La ministre de l'Environnement et de la Vie, Kaouthar Krikou, a confirmé jeudi passé que l'expérience de transformation de la décharge sauvage d'Oued Smar (Alger) en parc urbain constitue un modèle de préservation de l'environnement et de réhabilitation des décharges sauvages, qui sera imité et généralisé dans toutes les provinces du pays. Lors d'une séance publique de questions orales à l'Assemblée nationale populaire, présidée par le vice-président de l'Assemblée, Ahmed Mouaz, et à laquelle assistait la ministre des Relations avec le Parlement, Nadjiba Djilali, la ministre a expliqué que la décharge publique d'Oued Smar, transformée en parc urbain grâce aux capacités et à l'expertise nationales, constitue désormais «un modèle à suivre en matière de préservation de l'environnement et de réhabilitation des décharges sauvages dans les provinces du pays, et sera reproduit et généralisé». Cette déclaration faisait suite à une question du député Nasser Boujeltia concernant les mécanismes utilisés pour remédier aux dommages causés par la décharge sauvage de Chottia (Chlef), où elle a souligné que des travaux sont en cours en coordination entre le secteur et les autorités locales, en attendant l'achèvement des procédures techniques et administratives nécessaires pour lancer le processus de mise en œuvre. Il en va de même pour le projet de centre de décharge de Hassi Lefhal (El Menia), où la ministre a indiqué que l'étude pour la construction d'une décharge contrôlée a été achevée, en attendant l'achèvement des procédures techniques et administratives pour le processus de mise en œuvre. Concernant la question du centre de déchets inertes d'Aflou, Mme Krikou a souligné que les procédures de sélection du terrain au niveau local, en dehors de la zone urbaine de la commune, ont été achevées et que le secteur travaillera à l'étude de la finalisation des procédures techniques et administratives en coordination avec les autorités locales. Concernant les mesures prises par le ministère pour lutter contre la pollution de l'air à Alger et dans d'autres villes, la ministre a souligné la grande importance que son ministère accorde au contrôle de la qualité de l'air, ce qui témoigne de l'engagement ferme de l'Etat à réduire la pollution conformément aux objectifs du développement durable et afin de préserver l'environnement et la santé des citoyens. Concernant les programmes de sensibilisation du secteur, menés en coordination avec divers secteurs, elle a expliqué qu'ils avaient permis la création de plus de 12.000 clubs environ-nementaux scolaires au niveau national et la formation de plus de 39.000 animateurs environnementaux par le biais de l'Institut national de formation environnementale à travers le pays.