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Blida: Un regard vers les douars
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 04 - 2009

Depuis un peu plus d'une année, les pouvoirs publics ont entamé des réfections tout azimut, des dizaines de chantiers de rénovation des trottoirs, des rues et ruelles, des conduites d'AEP, d'assainissement ou de gaz naturel. Les villes ont pour la plupart changé de look, avec les nouveaux lampadaires, les rues goudronnées et les avaloirs pour les eaux de pluie qui causaient de nombreux problèmes à tout le monde.
Bien sûr, les imperfections et les mauvaises finitions sont légion, les entrepreneurs essaient par tous les moyens de bâcler leur travail, mais il faut dire que nombreux sont les quartiers qui ne sont plus boueux et la plupart des rues n'ont plus de nids-de-poule. Mais, dès que nous sortons de la ville, tout est encore comme avant.
Dans les douars, dans les ex-domaines autogérés, dans les quartiers limitrophes des villes, les citoyens sont encore à patauger dans la boue, l'eau est ramenée sur plusieurs centaines de mètres des habitations, les élèves dans les écoles n'ont pas de chauffage et le transport laisse à désirer. Pourtant les habitants, petit à petit, ont construit de véritables petites villas, créant ainsi des agglomérations au beau milieu des vergers poussiéreux, mais personne n'a cherché à aménager devant sa porte.
Dans toute la Mitidja, nous trouvons des douars pareils, soit à l'emplacement des anciennes fermes des colons, soit au bord de la route. Les rez-de-chaussée des villas sont constitués de grands magasins que les propriétaires louent à des commerçants au lieu de quartiers résidentiels, les gros camions viennent de plus en plus nombreux, défonçant les ruelles et les trottoirs, levant des tonnes de poussière qui se déposera sur les terrasses. Voyant les premiers arrivés ainsi, et les croyant enrichis parce qu'ils ont loué des magasins entre 15.000 et 30.000 DA par mois, d'autres personnes arrivent, s'approprient des lots de terrains pour tous les moyens et d'autres villas poussent comme des champignons, des «rues» sont créées par la force des choses et les APC se voient sommées d'y réaliser des voiries diverses, des réseaux d'AEP et d'assainissement, l'éclairage public et tutti quanti.
Dans d'autres endroits, ce sont les bénéficiaires des EAC qui construisent leurs maisons, et c'est la loi qui le leur permet, mais, très vite, ils en viennent à réclamer des actes de propriété, l'eau courante, le bitumage des chemins, l'assainissement et tout ce qui se trouve dans la ville, oubliant totalement qu'ils sont sur une terre agricole qui sera totalement perdue si nous y introduisons le goudron, les trottoirs et les autres réseaux. Pourtant, et parce que les autorités ont laissé faire pendant de longues années pour cause d'insécurité et de terrorisme, il faut quand même que ces nouveaux douars constitués de villas carrées, sans aucun cachet particulier, soient rattachés à ce qu'ils considèrent comme les signes de la modernité et du bien-être, c'est-à-dire l'électricité, le gaz de ville, l'eau courante, l'assainissement, le goudron. Ils réclameront par la suite une salle de soins, une antenne de l'APC, des commerces divers et le cachet particulier sera à jamais perdu, au lieu d'agriculture ce sera des commerces, nous consommerons ce que les autres voudront bien nous vendre alors que notre pays est un véritable paradis terrestre et il nous suffit de travailler la terre pour arriver à une autosuffisance alimentaire. Mais il parait que ces douars auront quand même gain de cause et qu'ils seront dotés de toutes ces commodités, surtout quand on voit les multiples visites faites par les autorités locales et les enveloppes budgétaires qui ont été dégagées pour ce faire.


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