Les représentants de plusieurs entreprises, organismes et institutions énergétiques et hydrauliques d'Europe, d'Asie, d'Afrique et du Golfe arabe ont salué, à Oran, les aspects et les avantages techniques et environnementaux des projets de l'Algérie en matière de dessalement d'eau de mer présentés par Algerian Energy Compagny (AEC) (filiale du groupe Sonatrach) lors de la 13ème édition du Salon international ''Africa & Mediterranean Energy & Hydrogen Exhibition and Conference – NAPEC 2025''.Notamment, a indiqué le responsable de communication d'AEC, Mouloud Hachelaf, ceux du 2ème programme national complémentaire de dessalement de l'eau de mer qui comprend la réalisation de six usines de dessalement le long de la côte, avec une capacité de production totale estimée à 1,8 million mètres cubes/jour, et l'utilisation de l'entreprise de 35% d'énergie solaire pour alimenter ces stations. Ces mêmes représentants, a-t-il poursuivi, ont considéré ce programme comme une référence régionale combinant les engagements de sécurité hydrique, de préservation de l'environnement et d'exploitation intelligente des énergies propres, soulignant que l'approche algérienne a prouvé son sérieux en matière de prospective énergétique et environnementale, ce qui a permis de créer un véritable espace de coopération. Tous s'accordent à dire que l'Algérie, à travers ses programmes ambitieux, notamment dans le dessalement d'eau de mer et son intégration avec l'énergie solaire, propose un modèle reproductible à l'échelle continentale et dans la région de la méditerranée. Avec le lancement de ce deuxième programme de stations de dessalement de l'eau de mer, en prolongement du premier programme lancé sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ajouté Mouloud Hachelaf, la part du dessalement dans la couverture des besoins nationaux en eau potable passera de 42% actuellement à près de 60% d'ici 2030. «Avec le lancement d'un deuxième programme de stations de dessalement de l'eau de mer, la part du dessalement dans la couverture des besoins nationaux en eau potable passera de 42 % actuellement à près de 60% d'ici 2030», a-t-il fait remarquer. Affirmant, à l'occasion, la pleine disposition d'Algerian Energy Compagny à explorer les opportunités de partenariat et d'investissement avec toutes les parties internationales intéressées. «Après la réussite du premier programme, qui comptait cinq méga-stations livrées en un temps record de 26 mois et d'une capacité globale de 1,5 million de m3/jour, nous passons à une phase plus ambitieuse, tournée vers les régions intérieures du pays», a-t-il dit. «Ces nouvelles infrastructures pour lesquelles un mix énergétique sera intégré, cibleront principalement les zones situées entre 200 et 250 kilomètres du littoral, souvent les plus exposées à la sécheresse», a-t-il fait remarquer. Ce modèle est l'un des plus grands projets intégrés de la région sud du bassin méditerranéen principalement pour l'intégration de l'énergie solaire à hauteur de 35% dans le fonctionnement des stations, ce qui contribue à économiser d'importantes quantités d'énergie conventionnelle et à réduire les émissions de carbone conformément aux engagements internationaux de l'Algérie, soutenant ainsi les efforts de développement durable et la lutte contre les effets du changement climatique, ont, pour leur part, indiqué des organisations internationales spécialisées dans l'eau, l'environnement et l'énergie. «Ce n'est pas simplement un projet structurant, mais un plan intelligent qui établit un modèle équilibré combinant progrès industriel et préservation de l'environ- nement», a indiqué une représentante l'une des agences chinoises de l'énergie. Fin mai dernier, Mouloud Hachelaf a assuré que les préparatifs sont en cours pour la réalisation de 6 nouvelles stations d'ici 2030. «Ce projet, qui mobilisera un investissement estimé à 3 milliards de dollars, vise à ajouter une capacité de production de 1,8 million de m3 d'eau dessalée par jour, renforçant ainsi la sécurité hydrique du pays», a-t-il indiqué en marge de la 20ème édition du salon SIEE POLLUTEC 2025 d'Alger. L'entreprise, a-t-il poursuivi, s'attache également à développer une véritable industrie du dessalement en Algérie. «Une 1ère étape a été franchie avec la gestion des stations assurée par des compétences locales, formées et mobilisées sur l'ensemble du territoire. La prochaine avancée consistera à produire localement les membranes d'osmose inverse, élément-clé du processus de dessalement», a-t-il ajouté.