La faiblesse de production de poissons à partir des eaux marines, qui n'est que de 200 000 tonnes, a poussé le ministère de tutelle a opté pour la solution de l'aquaculture à travers le lancement de fermes aquacoles en partenariat avec la Corée du sud. Pour le ministre de la pêche, M. Abdallah Khanafou, dans la wilaya de Boumerdès, où il a effectué une tournée au niveau des ports de Zemmouri El-Bahri, qui accueille un armateur ainsi qu'une entreprise spécialisée dans le domaine de la pêche, et de Cap Djenet, dont le projet du nouveau port se heurte à un problème d'ensablement nécessitant des études plus approfondies, l'aquaculture est la solution pour parer à la faiblesse de la production de poisson à partir des eaux marines. Le ministre s'est également entretenu avec un investisseur privé qui s'était lancé dans l'aquaculture avec une production de 30 tonnes presque prêtes à la vente mais qui, inexplicablement, a été perdue par un mal non encore élucidé par les laboratoires chargés des analyses. Promesse a été faite par le premier responsable du secteur pour l'étude des possibilités d'une subvention de l'Etat pour aider à réussir la première ferme aquacole de la région. Il ressort de cette visite que l'heure est au bilan avant d'effectuer des redressements de la politique de ce secteur appelé à jouer un rôle important en complémentarité avec celui de l'agriculture pour assurer une sécurité alimentaire et une relance économique.
