Après son premier succès, l'équipe nationale s'apprête à affronter le Burkina Faso ce dimanche pour le compte de la 2e journée du groupe E de la coupe d'Afrique des Nations. Un adversaire redoutable, solide collectivement, contre lequel les Verts devront casser les codes et imposer leur propre rythme. Il suffit de parcourir Alger, ou n'importe quelle ville du pays, pour constater l'ampleur de l'engouement : le maillot de l'équipe nationale est partout — porté par les jeunes, les enfants, les familles — symbole d'une nation qui renoue avec l'espoir et veut tourner la page des désillusions passées. Les médias internationaux, chacun avec son style, commentent cette première victoire. Certains l'analysent avec prudence, d'autres y voient une confirmation en devenir. Mais beaucoup semblent oublier que le football évolue à grande vitesse : les schémas figés ne gagnent plus, les académies et les approches traditionnelles sont bousculées par l'intensité moderne du jeu. Aujourd'hui, seule la force du collectif apporte des garanties de succès — surtout lorsque le moral est au beau fixe et que la performance physique répond présente. Les Verts, eux, l'ont bien compris : chaque match doit être différent du précédent. Rien ne doit ressembler à hier, car l'adversaire a vu, revu et analysé la dernière prestation. La surprise et la variation seront les clés pour déjouer les plans burkinabés. Les défaites des CAN précédentes servent désormais de repères, presque de chapitres d'expérience sur lesquels le sélectionneur s'appuie. Tout au long du week-end, le staff a travaillé pour éviter tout faux pas qui plongerait l'équipe dans les calculs et les scénarios de dernière chance — une situation dont les joueurs ne veulent plus. Fatigués de cette incertitude, ils aspirent à la victoire claire, assumée, porteuse d'espoir. Les Verts se sont préparés dans la bonne humeur ces derniers jours. D'ailleurs le sélectionneur Vladimir Petkovic et Aïssa Mandi étaient plus détendus lors de la Conférence de presse d'avant match, ce qui laisse supposer que tout va pour le mieux en sélection... Mais face aux Verts, le Burkina Faso ne viendra pas en spectateur. Les Etalons, portés par une génération ambitieuse et disciplinée, nourrissent eux aussi l'espoir de s'imposer et d'écrire leur propre chapitre de gloire. Habituée aux joutes africaines, cette équipe sait que chaque opportunité compte et qu'un succès face à l'Algérie renforcerait encore sa crédibilité sur la scène continentale. D'ailleurs, le Burkina a prouvé sa puissance et sa force mentale face à la Guinée équatoriale lorsqu'il a renversé la vapeur dans les temps morts alors qu'il était mené au score. Demain, deux ambitions se croiseront sur le terrain : celle d'une Algérie déterminée à confirmer sa renaissance, et celle d'un Burkina Faso prêt à défendre ses rêves avec la même ardeur. La victoire n'appartiendra qu'à l'équipe qui saura transformer sa solidarité, son courage et son intelligence de jeu en force collective jusqu'au dernier instant. Les Verts sont déterminés à poursuivre ce chemin d'optimisme : marcher, avancer encore, et maintenir le cap vers la finale. Car demain, plus que jamais, les Verts savent qu'au-delà du résultat, c'est l'image d'une Algérie ambitieuse et conquérante qui se joue.