L'Association des organisations de producteurs de fruits et légumes d'Almería (COEXPHAL) en Espagne s'est félicitée du rejet par le Parlement espagnol de la modification de l'accord commercial entre l'Union européenne (UE) et le Maroc, apportée récemment par la Commission européenne, incluant des produits issus du Sahara occidental, en violation de l'arrêté de la Cour de justice européenne (CJUE), critiquant les autres formations politiques qui ont voté contre les intérêts des producteurs espagnols. «La COEXPHAL se félicite que la modification de l'accord commercial entre l'Union européenne et le Maroc visant à inclure les cultures provenant du Sahara occidental dans le régime tarifaire préférentiel ait été rejetée par le Parlement», a écrit l'Association dans un communiqué, critiquant les autres formations politiques qui ont voté contre les intérêts des agriculteurs espagnols. «Il est inacceptable que des formations politiques qui devraient représenter tous les citoyens et se présenter comme les défenseurs du territoire, de la durabilité et de l'emploi rural, aient décidé de ne pas s'opposer à un accord qui enfreint la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) et qui autorise l'entrée de produits agricoles sans garanties de traçabilité, de durabilité ou de contrôle phytosanitaire», a noté la COEXPHAL. A cet égard, la COEXPHAL a exigé «à ce que ce vote soit rendu public et que l'on explique clairement pourquoi on a choisi de donner la priorité à des accords commerciaux qui nuisent directement aux producteurs espagnols, en particulier dans des régions comme Almería, où l'agriculture représente un pilier économique, social et environnemental».