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Il était une des icônes du cinéma américain
Décès de l'acteur Tony Curtis
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 10 - 2010

L'une des icônes du cinéma américain vient de tirer sa révérence. Tony Curtis est décédé le 29 septembre à l'âge de 85 ans.
Tony Curtis, de son vrai nom, Bernard Schwartz est né le 3 juin 1925 dans le quartier pauvre du Bronx, de parents juifs hongrois, qui émigrèrent à New York. Il vit dans la misère dans la boutique de tailleur de son père avec ses deux frères cadets (Julius et Robert), auprès d'une mère schizophrène et dure : «Quand j'étais enfant, maman me battait et fut très agressive et hostile.» Un de ses frères, Robert, est placé en institution psychiatrique, en conséquence du comportement de sa mère. Le second, Julius, est heurté et tué par un camion lorsque Tony a treize ans. Tony Curtis est, d'ailleurs, profondément marqué par cet accident, son frère étant son meilleur - et peut-être seul - ami. Il passe beaucoup de temps dans la rue, y fait de mauvaises fréquentations et finit par se faire arrêter et placer en centre de redressement. C'est là qu'il découvre le théâtre et le cinéma, et son envie de vouloir y briller.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est dans la marine, à bord du sous-marin USS Proteus (AS-19). Il assiste à la capitulation du Japon dans la baie de Tokyo le 2 septembre 1945. Vétéran, on lui octroie une bourse qui lui permet de s'inscrire dans un cours d'art dramatique à New York. C'est au cours d'une pièce de théâtre, Golden Boy, qu'il est repéré par un agent d'Universal, qui lui fait signer un contrat de sept ans. Il arrive à Hollywood en 1948, âgé de 23 ans. De son propre aveu, il est surtout intéressé à cette époque par les filles et l'argent.
Star internationale
Il adopte très vite le nom de Anthony Curtis, puis de Tony Curtis, et tourne un certain nombre de séries B sans intérêt. Il obtient son premier rôle important auprès de James Stewart dans Winchester '73 et la même année dans Le voleur de Tanger de Rudolph Maté où son physique athlétique et son visage bronzé lui permettent de jouer les personnages «orientaux», comme dans Houdini le grand magicien ou Le fils d'Ali Baba. Il rencontre et épouse l'actrice Janet Leigh le 4 juin 1951. Ils auront deux enfants : Kelly (1956) et Jamie (1958), plus connue sous le nom de Jamie Lee Curtis. Son premier grand film est Trapèze avec Burt Lancaster en 1956, qui reçoit plusieurs récompenses. Sa performance dramatique ne passe pas inaperçue. L'année suivante, il reforme avec Lancaster un duo pour un film charnière dans sa carrière, le Grand chantage (Sweet Smell of Success), qui le consacre véritablement à Holl wood. La superstar Kirk Douglas, producteur et acteur principal du film Les Vikings l'engage, avec Janet Leigh, pour jouer Eric, l'esclave demi-frère et ennemi de Einar (interprété par Douglas). Cette fresque historique est un immense succès à travers le monde. Toujours avec sa femme, il tourne sous la direction de Blake Edwards Vacances à Paris, une comédie romantique légère qui le conforte dans les rôles de séducteur playboy. La Chaîne, de Stanley Kramer la même année est également un grand succès : il est nommé à l'Oscar du Meilleur acteur sans toutefois le remporter.
Un autre maître de la comédie, Billy Wilder fait appel à lui et à Jack Lemmon pour donner la réplique à Marilyn Monroe dans un classique du cinéma Certains l'aiment chaud, film considéré par l'AFI comme la plus grande comédie de tous les temps. Associé avec sa femme dans une société de production, il produit et interprète Qui était donc cette dame ?.
Insistant pour avoir un rôle dans la nouvelle superproduction de Kirk Douglas, ce dernier lui crée un rôle dans Spartacus, celui du poète Antoninus. Il apporte de la fraîcheur au film Deux têtes folles avec Audrey Hepburn et William Holden et, retrouvant Douglas et Lancaster, il participe au naufrage commercial du film le Dernier de la liste de John Huston. Le 18 juillet 1962, il divorce de Janet Leigh.
Les films qui suivent ne marquent pas la mémoire des cinéphiles : Une vierge sur canapé avec Natalie Wood ou la Grande course autour du monde constituent, toutefois, des divertissements de qualité.
Il donne la réplique à Jerry Lewis dans Boeing Boeing en 1965 et prête sa voix à Roman Polanski pour son Rosemary's baby. Voulant réellement prouver qu'il est un acteur dramatique capable, et pas seulement un comique bon aux films commerciaux, il insiste pour jouer le rôle principal de L'Etrangleur de Boston. Appuyé par le réalisateur Richard Fleischer et par un cachet ridicule, il obtient le rôle et une nomination aux Golden Globes.
Un dernier grand rôle…au cinéma
Dès lors, Tony Curtis se tourne vers la télévision. Son dernier grand rôle marquant au cinéma est celui de Chester Schofield dans Gonflés à bloc de Ken Annakin en 1969.
Une seconde carrière s'ouvre alors à lui, avec autant de succès, grâce à la série Amicalement vôtre avec Roger Moore. Il apparaît aussi dans les séries McCoy et Vegas ainsi que dans le dernier épisode de la saison 5 (24-25) des Experts réalisé par Quentin Tarantino, où il fait une brève apparition.
Retiré du cinéma et de la télévision, Tony Curtis mène une carrière de peintre à partir des années 1980. Ses toiles valent à présent près de 25 000 dollars et sont exposées à la galerie Tony Vanderploeg à Carmel en Californie. Il possède son étoile sur le Walk of Fame.
En 2002, Tony Curtis reprit en tournée le rôle du millionnaire Osgood Fielding III dans Some Like It Hot, une version révisée de la comédie musicale Sugar donnée à Broadway en 1972 et inspirée du film de Billy Wilder dans lequel ce rôle avait été interprété par Joe E. Brown.
Acteur populaire et internationalement connu, il n'a cependant jamais reçu de Golden Globe, ni d'Oscar.


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