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L'Algérie, une histoire millénaire dans la résistance !
Guerre de libération nationale
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 10 - 2025

L'histoire, fondement de la connaissance et de l'action future, une nation sans son historie étant une nation sans âme. L'histoire de l'Algérie est une histoire millénaire devant remonter de la période des numides à la période romaine du kharidjisme et de la période de la dynastie des Almohade. Cette présente contribution, certainement imparfaite comme toute recherche à approfondir, en espérant qu'elle suscitera un débat contradictoire au profit exclusif de l'Algérie.
1. Du nationalisme algérien à la révolution du 1er Novembre 1954
Après une longue lutte de l'Emir Abdelkader, considéré comme le précurseur de la fondation de l'Etat algérien, Messali Hadj, dès 1927, réclame l'indépendance de l'Algérie ayant été le fondateur du Parti du peuple algérien (PPA). Cependant, bien que la résistance ait toujours existé depuis toutes les invasions, ce sont les guerres mondiales qui permirent une prise de conscience plus forte de l'injustice qui frappait la majorité des Algériens, souvent analphabètes et travaillant pour des salaires de misère. Pour faire face aux pertes humaines de la Grande Guerre, la France mobilisa les habitants des départements français d'Algérie : musulmans, juifs et Européens : 73.000 mobilisés dans la population française et 176.000 dans la population «indigène». En 1942, (appel du général de Gaulle le 8 novembre 1942) et dans le cadre de l'opération Torch (débarquement des Anglo-Américains à Oran, Alger, Annaba) de nombreux Algériens furent engagés dans les forces alliées au sein de l'armée française de la libération et engagés sur les fronts italiens et français.
Entre 1942 et 1943, les effectifs mobilisés en Algérie s'élèvent sur la période à 304.000 Algériens (dont 134.000 «musulmans» et 170.000 «européens»). Ils sont engagés en Tunisie de novembre 1942 à mai 1943, en Italie de novembre 1943 à juillet 1944 et, enfin, en France et en Allemagne d'août 1944 à juin 1945. Le 8 mai 1945, alors que la Seconde guerre mondiale prend fin en Europe, en Algérie, des manifestations nationalistes algériennes sont réprimées par l'armée française à Sétif et Guelma, faisant 45.000 morts. Suite au Manifeste du peuple algérien de Ferhat Abbas en 1943, les élections législatives de 1946 sont un succès pour l'Union démocratique du Manifeste algérien (UDMA). Son parti remporte onze des treize sièges réservés à l'Algérie à l'Assemblée nationale.
La loi sur le statut de l'Algérie est promulguée en septembre 1947 : l'Algérie reste composée de trois départements et le pouvoir est représenté par un gouverneur général nommé par le gouvernement français. Une Assemblée algérienne est créée, composée de deux collèges de 60 représentants chacun. Le premier sera élu par les Européens et une élite algérienne (diplômés, fonctionnaires...) et le second par le reste de la population algérienne. En octobre 1947, le MTLD de Messali Hadj obtient une large victoire lors des élections municipales entraînant la répression des autorités françaises. En 1948, trente-six des 59 candidats du MLTD sont arrêtés. Il est utile de préciser qu'au début du XXe siècle, plusieurs leaders algériens ont revendiqué le droit à l'égalité ou à l'indépendance. Plusieurs partis vont être créés et plusieurs pamphlets seront écrits pour défendre les droits des Algériens. Plusieurs penseurs algériens vont vilipender les plus importantes personnalités du régime colonial français. La plupart des figures du mouvement algérien vont être surveillées de près par les services policiers français, d'autres seront exilées vers d'autres pays, comme l'a été l'émir Khaled El Hassani Ben El Hachemi en Egypte puis en Syrie. Nous avons des figures et sans être exhaustif, Messali Hadj, Malek Bennabi, Mohamed Hamouda Bensai, Ben Badis, Mohamed Bachir El Ibrahimi, Larbi Tébessi, Ferhat Abbas, Omar Ouzeggane, qui ont posé le problème de l'indépendance de l'Algérie avec des approches différentes. À la suite de la mort d'Abdelhamid Ben Badis, en 1940, et à l'emprisonnement de Messali Hadj, en 1948, les arrestations et la répression se multiplient. Le CRUA est fondé en mars 1954 et organise la lutte armée. Le parti du Mouvement national algérien est fondé en juillet 1954 par les messalistes. Le Front de Libération Nationale (FLN) lui succède en octobre 1954 par la branche du CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action). Par la suite, existera une divergence entre la tendance de Messali Hadj et celle du FLN, suite à l'échec de la médiation de Ben Boulaid.
