Durant son mandat de deux ans en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, l'Algérie a œuvré avec loyauté et dévouement pour faire du groupe A3+ une voix unique et efficace à même de défendre les intérêts de l'Afrique au sein de l'instance onusienne, corriger les déséquilibres persistants et renforcer la place du continent dans les grandes négociations multilatérales. En sa qualité de coordinateur du groupe A3+ au Conseil de sécurité, l'Algérie a constamment affirmé sa volonté de consolider l'action africaine commune. Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la mise en application des instructions claires du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à promouvoir la paix et la sécurité en Afrique. L'engagement de l'Algérie au service de l'Afrique a été réaffirmé à l'occasion d'une réunion consultative organisée, début décembre à Alger, à l'initiative de l'Algérie, entre les membres du groupe A3+ (Algérie, Sierra Leone, Somalie et Guyana) et les nouveaux membres élus du Conseil de sécurité pour le mandat débutant en janvier 2026. Cette rencontre, tenue en marge du 12e Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique (Processus d'Oran), a permis des échanges constructifs, un partage d'expériences et une réflexion commune sur les moyens de renforcer la coopération entre les membres élus du Conseil. Elle visait également à assurer la continuité du rôle du groupe A3+ comme mécanisme central de coordination africaine au sein du Conseil de sécurité. Tout au long de son mandat, l'Algérie a activement mobilisé le groupe A3+ autour des principales crises africaines inscrites à l'ordre du jour du Conseil, en s'appuyant sur le principe fondamental des «solutions africaines aux problèmes africains».