L'APC du chef-lieu de wilaya, dont l'importance n'est plus à démontrer au vu des multiples attentes citoyennes occultées cycliquement par des remous internes, vient de se tenir à huis clos, une assemblée plénière extraordinaire avec une demande qui remonte au début de l'été 2009 et qui s'est finalement concrétisée pour débattre de «questions de gestion interne». Toutefois, relève-t-on, la tenue du dit conclave, au-delà des bien-fondés de son organisation, intervient en plein ramadhan 2009, où les citoyens (es), à savoir les administrés de l'ex-Petit Paris, sont préoccupés par les inconséquences financières générées par ce mois sacré par le triple étau des prix affichés, de la rentrée scolaire et ses incontournables exigences, et naturellement en troisième lieu l'Aïd. Nous parlons notamment des citoyens autochtones, des septuagénaires et autres qui citent les performances, le volontarisme des premières APC de post indépendance, celles de feu Hassani Abdelkader et son collègue d'élus et d'administratifs, sans omettre la leçon de probité et d'honnêteté administrée par le maire démissionnaire, feu Ouhibi Abderrahmane et son staff dirigeant des années 1975. Jusqu'à feu Djellouli Abdelkader et autres délégations spéciales qui ont fait date et sont souvent remémorées sur les lieux en guise de modèle d'abnégation et d'images aujourd'hui révolues. Tout ceci n'occulte pas que des considérations légitimes ont conduit à la tenue de cette AGE extraordinaire, où les uns et les autres ont dû débattre des «questions d'ordre interne de gestion» de l'APC. Et là encore, on relèvera, selon nos sources, qu'un vice-président de l'APC et président de commission a tenu à présenter séance tenante sa démission. Un geste courageux qui fera date vu que c'est très rare de nos jours de voir des élus renoncer à une responsabilité... L'on saura vis-à-vis de cette démission qu'elle doit être entérinée par le parti d'appartenance, à savoir le FLN, majoritaire au sein de cette APC en quête de sérénité.
