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Les G8, G20 et le G.P.R.
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 01 - 10 - 2009

«La haute politique n'est que le bon sens appliqué aux grandes choses». Napoléon
Si les hommes, théoriquement, naissent libres et égaux, il n'en est pas de même pour les pays. Certains sont dotés par la nature de forêts, de lacs, de ressources du sous-sol, de génies dans tous les domaines qui avec le temps font obtenir des Nobel et la possibilité d'organiser des voyages touristiques dans l'espace, au fond des mers et des océans. Sur la durée, il y a le travail des systèmes éducatif et de santé, de la recherche, de la création artistique sans tabou ni censure étatique. En gros, il y a les pays du G8, du G20 et le reste du groupe des éternels retardataires. Ces derniers cultivent le verbiage, les luttes mortelles sur la longueur de la barbe, la couleur du nikab, le respect par la violence des rites religieux, la limitation des libertés, l'inégalité organisée entre les sexes, la répression féroce des minorités et l'observation à l'oeil nu des cycles lunaires... Ils constituent aux yeux des grands le G.P.R. (Groupe des presque rien). Ce groupe importe tout, des nourritures en tous genres, vend des matières premières jusqu'à leur épuisement mesurable et organise pour ses citoyens le plus grand nombre possible de congrès et de jours fériés. Ces sont des «acquis» ou des signes reconnus de charlatanisme et de religiosité mis en valeur dans les administrations, les institutions, les médias où des malins font beaucoup d'argent dans des chaos planifiés, financés grassement à la discrétion d'offices et d'officines qui apprennent et exécutent des partitions sur papier (importé) millimétré. C'est leur économie de marché sur fonds publics.
Les optimistes diront qu'il y a des pays qui ont intégré le G20 après avoir frappé à la porte pendant des années. Ils ont donc un pied chez les riches et un autre encore presque chez les pauvres. Monter en première division leur a valu du travail, de la croissance et surtout parce qu'ils sont des marchés juteux. Ils achètent des avions, des armements, des voitures, reçoivent chez eux des industries délocalisées pour de la main-d'oeuvre pas chère qui consomment des biens venus de l'ex-G8. C'est leur pied chez les riches. L'autre pied, qui jongle avec un peu d'idéologie, un peu de politique, un peu avec les restes d'un anti-impérialisme désuet, il le prête au G.P.R. Cela ne coûte rien et amuse la galerie en majorité dépolitisée, peu citoyenne, répartie sur les continents pauvres, ruinés par la guerre civile, les conflits ethniques et religieux.
Ce «ghachi» trouve normal qu'en 2009, un roi des rois ait une tente cinq étoiles toujours prête dans un avion pour être un objet de curiosité infantile dans les pays du G20.
Les pays qui faisaient partie de l'ex-G8, cependant toujours leader et organisateur des matches d'accession, sont reconnaissables très rapidement au dynamisme de leur diplomatie et à tout ce qui fait que les jeunes du G.P.R. vont jusqu'à la mort, par tous les moyens de transport (y compris le train d'atterrissage d'un avion) pour arriver dans un pays de ce groupe sans même maîtriser la langue et sans un sou en poche. Lorsque des citoyens (c'est le mot qui convient) de l'ex-G8 ont un accident de la circulation, sont arrêtés ou perdent leurs papiers, en un pays non G8, c'est l'alerte générale et le branle-bas de combat. Du premier responsable, en passant par les médias, le parlement, les services secrets et le PAPC d'un douar de 39 habitants, tous partent au front et «exigent». Soins médicaux, ambassades, avion sanitaire, ONG, artistes et SDF font de l'absence forcée d'un quidam un problème national, qu'il soit en service commandé ou un touriste perdu dans une party qui a l'odeur de la dame blanche.
Les parents occupent la présidence, les TV et tempêtent jusqu'à ce que «le dénouement soit heureux». C'est cela l'appartenance au G8 qui fait tant rêver ceux du G.P.R., ceux d'en bas qui se contentent de désespérer devant des écrans de télévision, en écoutant les contes et légendes ramenés par ceux qui voyagent dans les pays du G8.
Les économistes connaissent bien les indicateurs du développement selon les pays et en suivent les évolutions, les courbes et les statistiques. La chose peut paraître classique, connue et maîtrisée. Cela serait parfaitement vraie si les choses étaient statiques et définitives dans les pays du G8 qui se contenteraient de dérouler les méandres sans fin du statu quo qui est un principe fondateur chez le G.P.R., une constante indépassable. Ne voilà-t-il pas que des experts, des gouvernants, des chercheurs formés à la dure école de la recherche scientifique, des brevets et des performances dans le management viennent d'introduire une donnée, vraiment venue d'ailleurs, du tréfond des coupeurs de cheveux en six. «Les redresseurs», les comploteurs, les génies du verbe patriotique, les vizirs qui veulent être à la place de l'autre ont de quoi perdre les repères figés de la famille, de la tribu et même du clan. Des agités du bocal estiment que les statistiques habituelles ne sont plus suffisantes et qu'il faudrait désormais y ajouter un indice tout nouveau, tout beau pour quantifier et qualifier le développement. Dorénavant, il va falloir mesurer le moral des citoyens. Il fallait le faire et ils l'ont fait. Mais comment diantre apprécier cet indicateur dans des pays où le taux de chômage est un secret d'Etat. Le moral des gens ! C'est assurément vouloir l'apocalypse.
Beaucoup de téléspectateurs dans le G.P.R. ont suivi le G20, écouté des gouvernants, des économistes, des opposants, des salariés donner leur avis.
Dans des émissions préparées à l'avance, planifiées au centimètre, les habitants du G8 ont écouté, suivi en direct tout ce qu'a été le G20 car ils sont directement concernés, citoyens actifs, contrairement à ceux du G.P.R., mineurs à vie qui ne savent rien de ce qui les attend.


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