséquente, pour que, cet espace vert demeure fermé les 365 jours de l'année. Les aménagements se suivent mais ne se ressemblent pas. Tentant de créer plus d'espaces verts à Annaba, il a été procédé à l'aménagement de la place Tarik Iben Ziad, appelée aussi la place du Théâtre, un projet qui n'a eu de nom que les bancs en béton, et d'adresse que la peinture verte, utilisée pour les bordures,
Malheureusement, force est de reconnaître que la direction de l'environnement de la wilaya aussi de la commune qui sont réellement absentes sur le terrain encore moins les associations à caractère écologique, n'ont pas l'air encore de se préoccuper du cadre de vie du citoyen, acceptant des arrangements qui, au bout du compte, hypothèquent l'avenir pour des décennies. On laisse faire des énormités, on laisse mettre en terre des plantules qu'on oublie d'irriguer et qui finiront par se dessécher. L'Etat est appelé à faire bouger les choses pour que les responsables de l'environnement à Annaba puissent se sentir vraiment fautifs devant cet état de fait.
Une désolation pour des villes moches et dégradées
La déception est très grande lorsqu'on voit que des élus ; maires et responsables des municipalités restent sourds et muets sans réagir devant la débâcle qui frappe l'urbanisation anarchique sans espaces verts , des constructions sans normes architecturales, rapides, sauvages et bâclées. Malheureusement le béton a envahit nos grandes villes et surtout la wilaya de Annaba qui souffre atrocement d'un manque d'espaces verts et de jardins public pour les habitants. Le petit square tout prés du palais de la culture n'est plus un lieu de détente pour les familles, il s'est transformé avec la force du temps en marché hebdomadaire pour la vente des espèces de chardonnerets. Les deux autres jardins publics de la ville ceux d'el hattab et de l'Edough étaient fermés aux citoyens depuis des années pour aucun motif valable. Les nombreuses communes de Annaba demeurent des cités dortoirs sans charme, sans beauté et sans espaces verts pour des millions d'enfants qui rêvent de jouer dans la nature et surtout pour les personnes âgées et malades qui désirent se détendre sous l'ombre des arbres et dans la verdure. Et dans le peu qui reste de ces lieux, c'est notamment à la tombée de la nuit que les voyous, drogués et les SDF règnent en maîtres dans ces lieux pour consommer de l'alcool et la drogue, brisant ainsi toutes les lampes d'électricité pour obtenir une couverture nocturne loin des yeux des services de sécurité. A noter en fin que jusqu'à ce jour, pas un seul projet d'aménagement d'un grand jardin public ou' d'un parc pas comme celui des states ou de Londres mais une petite verdure seulement ferai l'affaire pour les citoyens promeneurs.


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