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Des journalistes de la radio El-Bahdja entament une journée de grève de la faim
Ils exigent leur réintégration et titularisation
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 05 - 2010

Contrairement aux autres pays du monde, la Journée mondiale de la liberté d'expression, qui coïncide avec le 3 mai, est célébrée cette année en Algérie avec une série de grèves des journalistes. Cette journée était une occasion pour les journalistes et cachetiers de la radio locale El-Bahdja, suspendus depuis le 8 mars dernier et interdits d'accès à la radio, de faire une journée de grève symbolique de la grève de la faim pour dénoncer les «tergiversations» de la direction de l'ENRS qui refuse de les réintégrer dans leur poste.
A cet effet, un rassemblement de solidarité avec les journalistes grévistes a été organisé, hier, à la place de la liberté de la presse à Alger.
Des journalistes, des représentants de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), de simples citoyens et des militants des droits de l'homme sont venus apporter leur solidarité aux journalistes suspendus de leur poste. Le porte-parole du collectif, Samir Larabi, regrette que la Journée mondiale de la liberté d'expression soit célébrée de cette manière en Algérie. Il a rappelé dans son intervention les raisons qui ont poussé les journalistes et réalisateurs d'El-Bahdja à déclencher un mouvement de grève. «La majorité des employés du service information de la radio ont un statut de cachetier.
Une situation qui dure depuis des années. Ce n'est ni conforme à la législation de travail ni à notre convention collective. Nous exerçons à plein temps un métier à risque, sans bénéficier pour autant des mêmes droits que l'ensemble du personnel de la radio. Nous avons le droit à un salaire digne, à une assurance sociale, assurance-vie, congé, formation… mais au lieu de répondre à nos revendications par le dialogue, la direction de l'ENRS a préféré nous mettre à la porte a expliqué Samir Larabi, qui a, d'autre part, exprimé sa colère quant à la déclaration récente de Mihoubi selon laquelle le cachetier est «une situation normale».
«On vient quotidiennement, on travaille plus que les autres, mais nous n'avons le droit ni de prendre un congé ni de bénéficier d'une formation ou d'un salaire stable», argue-t-il, avant d'ajouter que les tentatives de casser le mouvement de protestation sont vaines. Le groupe des grévistes a été divisé, indique le porte-parole du collectif, qui a souligné qu'après avoir été un groupe de sept, il est réduit à trois personnes. Ou sont passés les autres ?
Selon lui, ses collègues ont cédé aux pressions exercées par l'administration pour une raison ou pour une autre.
Le même interlocuteur a fait savoir que l'administration leur a exigé de signer une déclaration publique où «nous dénonçons les manipulations politiques dont aurait été soi-disant l'objet notre mouvement». La manipulation n'a jamais existé, explique-t-il, «puisque notre action est automne et n'obéit à aucun autre objectif que celui de nous rétablir dans nos droits». Deuxième condition : l'administration accepterait une réintégration des cachetiers à condition d'être réaffectés vers d'autres chaînes. «Une manière de faire éclater le groupe et faciliter notre mise à l'écart», souligne-t-il. «Troisième condition : il s'avère que la direction de l'ENRS ne consent à notre permanisation que dans le cadre d'un processus plus global, dont nous ignorons les véritables contours», résume M. Larabi qui en appelle à la solidarité de la corporation des journalistes et du mouvement associatif.
Sofiane Ait Iflis, du comité de solidarité avec les grévistes de la Radio, se demande comment se fait-t-il qu'un média public comme la radio soit le premier à transgresser la réglementation du travail. Il a, dans le même sens, appelé le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la Communication, M. Mihoubi, à commencer d'abord par régler un petit problème comme celui-là avant de passer à autre chose. Même constat fait par notre confrère Hassen Mouali d'El Watan, qui a exprimé sa déception quant à la précarité dont vivent les journalistes algériens. «Je n'arrive pas à concevoir qu'un journaliste travaille comme pigiste dans un média public», regrette-t-il, avant de s'interroger comment on se donne le droit de mettre à la porte un journaliste qui est aussi père de famille sans même lui donner des explications.


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