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Le logiciel de «paix» pour les Americains
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 01 - 2010

? Le logiciel américain des interventions militaires est le même. D'abord, destruction des infrastructures, soit un retour vers l'âge de pierre. Ensuite, provoquer une rupture de la cohésion nationale par la mise en évidence des problèmes réveillés par les clivages ethniques, ce qui est une préparation de la guerre civile. Ils savent bien que la logique ethnique est incompatible avec la logique démocratique et pis encore quand s'impose la logique confessionnelle. Cela fait déjà belle lurette que l‘Afghanistan n'a pas vécu pour son peuple, pour ses propres intérêts. Des conflits pour des influences étrangères, mais par nationaux interposés. Un conflit à intégrer dans la géopolitique des contournements des pipeÒlines. En Irak, l'odeur du pétrole n'est pas étrangère là encore à l'envahissement de ce pays..
L'entretien du chaos dans ces deux pays dépasse certainement l'enjeu de la lutte contre le terrorisme. Il dépasse également celui de la démocratie ou celui des droits de l'homme. D'ailleurs, à la veille de la guerre (ou des représailles) menées par une coalition de pays contre l'Afghanistan, pays musulman, Tony Blair avait envoyé un message au mollah Omar : «Livrez-nous Ben Laden et nous vous laisserons continuer à gouverner». Oubliée la burka si critiquée en occident. Oubliées les exécutions en public dans un stade de football. Oubliée la démocratie. Les Etats-Unis n'étaient pas sortis de cette guerre. Les guerres suivies d'occupation militaire ne feront plus pousser le cri du vainqueur aux Etats agresseurs avant que ne soit fait le constat qu'en fait, il n'y a aucune victoire et que bien au contraire, ceux-là se présentent comme des colonisateurs qui s'embourbent et qui ne savent plus comment en sortir. En Irak, ils n'ont pas encore savouré le fruit de leur occupation qu'ils avaient commencé à donner des plans de charge à leurs entreprises avant de subir ce qui s'apparente à une résistance. En Afghanistan, les Etats-Unis avaient cru qu'ils arriveraient à solutionner la question des taliban en «démocratisant»l'Irak. En réalité, ils avaient rendu service à l'autre pays ciblé après l'Irak et l'Afghanistan, soit l'Iran en détrônant les taliban en Afghanistan et le régime de Saddam Hussein.
Les Américains ne savent plus comment en sortir. Ils entrent enthousiasmés dans la guerre et sont forcés à promettre l'évacuation de leurs troupes s'ils persistaient à prolonger l'occupation. Quelle légitimité aux gouvernants quand les élections se déroulent sous occupation militaire étrangère et quand la réponse est la violence? Quelle démocratie qui reposerait sur des solutions importées, des responsables politiques importés, et qui ne soit pas l'objet d'une transaction politique nationale? On dit que le président Obama n'a réellement aucune solution de retour à la paix aussi bien en Irak qu'en Afghanistan et qu'il ne sait pas encore jusqu'où pourrait aller son bras de fer avec l'Iran.


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