2. De la révolution 1954/1962 à l'indépendance politique
Le déclenchement de la révolution algérienne a été décidé dans la Casbah d'Alger et à Batna, sous la présidence de Mostefa Ben Boulaid dans la réunion des 22 cadres du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA). Il s'agit de Badji Mokhtar, Belouizdad Athmane, Benboulaid Mustapha, Benabdelmalek Ramdane, Benaouada Amar, Ben M'hidi Larbi, Bentobbal Lakhdar, Bitat Rabah, Bouadjadj Zoubir, Bouali Said, Bouchaib Ahmed, Boudiaf Mohamed, Boussouf Abdelhafid, Derriche Elias, Didouche Mourad, Habachi Abdesslam, Lamoudi Abdelkader, Mechati Mohamed, Mellah Rachid, Merzougui Mohamed, Souidani Boudjemaâ et Zighoud Youcef. L'une des décisions stratégiques du groupe est la mise en place d'un découpage territorial du pays en cinq zones, coiffées pour Mostefa Ben boulaïd pour la zone 1, Didouche Mourad pour la 2, Krim Belkacem pour la 3, Rabah Bitat pour la 4 et Larbi Ben M'hidi pour la 5, Mohamed Boudiaf assurant la coordination et les relations avec l'extérieur. La déclaration du 1er novembre 1954 est émise à partir de Tunis. Dans la nuit du 1er novembre 1954, la caserne de la ville de Batna est attaquée par les moudjahidine. Et c'est la guerre.
Environ 100.000 soldats français sont affectés dans les Aurès, et plus tard, ils seront plus de 400. 000 en Algérie. Le massacre de Skikda (ex-Philippeville), où une centaine de manifestants algériens ont été tués, eut lieu du 20 au 26 du mois d'août 1955. La même année, à l'Assemblée générale de l'ONU, l'inscription de l'affaire algérienne est à l'ordre du jour. Le Congrès de la Soummam, organisé par Abane Ramdane, Larbi Ben M'hidi et Krim Belkacem, le 26 août 1956, aux villages Ighbane et Ifri, dans la commune d'Ouzellaguen (Kabylie) a été déterminant et a été l'acte fondateur de l'Etat algérien moderne et pilier déterminant pour la réussite de la révolution algérienne. Les deux pays (le Maroc et la Tunisie) sont sous protectorat français, mais aideront le FLN. Ils hébergent les deux armées de l'ALN aux frontières. Cependant, l'histoire se précipite. La délégation des principaux dirigeants du FLN, à savoir Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Ait Ahmed, Mohamed Boudiaf et Ahmed Ben Bella, est arrêtée, à la suite du détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de leur avion civil marocain. En 1959, Messali Hadj sort de prison, il est assigné à résidence.
Les étudiants algériens s'impliquent. Après la création de l'UGEMA, en 1955, par Belaid Abdesselam, Mohamed Seddik Benyahia, Lamine Khène et Aït Challal, la section locale de Montpellier élit à sa tête Mohamed Khemisti (futur ministre des affaires étrangères qui fut assassiné durant la période Ben Bella).
Abderrahmane Mebtoul
Professeur des universités
Expert international


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