Installé en mars 2006, le comité de suivi et d'impulsion de la coopération entre l'Algérie et la Corée du Sud, la «Task Force», tiendra aujourd'hui et demain sa 6ème session à Alger, en présence du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, et le vice-ministre sud-coréen de l'Economie et la Connaissance, M. Kim Young Hak. Il s'agit d'une rencontre inscrite dans le cadre de la déclaration de partenariat stratégique signée entre les deux pays lors de la visite en Algérie en 2006 du président de la République de Corée visant à développer une coopération globale dans les domaines politique, économique, commercial, scientifique, technique et culturel. Ainsi, à tour de rôle, Alger et Séoul organisent, depuis cette date, les rencontres du comité de suivi. Du côté coréen, la délégation devant assister à cette session est composée de 70 représentants de chaque ministère et aussi des hommes d'affaires qui discuteront avec leurs homologues algériens des modalités de coopération dans différents secteurs d'activité. Selon le chargé des affaires économiques au niveau de l'ambassade de la Corée du Sud, les deux parties vont assister aux 5 ateliers prévus à cette occasion pour débattre des possibilités de coopération dans le secteur de l'énergie et les mines, les industries et les technologies de l'information et de la communication (TIC), l'agriculture et les activités halieutiques et aussi la construction, le transport et les biens d'équipement. Ce rapprochement entre les deux pays est le signe de la volonté de la Corée du Sud et de l'Algérie de renforcer les relations, a indiqué l'ambassadeur de la Corée du Sud, Choi Sung-joo, lors de sa visite, le 10 mai dernier, à Oran. «L'histoire des relations n'est pas très longue mais la qualité de ces relations est impressionnante», avait-il souligné. Pour M. Choi Sung-joo, «la présence des entreprises sud-coréennes en Algérie, dont les plus importantes Daewoo et Samsung, pour la réalisation de plusieurs projets est un signe révélateur de la volonté des deux parties de la continuité de cette coopération dans le temps».
