L'éclairage public fait défaut, l'obscurité envahit le quartier dès le crépuscule, ce qui rend les déplacements des habitants vraiment difficiles, sans oublier que l'absence de cette commodité favorise la multiplication des vols. «L'obscurité incite les malfrats à multiplier les actes de vols», nous fera savoir un des locataires du même site. Et d'enchérir : «Notre site souffre de l'absence totale de la sécurité, plusieurs fois nous assistons à des vols, d'autant plus que notre immeuble est dépourvu de gardien», a-t-il précisé. S'ajoute à cela, une déficience cruciale en alimentation en gaz de ville, signale notre interlocuteur. Et d'ajouter : «L'installation est réalisée, mais le raccordement reste un projet, et cette situation désolante, nous oblige à vivre un état de précarité, notre quotidien est vraiment pénible, avec la quête, derrière la bouteille de gaz butane», a-t-il dit. Ces même habitants soulèvent, en outre, d'autres problèmes, entre autres : l'arrêt des ascenseurs, l'état détérioré de la viabilisation surtout sur l'accès BT C3 et C4, ainsi que l'insuffisance des espaces verts et des aires de jeux pour enfants. En effet, ces derniers souffrent d'un manque patent de verdure et de jardin. «Notre quartier souffre d'un sérieux manque d'entretien et les espaces verts nécessitent une large opération d'aménagement, à savoir l'implantation d'arbres, arbustes et autres», suggère,notre interlocuteur. Et d'enchaîner: «L'aménagement des espaces verts au sein de notre quartier est une nécessité absolue, et les espaces verts existants sont mal entretenus et nécessitent une sérieuse opération d'aménagement.» En effet, les locataires du site ont exposé leurs problèmes auprès des services de l'AADL, mais leurs démarches n'ont eu aucun écho, explique le locataire. De ce fait, ces locataires crient au déni de droit et à une marginalisation qu'ils ne comprennent pas. Le plus désolant pour ces locataires, malgré toutes les charges qui ont été payées, ces problème demeurent les même depuis janvier 2010», affirment les locataires.