A en croire les informations annoncées par la chaîne israélienne Channel 12 révélant que la Cour pénale internationale (CPI) a rejeté en ce mois d'octobre 2025 une demande officielle présentée par l'entité sioniste visant à suspendre temporairement les mandats d'arrêt émis à l'encontre du Premier ministre Benjamin Netanyahou et du ministre de la Défense Yoav Gallant, dans le cadre du dossier relatif à la guerre à Gaza.. Selon la chaîne, l'entité sioniste avait soumis cette requête par l'intermédiaire de son équipe juridique auprès de la Cour de La Haye, arguant que les enquêtes en cours étaient motivées politiquement et qu'elles entravaient les efforts visant à mettre fin au conflit à Gaza. Mais la Cour, d'après le rapport, a rejeté aussitôt cette demande et réaffirmé son attachement aux procédures juridiques en vigueur, soulignant que les mandats d'arrêt restent valides et que l'affaire demeure suivie de près par le procureur de la Cour, informe-t-on .Cette décision marque un nouveau tournant dans la crise entre l'occupant israélien et la Cour pénale internationale, crise qui s'est intensifiée après l'annonce par cette dernière de son intention de poursuivre des responsables sionistes pour des violations potentielles du droit international lors des opérations militaires dans la bande de Gaza. Dans ce contexte il faut signaler que les autorités de Gaza accusent l'armée d'occupation israélienne d'avoir volé des organes sur des cadavres palestiniens et demandent la création d'une commission internationale chargée d'enquêter sur ce crime horrible. «L'occupation israélienne a remis 120 corps par l'intermédiaire du Comité international de la Croix-Rouge au cours des trois derniers jours», a déclaré vendredi 17 octobre Ismail Thawabta, directeur du bureau des médias du gouvernement, ajoutant que «la plupart sont arrivés dans un état déplorable, présentant des traces d'exécutions sur le terrain et de torture systématique». Dit-il. il a indiqué que certains des corps avaient été ramenés les yeux bandés et les mains et les pieds liés, tandis que d'autres présentaient des signes de strangulation et des marques de corde autour du cou, indiquant un homicide volontaire. Selon son témoignage «Des parties de nombreux corps manquaient, notamment des yeux, des cornées et d'autres organes», a-t-il noté, ce qui confirme que l'armée israélienne a volé des organes humains tout en détenant les corps, qualifiant cet acte de «crime barbare». Le responsable palestinien cité par les médias a exhorté la communauté internationale et les organisations de défense des droits humains à former immédiatement une commission d'enquête internationale afin de tenir Israël responsable des graves violations commises contre les corps des martyrs et du vol de leurs organes. Israël détient actuellement les corps de 735 prisonniers palestiniens, dont 67 enfants, selon la campagne nationale palestinienne pour la récupération des corps des martyrs. Selon le journal israélien «Haaretz», Israël détient près de 1 500 corps de Palestiniens de Gaza sur la base militaire de Sde Teiman, dans le désert du Naqab (Néguev), au sud des territoires occupés. Le Hamas a libéré 20 captifs israéliens encore vivants et remis les dépouilles de 10 autres captifs en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens, conformément à un accord de cessez-le-feu conclu entre le Hamas et Israël au début du mois. Cet accord repose sur un plan en 20 points présenté par le président américain Donald Trump, qui prévoit également la reconstruction de Gaza et la mise en place d'un nouveau mécanisme de gouvernance sans le Hamas. Depuis octobre 2023, les attaques sionistes ont tué près de 68 000 Palestiniens à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, et ont rendu la ville en grande partie inhabitable.une terre brulée.
