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Comment faire face au carnage routier ?
Conduite automobile
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 09 - 2025

Je salue cordialement tous les membres de l'équipe de rédaction, en leur souhaitant un plein succès et beaucoup de courage dans leur travail. En les sollicitant de bien vouloir trouver un espace à ma contribution concernant la conduite automobile, compte tenu des carnages routiers quotidiens et réguliers, malgré les appels préventifs et les campagnes de sensibilisation.J'espère de tout cœur qu'un avis favorable sera émis pour la diffusion, toutes les précautions ont été prises pour qu'il n'y ai pas d'indice contraire au principe éditorial ou ne nuirait à personne.
K. Assia a signé un article dans le Quotidien d'Oran, édition n° 9351 du 23 août, classant la seule wilaya d'Oran première en matière d'accidents de la route, avec 618 accidents de la route enregistrés, troisième au niveau national avec 71 décès et première au niveau national avec 827 blessés, ce qui nous plonge dans une stupeur mêlée d'effroi. Je sais que le public n'a pas accès de plein droit aux pages d'un organe de presse, mais j'insiste auprès de l'équipe de rédaction, car l'intérêt du sujet nécessite l'effort de tous, du fait que pas un jour ne passe, sans l'annonce de dégâts en vies humaines et matériels.
En effet, les accidents de la circulation, engendrent la mort, le handicap et les blessures, en nombres énormes et sans raisons valables, des vies disparaissent et des souffrances naissent, sans choix d'âge et n'épargnent ni véhiculés, ni piétons.
C'est à partir d'accidents que les familles des décédés vivront l'orphelinat, parmi les blessés des chanceux guérissent, certains subissent à vie les séquelles persistantes et vivront la pénibilité du handicap et ses privations. Egalement, ces catastrophes reviennent chères à l'Etat (en pertes humaines et en charges). Les accidents sont un phénomène dont personne n'est à l'abri, mérite d'être exposé de façon claire. Il est certain que quelles que soient les précautions, des accidents auront lieu, alors faisons notre possible, à défaut de les supprimer, au moins, limiter au maximum leur nombre.
C'est ce qui m'a incité à participer à la question par cette humble contribution. La situation persiste et les pertes en vies s'accumulent. Que dire lorsqu'on lit : un semi-remorque est entré dans une salle de classe, un bus sans chauffeur dévale une pente, télescopage, carambolage, motocyclistes jouant les courses-poursuite sur l'autoroute etc., ce qui signifie qu'il y a des failles, des raisons techniques, des comportements humains, une inconscience incrustée dans certaines têtes, un vide juridique, le tout, accompagné par le laisser-aller et laisser-faire de certains parmi ceux sensés réfléchir au problème.
Les causes sont nombreuses tels l'état du parc roulant, routes, autoroutes, formations des chauffeurs, densité de la fréquence de circulation, suivi de la formation dispensée par les auto-écoles (programme, volume horaire alloué à la conduite et au code, qualification du maître de conduite), les examinateurs qui décident de l'aptitude à conduire (compétence, probité, honnêteté, impartialité), l'autorité chargée de la prévention et du contrôle de la circulation et enfin des dispositions règlementaires etc. Tous ces facteurs sont liés les uns aux autres et peuvent servir de pistes de réflexion et d'analyse scientifique sur la base d'observation attentive permettant d'aboutir à la prise de mesures adéquates et des actions permanentes qui ne seront pas des campagnes conjoncturelles ou
fantaisistes habituelles. Dans une pyramide, chaque acteur doit jouer son rôle pleinement et correctement, si l'un manque à son rôle, la pyramide s'effondre. Sans intention ou prétendre donner des leçons à quiconque, car je n'ai ni la compétence, ni le droit, seulement j'essaie d'attirer l'attention de ceux qui tiennent les rênes et ont la charge de ce domaine qu'on ne peut pas philosopher, de derrière un bureau central, sur les causes et rédiger des textes portant des mesures inapplicables sur le terrain. Si, à ce jour, ce qui a été fait n'a pas abouti au résultat escompté, cela veut dire que des aspects ont été omis ou négligés, afin de limiter l'ampleur du fléau.
A cet effet, nous pouvons affirmer que les causes principales, sources de cet état de fait, sont l'homme, le véhicule, la route, l'auto-école, la règlementation, le Secteur chargé de la prévention, les Services qui contrôlent la bonne application du code de la route et de la circulation et enfin la Justice appelée à statuer dans ces affaires. Tous ces acteurs ont une part de responsabilité dans la situation objet du sujet, je n'accuse personne, j'essaie de comprendre, sachant que :
1- L'homme est défini comme l'être humain le plus évolué des êtres vivants, doté d'un pouvoir lui permettant de peser le pour et le contre et de différencier le bien du mal. A-t-il été pris en charge, convenablement, par la famille d'abord et par l'Ecole ensuite ? A-t-il été préparé à vivre avec les autres et en bonne relation ? Ne pensez-vous pas que les comportements actuels sont le résultat de leurs apprentissages familial et scolaire ? L'Administration a-t-elle encadré pédagogiquement cette jeunesse ? Lui a-t-on insufflé un savoir civique, scientifique, une éducation professionnelle ? Lui a-t-on inculqué, profondément, son rôle et ses responsabilités, la place qu'il occupera dans la société ? En d'autres termes, la majorité parmi nous sont devenus des experts agrégés en nervosité, indiscipline comportementale, absence de respect, délinquance de toute sorte. Les faits délictueux et conflits que nous constatons, au quotidien, découlent, essentiellement, du manque d'encadrement, le père n'a pas le temps de s'en occuper, il est pris, surtout, par les besoins familiaux, scolaires, matériels et la nourriture de sa couvée. Il est vrai que prendre la voiture est presque synonyme de suicide pour les usagers de la route qu'ils soient automobilistes, camionneurs, bus, motocyclistes, cyclistes et même piétons. On y trouve en première position les as du volant roulant en formule I avec des dépassements très dangereux, sans respect du code, ni autrui, parfois donnant des sueurs froides aux chauffeurs sages.
