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Les syndicats peinent à se faire une place dans le privé
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 01 - 2009

Le taux des travailleurs syndiqués dans le secteur privé ne dépasse pas les 5 % », selon de récentes estimations de la centrale syndicale UGTA. Pis encore, ce pourcentage tombe jusqu'au ras des pâquerettes si l'on prend en considération l'avis de syndicalistes de terrain, toutes sensibilités confondues, qui fixent ce taux à 1 % uniquement, sinon rien du tout, c'est-à-dire « qu'il n'existe aucun syndicat en activité au sein des sociétés privées !».
A l'unanimité, les responsables de l'union de wilaya UGTA de Constantine et ceux d'autres syndicats autonomes nous ont affirmé que « le secteur privé est fermé, voire totalement imperméable à tout exercice, ou autre militantisme, syndical ». Pourtant, la loi est claire là-dessus, obligeant l'installation d'une section syndicale sur les lieux de travail, où l'effectif dépasse 20 salariés. Pourquoi alors cette réticence ? « Presque tout ce qui est édicté par la réglementation en matière de relations sociales est foulé aux pieds par les patrons dans leur grande majorité », dénonce un cadre syndicaliste, non sans reconnaître que le militantisme syndical, d'une façon générale, se meurt lentement, et ce même au sein du secteur public, en raison d'un environnement socio-économique en pleine mutation, happé qu'il est par le phénomène de la mondialisation. Comment peut-il en être autrement lorsqu'on sait que chez nous les lois sociales demeurent en application depuis 19 ans, sans suivre (au moins) les changements intervenus sur la scène nationale ? L'urgence de la promulgation, donc, du nouveau code du travail, dont la mise en application est annoncée par le département de Tayeb Louh pour le deuxième semestre de l'année 2009, est plus que primordiale. Et encore faudrait-il savoir quelle serait sa teneur. Car, selon plusieurs responsables syndicalistes, le projet du nouveau code du travail « est entouré d'un épais voile qui n'a pour l'instant rien laissé filtrer ». Ajoutant dans ce sillage, « on espère seulement que les lois sociales soient adaptées à l'ouverture économique, et qu'elles offriront une meilleure protection aux travailleurs ». Surtout en matière de gestion des contrats, « affectés depuis la libéralisation de l'économie par la précarité des postes de travail, avec des durées déterminées, se limitant parfois à un mois, voire quinze jours dans certains cas aberrants », précise-t-on encore.
«C'est justement cette limitation de la durée des contrats qui a tué le militantisme syndical», estiment nos interlocuteurs, qui affirment que «tout syndicaliste, vu comme un fauteur de trouble, est inévitablement mis sur le carreau dès l'arrivée à terme de son contrat, dans les meilleurs des cas». Quant aux syndicats autonomes, aucune percée dans le secteur privé n'est pour l'instant sur les agendas. Confrontés aux problèmes d'existence dans leur périmètre de militantisme, au sein des administrations publiques, à l'enseignement, et dans le secteur de la Santé, «les syndicats autonomes n'ont pas la vocation d'infiltrer dans l'immédiat le monde du travail dans le secteur privé», nous ont avoué les concernés. Cependant, l'ambition est présente, car les avancées dans les secteurs privés de l'Education, ou de la santé, «nécessitent une profonde révision des stratégies sur ce plan», préconisent-ils.


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