La politique du recrutement bat son plein au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En plus de l'ouverture très prochaine de 5.900 postes budgétaires de médecins- résidents à travers une épreuve d'accès, 4.112 postes budgétaires pour les enseignants-chercheurs et hospitalo-universitaires seront ouverts au titre de l'année universitaire 2025.S'exprimant au Forum de la Chaîne I de la Radio nationale, Kamel Baddari a précisé, avant-hier à Alger, que 5.900 postes budgétaires, contre 3.300 postes en 2022, soit une hausse de 34%, seront ouverts au prochain concours de résidanat prévu fin octobre prochain. Une épreuve d'accès à la formation de spécialisation médicale, chirurgicale ou de pharmacie, qui verra la participation de milliers de diplômés universitaires en doctorat, et une politique de recrutement qui traduit, selon le ministre, «les grands efforts de l'Etat pour améliorer la qualité de l'enseignement et de la formation», a-t-il déclaré sur les ondes de la Chaîne I. En outre de la création de 2.800 micro-entreprises, 1.400 Start-ups et 480 spin-off, ainsi que la réalisation de 3.400 brevets d'invention, le ministre Kamel Baddari a annoncé, également, le recrutement des milliers d'enseignants, « une opération qui se poursuit jusqu'à atteindre 4.112 postes avant la fin de l'année », a confirmé l'hôte de la Radio algérienne. Ces postes concernent des enseignants-chercheurs permanents et des enseignants hospitalo-universitaires, plus précisément de 2.941 enseignants- chercheurs, 719 enseignants hospitalo-universitaires, 156 chercheurs permanents, ainsi que 185 contrats supplémentaires. Baddari a également annoncé l'octroi d'un soutien financier aux étudiants porteurs de prototypes finaux de projets innovants, compris entre 1 et 2 millions de DA afin de stimuler l'esprit entrepreneurial dans le milieu universitaire et d'accompagner la dynamique nationale vers une économie forte, intelligente et développée. Dans ce contexte, Kamel Baddari a souligné les efforts de l'Université algérienne visant à répondre aux besoins de la société, à promouvoir l'économie nationale, à préserver la souveraineté nationale, à réaliser la sécurité alimentaire, hydrique, sanitaire, énergétique et cybernétique en transformant les résultats des recherches en produits et services créateurs de richesse et de valeur ajoutée pour l'économie nationale, notamment à travers « le recours à la numérisation et à l'intelligence artificielle, l'intégration entre sciences humaines et sociales et sciences technologiques et exactes, ainsi que la promotion de l'esprit d'entreprise et de l'entrepreneuriat », rappelant à cet égard la création d'un environnement entrepreneurial dans les différentes Universités et institutions de recherche, et le soutien financier aux étudiants porteurs de prototypes finaux de projets innovants. Par ailleurs, cette forte dynamique de recrutement dans le secteur de l'Enseignement supérieur intervient au moment où la première école doctorale nationale en informatique quantique vient d'être lancée. Annonçant cette inauguration, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a précisé, hier mardi dans un communiqué, qu'elle constitue « une étape stratégique dans un domaine technologique prometteur, à même d'opérer une transformation profonde dans les domaines de l'informatique et algorithmes et du traitement des données ». Les applications de cette spécialité s'étendent à des secteurs vitaux, tels que la santé, l'agriculture, l'énergie, la cybersécurité, la finance, les transports et l'industrie, ajoute le communiqué.