La seconde position concerne les bus conduits par des jeunes, souvent inexpérimentés et inconscients, qui font la course entre eux à qui arrive le premier aux arrêts pour rafler les quelques voyageurs qui attendent, s'arrêtant partout, en bloquant même la voie pour prendre quelqu'un, les longs trajets s'effectuent avec un seul chauffeur en aller et retour. La troisième position est occupée par les poids lourds qui se considèrent en éléphants routiers par leur taille imposante qui les incite à faire des abus sur la voie, circulant de jour comme de nuit à pleins phares, sans se soucier ni se gêner de ceux d'en face éblouis faisant de vains signaux (code-phare). La quatrième position est réservée aux novices dans la conduite, avec un autocollant sur la vitre arrière portant 80 km/h, mais roulent à plus de 120 km/h, avec tous les risques, parfois, font très peur aux autres conducteurs.
Enfin, les autres (les sages), calmes, respectueux des consignes de conduite et du code et qui sont, dans la plupart des cas, les victimes, du fait que leur sécurité dépend de l'irresponsabilité des premiers cités. Si ces dangereux dingues veulent se suicider, c'est leur problème, malheureusement, il ne leur appartient pas d'ôter la vie aux autres ou d'en faire des infirmes éternels.
Malgré tout, l'être humain n'est pas cet animal qu'on peut dresser à coup de fouet, mais on peut lui apprendre, pédagogiquement, à adhérer au projet, sinon lui imposer par la méthode dictatoriale, il finira par apprendre à avoir peur de l'homme pas de la loi, c'est la raison qui fait que parfois la force règle mal les problèmes. Jugez par vous-même, lorsque l'automobiliste voit un Policier ou un Gendarme, il opte pour une parfaite éducation et un respect du code, la limitation de vitesse, dès qu'il ne voit rien, il fait le fou, donc, il craint l'homme pas la loi.
Pourtant, la majorité de notre jeunesse est pleine de bon sens, aimable, compétente, courageuse, sérieuse, amoureuse de son pays, il suffit de savoir si prendre avec. Un bon responsable doit convaincre pas uniquement sanctionner.
2) Le véhicule est un précieux bien, l'homme qui l'a créé, l'a fait, je pense, dans l'esprit du bien-être de l'humanité, il est probable qu'il n'a pas prévu que l'automobile fasse autant de morts. Cet imprévu dont les effets sont désastreux et à la fois malheureux pour les gens et les familles, les employeurs et l'Etat. Il est superflu d'insister sur les conséquences de ces accidents sur le plan humain, matériel, économique et social, je ne fais ni la morale, ni ne parle au nom de l'Etat, je me limite à exprimer mes sincères pensées en les rappelant brièvement.
Les déplacements d'un point à un autre étant longs, donc, les génies ont inventé des moteurs de plus en plus puissants pour gagner du temps et aller plus loin. La vitesse est plus grande et ce, sans penser que ce moyen de transport serait la cause d'immenses deuils et dégâts matériels, les chiffres le prouvent.
En plus des souffrances physiques et morales, il y a la régression des ressources malgré les prestations accordées par les Caisses d'assurance, souvent, avec diminution ou disparition définitive de la capacité de travail, une gêne, parfois, insupportable par la famille. Pour l'employeur, les charges et cotisations qui sont fonction du coût réel des risques, pour l'Etat, l'augmentation des charges budgétaires, tel est le résultat de tout accident, même sans mort d'homme.
3) La route cette voie terrestre créée, tracée, réalisée, élargie et étendue a, pour finalité, de permettre aux populations, en général, de se déplacer, se rencontrer, s'échanger les choses en fonction de leurs besoins et de s'estimer. Normalement, la réalisation de routes et autoroute répond au recensement d'incidents ou faits probables selon une projection sur la base d'études de sols, de tracés, évitant toutes sortes de dangers, rapprochant les entrées et sorties dans et de l'autoroute par rapport aux villes, prévision de dépendances, inclinaison et conduits pour le dégagement des eaux de pluie, réduire les pourcentages des côtes pour atténuer les pentes surtout pour les poids lourds et assurer une maintenance permanente.
Une autoroute est en principe destinée à la circulation rapide, elle doit comporter un minimum de risques. Qu'en est-il au juste, la finalité est-elle celle prévue ? Le long de l'autoroute, par endroit, c'est devenu des lieux de commerce, je n'invente rien.
4) L'auto-école est le seul lieu de formation par excellence, même si les dispositions législatives et règlementaires relatives à l'organisation et au fonctionnement existent, sont-elles appliquées réellement et suivies ? Le personnel est-il apte et qualifié, les durées de l'apprentissage théorique et pratique, sont-elles respectées, avec une tarification règlementaire appliquée ?
Car l'obtention du sésame (permis de conduire) est devenue une drogue pour certains candidats (garçons et filles), l'essentiel est de prendre le volant et braver les interdits et les dangers, en prenant de gros risques, avec la bénédiction des parents, fiers de leurs rejetons, ils les autorisent à conduire, même, sans permis.
(A suivre)


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