Suite à mon article « – Berrouaghia : Absence de contrôle et manipulation répétée des projets locaux », paru le 20 août 2025 (page 5) dans du quotidien La Nouvelle « République », certaines réactions de mécontentement se sont fait entendre de la part des responsables locaux, remettant en cause la véracité de mes propos, notamment le premier responsable de la commune, ce qui signifie que « pour dire la vérité, il faut quitter le pays ». En tant que journaliste engagé pour la transparence et l'information objective, tout en respectant l'éthique et la déontologie de la profession, je tiens à apporter des preuves concrètes pour soutenir mes affirmations. Les photos que j'ai montrées, l'état déplorable des routes dans la localité de Berrouaghia. Ces photos prises illustrent clairement le problème. Les routes sont en mauvais état, avec des nids-de-poule et des fissures qui rendent la circulation difficile et dangereuse. De part ce problème de routes, les regards d'évacuation non entretenus posent des risques sanitaires majeurs. De plus, dans d'autres photos, on peut voir l'état déplorable du monument des Chouhada, paix à leurs âmes, symbole de notre indépendance. La dégradation de ces sites historiques est un affront à la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté de notre nation. En outre, l'octroi d'une assiette pour la construction d'un cimetière de Chouhada traîne depuis plus de trois (3) années sans avancées significatives. Cette situation confirme l'incapacité des responsables à honorer les mémoires de nos héros. L'application de la Loi 15-08 concernant la construction illicite est également problématique. Certaines habitations ont été démolies tandis que d'autres dossiers restent au fond des tiroirs, témoignant d'une application inégale et injuste de la loi. Le stationnement anarchique des camions poids-lourds et véhicules utilitaires sur les trottoirs complique encore davantage la vie des piétons, mettant en lumière un manque de régulation et de respect de l'espace public et le plus grave dans tout ça, la baptisation inappropriée d'une placette au nom de deux élus APC qui a suscité une vive indignation parmi les citoyens. L'appropriation des espaces publics à des fins personnelles par des élus en fonction est une dérive inacceptable. Ces preuves visuelles et factuelles corroborent les témoignages des citoyens qui se sentent abandonnés. Les citoyens de Berrouaghia méritent des actions concrètes et des résultats tangibles. Les discours ne suffisent plus. Il est temps de passer à l'action pour répondre aux attentes légitimes de la population. J'invite le premier responsable de l'exécutif de la wilaya, Monsieur le wali, à venir constater de lui-même la situation sur le terrain et à prendre les mesures nécessaires pour améliorer les conditions de vie des habitants de Berrouaghia. La transparence et l'engagement sont essentiels pour regagner la confiance des citoyens et assurer un développement équitable de la commune.