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Le complotisme se niche dans les instances gouvernementales et au sein de la bourgeoisie française
La Médiacratie
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 10 - 2025

En France, ces dernières années le peuple fait l'objet d'un véritable procès pour «crime de lèse-majesté informationnel», accusé de complotisme, pour s'être affranchi du discours médiatique dominant propagé d'ordinaire sans rencontrer de scepticisme, de doute, de résistance.
À la faveur de la popularisation du livre et du développement des connaissances impulsés au XVIe siècle, l'Europe rentrait, en effet, dans la modernité marquée par le basculement psychologique et intellectuel, matérialisée par l'émergence du règne de la Raison, du doute, de la liberté individuelle, du rejet des institutions, de l'Eglise, des vérités traditionnelles, de la croyance aux dogmes ; objectivée par le délitement de la fidélité au roi, l'assaut contre les autorités ecclésiastiques et nobiliaires, sur fond de combats intellectuels et politiques, de la diffusion de la pensée critique et du triomphe des sciences, favorisés par le développement extraordinaire des forces productives portées par la nouvelle classe révolutionnaire : la bourgeoisie.
Toute ressemblance avec notre époque de crise multidimensionnelle n'est pas fortuite : nous entrons dans une ère marquée par l'éveil d'une nouvelle conscience universelle et révolutionnaire portée par le prolétariat mondial désormais foncièrement anticapitaliste et antisioniste, acculé à remplir sa mission historique pour accoucher de son nouveau monde fondé sur un inédit mode de production basé sur la satisfaction des besoins essentiels humains, et non sur le profit, l'accumulation du capital.
Par ailleurs, avant l'âge de l'imprimerie, notamment en France, l'Eglise triomphait sans difficulté de toutes les hérésies du fait de la maîtrise exclusive et du monopole total des moyens de communication (scripturaux). Les rares adversaires impies et libres penseurs, avec leurs libelles rudimentaires, ne pouvaient pas rivaliser avec les ecclésiastiques et les « hommes lige » féodaux dévoués à la royauté (les ancêtres des théologiens du capital contemporains et des plumitifs journalistiques actuels – Les chiens de garde selon le livre éponyme de Paul Nizan paru en pleine florescence des mouvements pestilentiels nazis et fascistes, surgis sur fond de crise économique et sociale, ouvrage d'une brûlante actualité –, œuvrant au service des grands groupes financiers, propriétaires de la majorité des mass-média).
C'est grâce à la traduction et la publication de la Bible qu'eut lieu « la Réforme » (qui éclata en Europe au début du 16e siècle, symbolisée par le besoin de réformer la religion et la vie sociale) ; à la diffusion des grandes œuvres humanistes de la Renaissance que purent éclater les Révolutions anglaise, hollandaise, américaine, française, s'illuminer les Lumières. Avec l'avènement de l'imprimerie et, corollairement, la diffusion massive du Livre, la nouvelle pensée critique cultivait le doute systématique à l'égard du discours scolastique et la connaissance dominante religieuse. L'Eglise romaine et les royaumes dynastiques ne tardèrent pas à être ébranlés sur leurs bases, puis balayés par l'Histoire. Comme la société capitaliste actuelle vacille sur ses fondements, menacée d'effondrement, sous l'effet conjugué de la crise économique systémique et de la crise de la gouvernance désormais contestée par le prolétariat.
Actuellement, avec l'entrée en crise de la société occidentale, notamment française, les vieux réflexes inquisitoriaux resurgissent.
Ainsi qu'on l'observe aux Etats-Unis et en France, s'opposer au discours officiel et aux mesures liberticides du gouvernement devient un acte factieux, une opinion séditieuse. Les dissidents sont taxés de complotistes du seul fait qu'ils ne croient plus au discours dominant officiel.
Sans conteste, la classe dominante bourgeoise a perdu la bataille de l'endoctrinement idéologique depuis l'effritement de son monopole sur l'information permise par la démocratisation des réseaux sociaux. Et sa «science» politique et économique vénale et mortifère est désormais questionnée, contestée, réfutée par un peuple massivement instruit, doté de l'esprit critique.
L'histoire est truffée de ces impostures érigées en vérité. Et de vérités longtemps réduites à des impostures (aujourd'hui désignées sous la locution de « théories complotistes »), avant de triompher historiquement. Galilée était fausseté aux yeux des pouvoirs absolutistes royal et ecclésiastique avant de devenir certitude scientifique aux yeux du savoir universel. « Et pourtant elle tourne », avait-il lancé à ses détracteurs du tribunal de l'inquisition adepte fanatique de la théorie géocentrique.
Incontestablement, la terre tourne. Tout comme la roue de l'histoire tourne, son mouvement rivé vers l'avant, poursuivant son inflexible ascension, en dépit des forces obscures du capital qui tentent de freiner sa progression, détourner sa voie sociale, dévoyer son orientation politique, dérailler sa trajectoire économique, pour la ramener vers les temps reculés du XIXe siècle, époque marquée par la paupérisation généralisée, l'absence de droits politiques et sociaux, ligotée par l'absolutisme gouvernemental. Ces forces obscures du capital fanatiquement résolus de nous persuader de la justesse et de la véracité de leurs agendas économiques et de leurs entreprises de manipulation politique.
Sans conteste, avec l'introduction d'internet, en général, et la généralisation des réseaux sociaux, en particulier, nous sommes rentrés dans l'ère de la défiance systématique à l'égard de la pensée dominante et du discours journalistique idéologique vénal. De là s'explique l'affolement des gouvernants et des puissants assistant à la débâcle de «leurs sciences politique et économique» vénales et de leur « vérité bourgeoise », vilipendées et répudiées massivement par les peuples dotés d'esprit critique et de tempérament rebelle.
Selon les gouvernants, décontenancés par l'expansion de «l'incroyance médiatique», cette nouvelle hérésie illustrée par le rejet de la parole journalistique longtemps divinisée, il s'agit d'une véritable «crise de la connaissance», nommée par certains spécialistes l'ère de la «post-vérité». En d'autres termes, l'ère de la mort de la vérité officielle de la classe dominante en déclin.
Or, la mort de cette «vérité bourgeoise» catégorielle est assimilée par les médias à la mort de la vérité ontologique universelle. Comme la mort de la croyance en Dieu en Occident fut associée à la fin de l'humanité par les anciennes classes féodales et les hommes d'Eglise. Au contraire, elle marqua la Renaissance des humanités, donc de l'homme nouveau moderne libre, producteur de sa vie et créateur de ses œuvres.
La «crise de la connaissance» et de la «vérité officielle» actuelle sonnent le glas de la société bourgeoise vérolée.
La société capitaliste se meurt, aidons-la à mourir ! Nous sommes garantis de recouvrer notre paradis terrestre, transformé en enfer par le règne méphistophélique de la bourgeoisie prédatrice, dominatrice, exterminatrice.
Une classe régnante en déclin, en France ou dans un tout autre pays, assimile toujours la fin de son monde à la fin du Monde. Or, il n'en est rien. La fin du monde bourgeois que nous entrevoyons actuellement à Paris comme Washington, pour ne citer que ces deux nations agonisantes, marque la naissance du nouveau Monde porté par l'humble humanité prolétarienne en pleine effervescence sociale et conscientisation politique, animée par le doute systématique et la défiance absolue à l'égard de la contemporaine société mortifère, doublée de l'assurance en sa force militante combative pour bâtir sa future société sans classe, fondée sur des rapports sociaux égalitaires authentiquement humains, expurgée des impostures gouvernementales et des mensonges médiatiques.
(Suite et fin…)


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