Le professeur Hakim Bouherb, analyste et expert en finance et enseignant à l'Université de Blida 2 est revenu, hier sur les déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sur le plan économique, notamment s'agissant du secteur agricole, à l'occasion de sa rencontre avec les opérateurs économiques nationaux signataires de contrats lors de la 4ème Foire commerciale intra-africaine (IATF-2025). «Le secteur agricole constitue une priorité en se concentrant sur l'investissement et le renforcement de la mécanisation, ainsi que l'accélération de la numérisation, en plus de l'augmentation des superficies cultivées et irriguées, et l'ouverture de portes à des partenariats étrangers importants, comme avec le partenaire qatari», a-t-il indiqué. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale à l'émission ''Economie Multimédia'', l'enseignant à l'Université de Blida 2 a également évoqué le Fonds de financement des Start-ups et des jeunes innovants en Afrique, une initiative stratégique pour soutenir l'entrepreneuriat et l'économie de la connaissance sur le continent. Cette mesure fait partie des outils les plus importants pour accéder à l'économie africaine grâce à une véritable volonté politique de se positionner en Afrique, tout en ouvrant le champ et en facilitant les échanges entre les opérateurs économiques algériens et africains», a poursuivi le Pr Hakim Bouherb. Ce fonds, a-t-il dit, vise à autonomiser la jeunesse africaine et à promouvoir l'innovation, en réponse aux engagements pris par le Président Tebboune, à renforcer la coopération et le développement durable sur le continent et vise à consolider le rôle de l'Algérie en tant que pôle régional de soutien à l'innovation et à l'entrepreneuriat en Afrique. Rappelant que ce fonds est placé sous la tutelle de l'Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (Aacisd). S'agissant des Start-ups, l'invité de l'émission ''Economie Multimédia'', a estimé que celles-ci constituent la pierre angulaire sur laquelle repose la politique de localisation de la technologie en Algérie, et, a ajouté le Pr Hakim Bouherb, c'est un objectif stratégique que l'Algérie vise. Pour ce qui est de la numérisation sur laquelle le président de la République insiste, l'analyste et expert en finance estime que celle-ci constitue l'une des clés les plus importantes du développement. «L'Algérie a donné à cette question un caractère urgent, et elle est l'un des principaux moteurs du décollage économique. Elle lutte également contre les pratiques négatives dans le domaine financier, telles que la corruption et le blanchiment d'argent, et elle apporte une plus grande transparence avec une qualité croissante et un accès à une meilleure gouvernance dans le secteur financier», a fait remarquer le Pr Hakim Bouherb. Enfin, en ce qui concerne l'engagement du président de la République à rationaliser les dépenses publiques, le Pr Hakim Bouherb a indiqué que cette mesure est en accord avec les orientations réformatrices de l'économie algérienne et en garantissant à l'Etat la capacité de remplir ses engagements sociaux. «L'adoption par l'Algérie du plus grand budget cette année confirme que les dépenses publiques en Algérie suivent une tendance à la hausse, garantissant ainsi une réforme économique et des gains sociaux pour le citoyen algérien», a-t-il conclu.