Sous le slogan ''Une jeunesse pionnière pour un avenir prometteur''. La Cour de Médéa a organisé jeudi dernier au niveau de la grande salle de conférence ''Hadj Hamdi'' de l'Université ''Yahia Fares'' de Médéa une journée de sensibilisation contre la drogue et des substances psychotropes, en présence des autorités civiles et militaires à leur tête M. Djillali Doumi, wali de Médéa, M. Mustapha Tani, président de l'APW, Mme N. Bouhamidi et M. Z. Talbi, respectivement présidente et Procureur général de la Cour de Médéa, des hauts cadres de la Cour de Médéa, ainsi que tous les présidents et Procureurs de la République des tribunaux de la zone d'action, les représentants des corps constitués (la Direction générale de la sûreté nationale, la Gendarmerie nationale, la Direction générale des Douanes, des cadres des établissements pénitentiaires), les représentants de la société civile et les représentants de la presse accrédités à Médéa. En marge de l'ouverture de cette journée, M. Djillali Doumi, wali de Médéa, a souligné l'importance de cette initiative pour protéger nos enfants des différents fléaux sociaux, notamment la drogue et les comprimés de psychotropes. Il a appelé toutes les parties concernées, en premier lieu, les parents, à « se mobiliser pour faire face à ce phénomène étranger à nos traditions», saluant particulièrement «le rôle important joué par les services concernés dans la lutte contre ce fléau». Le Procureur général près la Cour, M. Z. Talbi, a mis en exergue les principales dispositions de la nouvelle loi 25-03 modifiant et complétant la loi 04-18 qui «vise à préserver la sécurité nationale contre les dangers de l'usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes, à traiter en profondeur les dysfonctionnements sociaux en résultant et protéger la santé publique par le renforcement du partenariat entre les institutions académiques et les organismes chargés de la lutte et de la prévention de ce fléau». Evoquant le dernier amendement de la loi relative à la prévention contre la drogue et les substances psychotropes, le Premier ministre a souligné que ce texte constitue «un cadre législatif solide, dont les dispositions ont été formulées de manière à garantir l'adoption d'une approche nationale globale qui intègre à la fois les aspects préventifs et thérapeutiques, les mesures d'une lutte efficace contre la drogue et les substances psychotropes, la mobilisation générale de toutes les institutions de l'Etat et la contribution de la société civile et des médias pour relever le défi. La présidente de la Cour, Mme N. Bouhamidi, a abordé la stratégie nationale de prévention et de lutte contre les drogues à travers la fonction préventive et du rôle de la société civile et du secteur des affaires religieuses, relevant que le législateur algérien dans cette loi «ne considère pas le toxicomane comme un individu à punir mais comme une personne malade qui a besoin de traitement et de réhabilitation», et souligne également que «le grand intérêt que porte le président de la République à la lutte contre la drogue et son engagement ferme à mobiliser toutes les forces vives de la société pour combattre ce fléau avec efficacité et rigueur», affirmant que «cet engagement du président de la République émane de sa pleine conscience des graves menaces que constitue la prolifération de ces poisons dans notre société, au vu des maladies, maux sociaux, préjudices économiques, dérives comportementales et complications sanitaires qu'ils entrainent». «La gravité de ces menaces est d'autant amplifiée en raison de leur lien avec les politiques systématiques de certaines parties qui font malheureusement du trafic de stupéfiants, une arme pour attenter à la sûreté de l'Etat en ciblant leur jeunesse», a-t-elle soutenu. «Cette approche présidentielle intégrée a permis à notre pays d'asseoir un arsenal législatif solide pour faire face à ce fléau, à travers la mise en place de plusieurs textes législatifs, dont la loi relative à la santé et la loi relative à la prévention contre la drogue et les substances psychotropes et à la répression de leur usage et trafic illicites, qui a fait l'objet de plusieurs amendements imposés par les mutations et défis de l'heure». Pour élargir la portée de cette initiative, les travaux de cette journée ont été suivis par la projection de vidéos élaborées par la sûreté de la wilaya de Médéa.