Intervenant, avant-hier à Oran, lors de la 13ème édition du Salon international « Africa & Mediterranean Energy & Hydrogen Exhibition and Conference » (NAPEC 2025), l'expert américain et Directeur général de la société de conseil en gestion des risques en Afrique du Nord, Professeur Geoff D. Porter, a salué la loi algérienne sur les hydrocarbures, qu'il a qualifiée de meilleure que l'Algérie n'ait jamais eue, soulignant la souplesse et la volonté des autorités algériennes d'adapter cette loi aux exigences du marché international. «L'Algérie ne se limite plus à ses partenaires traditionnels, mais cherche délibérément à diversifier ses sources d'investissement, en ouvrant ses portes à de nouvelles entreprises issues de différents continents et pays. L'Algérie s'ouvre aujourd'hui à tous les partenaires sérieux», a-t-il indiqué. L'Algérie, a-t-il poursuivi, est aujourd'hui l'une des destinations les plus attractives pour l'investissement dans le secteur de l'énergie dans la région, grâce à sa stabilité, sa sécurité, son cadre réglementaire favorable et sa volonté manifeste de diversifier ses partenariats. «L'Algérie est une île de stabilité dans un environnement régional instable. Elle a su forger l'image d'un Etat stable dans le Sud de la Méditerranée», a-t-il dit. Faisant remarquer que cette stabilité politique et institutionnelle constitue un facteur-clé d'attractivité pour les entreprises étrangères, en particulier dans les secteurs de l'énergie et de l'hydrogène. L'Algérie d'aujourd'hui, a ajouté le Directeur général de la société de conseil en gestion des risques en Afrique du Nord, n'est plus celle que nous connaissions il y a 20 ou 30 ans. «Les risques sécuritaires qui menaçaient autrefois le secteur des hydrocarbures ne sont plus d'actualité. La situation sécuritaire est désormais stable, ce qui rassure les partenaires étrangers», a encore indiqué l'expert américain. Pour sa part, le président de l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), Samir Bekhti, a fait savoir que l'Algérie, producteur fiable de pétrole et de gaz depuis des décennies, se prépare à élargir ses horizons à travers l'exploration de zones frontalières prometteuses, encore inexploitées malgré leur fort potentiel. Soulignant que les derniers appels d'offres ont confirmé la grande attractivité de l'Algérie en tant que destination majeure pour l'investissement dans le secteur des hydrocarbures. S'exprimant, lundi à Oran, à l'ouverture de la 13ème édition du Salon international NAPEC 2025, Samir Bakhti a indiqué que la dernière série d'appels d'offres a abouti à des engagements financiers confirmés à hauteur de 600 millions de dollars américains dans des projets d'exploration, preuve tangible de la confiance des investisseurs. «Nous préparons actuellement une nouvelle série d'appels d'offres prévue pour le début de l'année 2026», a-t-il poursuivi. Faisant remarquer que l'agence Alnaft prévoit de lancer une phase de présélection avant le prochain appel d'offres, couvrant environ 20 blocs prédéfinis. Une initiative qui permettra aux investisseurs de choisir les zones qui les intéressent le plus, ce qui renforcera l'efficacité et la précision de notre stratégie d'exploration. A noter que cette manifestation économique, qui se déroule sur trois jours, réunit plus de 500 exposants issus de 60 pays, représentant des entreprises activant dans les domaines de l'exploration, la production, le transport et la transformation des hydrocarbures, ainsi que dans les secteurs des énergies renouvelables, de l'hydrogène, de la numérisation et de la transition énergétique.