Un protocole de coopération a été signé, avant hier à Alger, entre le Laboratoire national de l'habitat et de la construction (LNHC) et la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L'objectif est d'instaurer un réseau national d'incubateurs dans les domaines de l'habitat, de la construction et du génie géotechnique afin de renforcer l'innovation et d'accompagner les étudiants universitaires. La cérémonie de signature s'est déroulée lors de la première journée des travaux du Séminaire international sur les risques géotechniques et les constructions durables, organisé sous le haut patronage du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme, de la Ville et de l'Aménagement du territoire, à l'occasion du 47e anniversaire de la création du LNHC, et ce, en présence du secrétaire général du ministère, Said Attia, de représentants de plusieurs secteurs ministériels, d'enseignants et de chercheurs. A cette occasion, le dg du LNHC a souligné que la première phase englobait le lancement de huit incubateurs au niveau de sept pôles universitaires dans les wilayas d'Alger, Oran, Constantine, Béchar, Ouargla, Skikda et Souk Ahras, notant que cette initiative permettra de transformer les résultats de la recherche scientifique en solutions pratiques et de renforcer l'innovation appliquée dans les domaines de l'habitat, de la construction et du génie géotechnique. Ces incubateurs permettront au laboratoire de «garantir un environnement innovant pour les étudiants universitaires avec la possibilité d'intégrer les étudiants exceptionnels au sein du laboratoire, l'objectif étant d'assurer le transfert de l'expertise aux nouvelles générations et de s'adapter aux mutations profondes en termes de numérisation, d'intelligence artificielle et de durabilité », a-t-il ajouté. Dans le même contexte, le même responsable a indiqué que le laboratoire avait accordé une priorité à l'accélération de la transformation numérique à travers l'adoption de systèmes d'information géographique, de systèmes de gestion intégrés et l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le traitement des données techniques, outre le renforcement des partenariats avec les universités et les centres de recherche. Pour sa part, M. Attia, a souligné, lors de l'ouverture du séminaire, l'importance des études techniques pour réduire les risques, les maîtriser et les gérer afin d'atteindre les objectifs escomptés à savoir la durabilité des constructions et la protection des personnes et des biens, ajoutant que le secteur de l'habitat accorde une grande importance à la qualité et à la sécurité dans le processus de réalisation. Plusieurs thématiques ont été débattus au cours des travaux du séminaire notamment celles liés aux risques géologiques, à savoir, l'importance du suivi pour améliorer la gestion des risques géotechniques, l'impact des changements climatiques sur le secteur du bâtiment, et l'importance des nouvelles techniques pour faire face aux risques naturels. Manel Z.