Dans une circulaire ministérielle rendu publique, hier mardi, le ministère de l'Education nationale a réagi au lendemain des rumeurs concernant le concours de recrutement en déclarant qu'« il a défini avec haute précision les procédures d'examen des dossiers de candidature, les mécanismes de recours et les délais de notification des procès-verbaux des comités, conformément à la législation et à la réglementation applicables », lit-on dans ledit texte administratif qui met fin, de la sorte, aux rumeurs isolées qui circulaient ces derniers jours. Conformément à la circulaire ministérielle relative aux concours de recrutement, le ministère de l'Education nationale a rappelé qu'une Commission spéciale est constituée pour examiner les candidatures. Cette Commission est présidée par le directeur de l'Education et comprend des représentants de la Direction de l'Education ainsi que des représentants élus du Comité administratif mixte pour le grade ou le poste concerné. « Dès l'ouverture des inscriptions, le Comité examine toutes les candidatures et établit un rapport officiel », a assuré et rassuré la tutelle. Ce rapport comprend notamment la liste des candidats retenus dont les dossiers remplissent les conditions légales requises, ainsi que la liste des candidats rejetés, en précisant clairement les motifs du rejet : non-respect des conditions légales ou dossier incomplet », a précisé la circulaire ministérielle. Par ailleurs, et concernant les délais de recours, ici la circulaire ministérielle a prescrit que « les candidats dont la candidature a été rejetée peuvent faire appel par voie électronique via la plate-forme numérique dédiée. La modification ou la correction des informations et données ayant entraîné le rejet constitue un appel formel. Les appels peuvent également être adressés par écrit aux directions de l'Education, le cas échéant », a fait observer la tutelle à travers sa circulaire ministérielle d'hier. Concernant les directions de l'Education, la circulaire ministérielle a rassuré de l'engagement plein de ces dernières dans le bon traitement des dossiers des candidats, « les directions de l'Education s'engagent à examiner les recours et à statuer sur ceux-ci, puis à en informer les parties concernées dans un délai maximal de cinq (5) jours ouvrables avant la date de l'entretien », a rapporté la circulaire de la tutelle. En revanche, explique la même circulaire, « les candidats dont le recours est jugé non-fondé seront informés individuellement, soit par le biais de la plate-forme numérique, soit par tout autre moyen de communication approprié ». D'autre part, et au sujet des rapport des procès-verbaux des Comités, la circulaire ministérielle a rappelé que « les directions de l'Education sont tenues de transmettre aux services de la Fonction publique locaux, au plus tard le 21 janvier 2026, une copie des procès-verbaux des commissions, ainsi que de tout procès-verbal supplémentaire relatif aux recours, accompagnée d'une copie du premier avis de concours publié dans la presse », a stipulé la circulaire. Avant de conclure, la circulaire de l'Education nationale souligne que « tout retard au-delà de cette date limite entraînera l'annulation du concours au niveau de la direction, cette dernière assumant l'entière responsabilité juridique et administrative des conséquences. Ceci est conforme aux dispositions de l'instruction n° 01 du 20 février 2013, et notamment à son paragraphe 9 », fin de la circulaire ministérielle.