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La cause palestinienne : trop «arabe», trop «islamiste»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 08 - 2009

Que restera-t-il pour nous Algériens de la cause palestinienne ? Un lointain souvenir du keffieh d'Arafat ou les images banalisées d'un Palestinien quelconque, le visage écrasé sur la vitre des caméras. Le Palestinien n'existe plus depuis presque deux décennies: il a été «tué» symboliquement par la guerre du Golfe, le soutien malsain de Saddam et le reste de notre histoire après sa pendaison. L'image du Palestinien a souffert non seulement de la propagande israélienne très active, avec ses relais mondiaux, mais aussi de la contre-propagande des soutiens arabes et islamistes. Les deux grands maux de la cause palestinienne ne sont pas seulement cette guerre civile sans Etat entre le Hamas et le Fatah, mais surtout les effets de serre des deux grandes idéologies qui lui ont fait plus de mal que de bien: l'arabité et l'islamisme.
La cause palestinienne a été trop «arabisée» par les pays arabes pour bénéficier des soutiens «universels» enthousiastes. Ethnique, raciste ou ségrégationniste, la «cause» israélienne a toujours été, quant à elle, vendue comme une légitimité mondiale et un problème d'humanité globale. Même le caractère religieux d'un pan de sa politique a été presque excusé par l'usage trop habile de la Shoah et de la culpabilité occidentale. Moins gâtée, la cause palestinienne, évidente lutte de décolonisation, a été contaminée par le panarabisme sans issue et surtout par l'islamisme qui en a abusé autant que les nationalistes des fervents de Tamouz et du Bâath. Ben Laden a fait mal à la cause palestinienne en la décrédibilisant et en la criminalisant. Le Hamas continuera cette mission de talibanisation de l'image de la Palestine avec ce qu'il a fait avec son coup d'Etat là où on n'avait même pas encore un Etat. La guerre menée contre Gaza, véritable massacre d'une population piégée dans un ghetto, aurait pu être une occasion unique non seulement pour humaniser le «Palestinien» et redonner à sa cause son honneur médiatique perdu, mais aurait pu aussi détruire le mythe commerçant d'un Israël victime et de sa guerre dite défensive. Une occasion perdue que le monstrueux Président iranien ira détruire avec son fantasque interventionnisme et que les péripéties du Hamas et sa guérilla contre le Fatah réduiront à un souvenir. Aujourd'hui, il ne reste rien pour rappeler le massacre contre les Palestiniens de Gaza et, pire encore, il reste autant de la cause palestinienne que ce qui reste de la Palestine imaginaire: quelques souvenirs. En Algérie, autrefois capitale itinérante des Palestiniens, El Jazeera fait pour nous ce que nous faisions pour la Palestine: regarder et se souvenir du futur messianique qui promet El-Qods avec le soutien armé de chaque arbre chargé de dénoncer celui qui se cache derrière. La Palestine n'existe pas, mais cela ne l'empêche pas de souffrir de ce que nous souffrons tous: une arabité qui ne se mange et pas et un islamisme qui nous ridiculise.

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