La route continue de tuer chaque jour que Dieu fait. Avant-hier, un jeune homme âgé de 20 ans a été mortellement percuté par un véhicule sur la route nationale n°11, non loin de la localité de Sidi El-Bachir. La dépouille mortelle a été transférée à la morgue et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du drame. La route nationale n°11 reliant les wilayas d'Oran et de Mostaganem, notamment le tronçon reliant Oran et Arzew, est la route la plus meurtrière dans le réseau routier de la wilaya d'Oran, selon la Gendarmerie nationale. Celle-ci a enregistré, durant les cinq premiers mois de l'année en cours, 57 morts et 587 blessés dans 366 accidents de la circulation survenus sur les routes de la wilaya d'Oran. La route nationale n°11, à elle seule, a enregistré 11 morts et 97 blessés. En effet, malgré l'arsenal juridique et répressif mis en place pour éviter le terrorisme routier, l'hécatombe continue. La wilaya d'Oran enregistre, en été, une hausse importante de la circulation automobile. C'est la période également où le nombre d'accidents est le plus élevé. Les automobilistes sont mis devant leurs responsabilités lorsqu'il s'agit «d'une conduite en état de fatigue», « en état d'ivresse » et «en excès de vitesse». D'autre part, selon une étude du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR), neuf fois sur dix, le facteur humain a été la cause des accidents de la circulation survenus en Algérie. Soit un taux de 90%. Le CNPSR soutient que «la prévention routière demeure primordiale». Les spécialistes de la prévention et de la sécurité routière conviennent sur le fait que la conduite réclame de «plus en plus d'attention avec l'augmentation des voitures sur les routes et le stress qu'elle occasionne. Oran occupe la deuxième place sur la liste des wilayas qui enregistrent le plus grand nombre d'accidents.
